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U21M: Les Français n'ont pas tenu la distance !

Euro

mercredi 10 juillet 2024 - © Yves Michel

 4 min 3 de lecture

Même si battre l'Espagne championne d'Europe et du Monde jeunes relevait de l'exploit, les Français auteurs d'une excellente moitié de 1ère période n'ont pas tenu la distance après la pause et se sont inclinés (37-31). La situation pour la suite de la compétition se complique. La 1ère place du groupe, qualificative pour le Tour Principal s'éloigne, Il ne reste plus aux Tricolores qu'à terminer meilleur 2ème des trois premiers groupes. Ils devront impérativement battre les Féroé et la Suisse et lorgner sur les autres poules.

Il est toujours frustrant à l’issue d’une 1ère défaite de réaliser que la qualification pour la suite est compromise. Pour espérer se retrouver au Tour Principal, les Français vont devoir marcher sur des œufs. Et même s’ils parviennent à battre les Iles Féroé (ce jeudi) et la Suisse (samedi), cela ne suffira peut-être pas. La nouvelle formule instaurée cette année par l’EHF pour concerner 24 équipes, adoube le 1er de chacun des six groupes et donne une chance au meilleur 2ème des groupes A, B et C et à celui des groupes D,E et F.  

Au vu de sa régularité dans ses résultats, de la qualité de ses individualités, de sa maturité, l’Espagne déjà auréolée d’un titre européen en U18 il y a deux ans et de l’or mondial en U19 l’été dernier, est donnée encore cette saison, archi favorite de la compétition qui a débuté ce mercredi en Slovénie. 
Les cadres de la ‘’Rojita’’ sont tous au rendez-vous, dans le sillage de Petar Cikusa la merveille du Barça, entrevue au dernier Final Four de la Ligue des Champions. Le Catalan a participé à la préparation olympique des A mais n’a pas été retenu par Jordi Ribera. Il était donc disponible pour l’Euro. 

L’arrière gauche va se signaler d’entrée et tromper à deux reprises la vigilance de Stanis Soullier. Le ton était donné. Entame plutôt complexe des Tricolores qui vont avoir de réelles difficultés à attaquer une  défense espagnole très étagée. Avec par exemple le longiligne ailier Ian Barrufet (le fils de David) en pointe, tellement serein dans ses montées, n'hésitant pas à aller gêner l’attaquant adverse à hauteur du rond central. Dans l’impossibilité de concrétiser leurs intentions, perdant beaucoup de ballons (six en moins de 10 minutes), les Bleuets vont manquer de lucidité et de patience. Ils vont payer très cher une double infériorité et se faire distancer. La réorganisation de la base arrière avec Baran à gauche, Desblancs au centre et Zuzo… à droite va s’avérer bénéfique. Un peu trop suffisants, les Espagnols vont enchaîner les maladresses et tomber sur un bloc tricolore un peu plus concentré et solidaire. Dans ces dix dernières minutes avant la pause, les Français vont retrouver des couleurs. Sans complexe, ils vont mettre tout en œuvre pour faire douter leur vis-à-vis. La maîtrise va changer de camp avec un 7 à 1 passé en moins de 10 minutes. L’Espagne était derrière (13-14), comme quoi, tout était possible. Elle s’en remettra au futur Montpelliérain Djordje Cikusa pour virer en tête à la mi-temps (19-18). 

Au retour des vestiaires, l’investissement et les percussions de Kylian Prat vont produire les effets escomptés. La France va rester longtemps au contact et peut même s’en vouloir de n’avoir pas su saisir sa chance de revenir à hauteur. Une infériorité numérique, un ballon rendu vont suffire pour que les Espagnols remettent de la distance au score. Le dernier quart d’heure sera comptable des échecs tricolores. Face notamment au portier Alvaro Perez (7 arrêts). Malgré l’efficacité du pivot parisien Amara Karamoko, les Bleuets ne parviendront jamais à réduire leur retard. Dans les dernières minutes, il ne s’agissait plus de remporter la rencontre mais de limiter la casse. Avec en tête, la nouvelle formule et le goal-average qui peut par la suite, s’avérer primordial. Il faut désormais espérer que la différence de six buts (37-31) ne leur porte pas préjudice. 

A la mi-journée, dans le même groupe, les Iles Féroé qui menaient de six longueurs à la pause, ont connu des difficultés en 2ème période et ont arraché la victoire face à la Suisse (30-29) à 45 secondes du terme.

A Celje (Slovénie), Dvorana Golovec, mercredi 10 juillet
Espagne – France     37 - 31  (mi-temps : 19-18)

Arbitres : Zan Puksic & Miha Satler (Slovénie)
Evolution du score : 4-2 (5) 8-3 (10) 11-7 (15) 12-10 (20) 14-14 (25) 19-18 (MT) 22-21 (35) 25-24 (40) 29-26 (45) 30-26 (50) 33-27 (55) 37-31 (FIN)

France : Quere (5 ar./24) Soullier (3 ar./20 et 1/1) – Peyre (3/4) Favril (3/4 dt 2/2 à 7m) Tighiouart (0/1) Simonnet (0/2) Baran (5/9) Zuzo (3/5) Desblancs (4/8) Prat (3/4) Lobgeois, Kirtz (0/1) Traoré (2/3) Gourdel (1/1) Karamoko (6/8) Sidibe 
pour l'Espagne meilleurs buteurs : Petar Cikusa (9/16) Gonzalez Unciti (8/8 dt 4/4 à 7m) Djordje Cikusa (7/13) Romero Holguin (4/4) Barrufet (3/3)

U21M: Les Français n'ont pas tenu la distance ! 

Euro

mercredi 10 juillet 2024 - © Yves Michel

 4 min 3 de lecture

Même si battre l'Espagne championne d'Europe et du Monde jeunes relevait de l'exploit, les Français auteurs d'une excellente moitié de 1ère période n'ont pas tenu la distance après la pause et se sont inclinés (37-31). La situation pour la suite de la compétition se complique. La 1ère place du groupe, qualificative pour le Tour Principal s'éloigne, Il ne reste plus aux Tricolores qu'à terminer meilleur 2ème des trois premiers groupes. Ils devront impérativement battre les Féroé et la Suisse et lorgner sur les autres poules.

Il est toujours frustrant à l’issue d’une 1ère défaite de réaliser que la qualification pour la suite est compromise. Pour espérer se retrouver au Tour Principal, les Français vont devoir marcher sur des œufs. Et même s’ils parviennent à battre les Iles Féroé (ce jeudi) et la Suisse (samedi), cela ne suffira peut-être pas. La nouvelle formule instaurée cette année par l’EHF pour concerner 24 équipes, adoube le 1er de chacun des six groupes et donne une chance au meilleur 2ème des groupes A, B et C et à celui des groupes D,E et F.  

Au vu de sa régularité dans ses résultats, de la qualité de ses individualités, de sa maturité, l’Espagne déjà auréolée d’un titre européen en U18 il y a deux ans et de l’or mondial en U19 l’été dernier, est donnée encore cette saison, archi favorite de la compétition qui a débuté ce mercredi en Slovénie. 
Les cadres de la ‘’Rojita’’ sont tous au rendez-vous, dans le sillage de Petar Cikusa la merveille du Barça, entrevue au dernier Final Four de la Ligue des Champions. Le Catalan a participé à la préparation olympique des A mais n’a pas été retenu par Jordi Ribera. Il était donc disponible pour l’Euro. 

L’arrière gauche va se signaler d’entrée et tromper à deux reprises la vigilance de Stanis Soullier. Le ton était donné. Entame plutôt complexe des Tricolores qui vont avoir de réelles difficultés à attaquer une  défense espagnole très étagée. Avec par exemple le longiligne ailier Ian Barrufet (le fils de David) en pointe, tellement serein dans ses montées, n'hésitant pas à aller gêner l’attaquant adverse à hauteur du rond central. Dans l’impossibilité de concrétiser leurs intentions, perdant beaucoup de ballons (six en moins de 10 minutes), les Bleuets vont manquer de lucidité et de patience. Ils vont payer très cher une double infériorité et se faire distancer. La réorganisation de la base arrière avec Baran à gauche, Desblancs au centre et Zuzo… à droite va s’avérer bénéfique. Un peu trop suffisants, les Espagnols vont enchaîner les maladresses et tomber sur un bloc tricolore un peu plus concentré et solidaire. Dans ces dix dernières minutes avant la pause, les Français vont retrouver des couleurs. Sans complexe, ils vont mettre tout en œuvre pour faire douter leur vis-à-vis. La maîtrise va changer de camp avec un 7 à 1 passé en moins de 10 minutes. L’Espagne était derrière (13-14), comme quoi, tout était possible. Elle s’en remettra au futur Montpelliérain Djordje Cikusa pour virer en tête à la mi-temps (19-18). 

Au retour des vestiaires, l’investissement et les percussions de Kylian Prat vont produire les effets escomptés. La France va rester longtemps au contact et peut même s’en vouloir de n’avoir pas su saisir sa chance de revenir à hauteur. Une infériorité numérique, un ballon rendu vont suffire pour que les Espagnols remettent de la distance au score. Le dernier quart d’heure sera comptable des échecs tricolores. Face notamment au portier Alvaro Perez (7 arrêts). Malgré l’efficacité du pivot parisien Amara Karamoko, les Bleuets ne parviendront jamais à réduire leur retard. Dans les dernières minutes, il ne s’agissait plus de remporter la rencontre mais de limiter la casse. Avec en tête, la nouvelle formule et le goal-average qui peut par la suite, s’avérer primordial. Il faut désormais espérer que la différence de six buts (37-31) ne leur porte pas préjudice. 

A la mi-journée, dans le même groupe, les Iles Féroé qui menaient de six longueurs à la pause, ont connu des difficultés en 2ème période et ont arraché la victoire face à la Suisse (30-29) à 45 secondes du terme.

A Celje (Slovénie), Dvorana Golovec, mercredi 10 juillet
Espagne – France     37 - 31  (mi-temps : 19-18)

Arbitres : Zan Puksic & Miha Satler (Slovénie)
Evolution du score : 4-2 (5) 8-3 (10) 11-7 (15) 12-10 (20) 14-14 (25) 19-18 (MT) 22-21 (35) 25-24 (40) 29-26 (45) 30-26 (50) 33-27 (55) 37-31 (FIN)

France : Quere (5 ar./24) Soullier (3 ar./20 et 1/1) – Peyre (3/4) Favril (3/4 dt 2/2 à 7m) Tighiouart (0/1) Simonnet (0/2) Baran (5/9) Zuzo (3/5) Desblancs (4/8) Prat (3/4) Lobgeois, Kirtz (0/1) Traoré (2/3) Gourdel (1/1) Karamoko (6/8) Sidibe 
pour l'Espagne meilleurs buteurs : Petar Cikusa (9/16) Gonzalez Unciti (8/8 dt 4/4 à 7m) Djordje Cikusa (7/13) Romero Holguin (4/4) Barrufet (3/3)

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