Ils n'ont perdu qu'un seul match face justement au Portugal (27-28) mais contrairement à leur adversaire français du 1er tour, cette défaite au tour principal, ne leur a pas porté préjudice. Indépendamment de ce seul revers, les joueurs espagnols ont habitué ceux qui les suivent de répondre à tous les rendez-vous qui sont programmés. Et dans cette "Rojita", le danger peut venir de partout car sur chaque poste, il y a au moins une pétite en devenir. La plus emblématique, Petar Cikusa. Juste avant de rejoindre ses partenaires en Slovénie, le prodige du FC Barcelone naviguait en père peinard dans le grand des "A" qui peaufinaient leur préparation en vue des Jeux. Il n'a pas été retenu par le sélectionneur Jordi Ribera et a pu rejoindre ses potes de la même tranche d'âge. Et notammant son jumeau, Djordje, autre prodige de la base arrière qui offre la particularité de manier le ballon des deux mains. Ce gaucher ambidextre est d'ailleurs attendu dans les prochaines semaines à Montpellier puisqu'il a été prêté par le club catalan. Auparavant, il devra soigner un coup sur la jambe gauche qui depuis le 2ème match contre la Suisse, l'a éloigné du groupe. Ce vendredi en demi-finale, les Espagnols, auteurs d'une entame catastrophique, ont du longtemps batailler pour venir à bout du Danemark. Les Nordiques ont fait la course en tête pendant trois-quart d'heure (30-26 à la 43ème) et personne ne les voyait craquer. Mais la tendance a fini par s'inverser. Grâce à sa défense 5-1, à son demi-centre Ferran Castillo (9 buts / plus en vue que Petar Cikusa), son pivot Victor Romero (8/8), son ailier droit Ian Barrufet (6/6) et son gardien Alvaro Perez (11 arrêts dont 2 déterminants dans le money-time), l'Espagne s'est imposée (36-34).
Dans l'autre demie, le Portugal (6ème au dernier Mondial U19 et un an plus tôt, 8ème à l'Euro), n'a été véritablement inquiété par l'Allemagne qu'à l'approche du dernier quart d'heure. Un fléchissement inattendu tant les Lusitaniens avaient dominé son sujet avec une avance confortable validée à la pause (18-12). A la reprise, la Mannschaft a persisté dans ses mauvais choix mais au fil des minutes, le Portugal a relâché sa vigilance et laissé l'ailier gauche de Rhein Neckar Löwen, David Moré, s'exprimer (8 réalisations sur l'ensemble du match). Les Allemands ont vraiment repris espoir à la faveur d'un 7-1 passé à leur adversaire (25-24 à la 53è). Grâce à leur rigueur et un gardien (Diogo Réma) décisif dans le money-time, les Lusitaniens se qualifient logiquement pour l'apothéose dominicale (score final: 29-24).
Le programme dominical (horaires à venir)
FINALE | PORTUGAL | ESPAGNE | 20h30 |
3ème PLACE | ALLEMAGNE | DANEMARK | 18h00 |
PLACES 5-6 | AUTRICHE | SUEDE | 14h20 |
PLACES 7-8 | NORVEGE | ISLANDE | 12h00 |
PLACES 9-10 | FRANCE | MACEDOINE du N. | 14h20 |