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CM U20F La démonstration française !

Mondial

vendredi 28 juin 2024 - © Yves Michel

 4 min 10 de lecture

Elles sont en finale et elles le méritent tant elles ont maîtrisé ce 7ème et avant dernier match du Mondial. Les Tricolores n'ont jamais douté face au Danemark (32-26). Pour l'apothéose dominicale, elles retrouveront la Hongrie, archi favorite de l'épreuve. Les partenaires de Lilou Pintat ont contenu le défi physique des Nordiques, pris l'avantage dès la 10ème minute et imposé leur rythme et surtout leur efficacité défensive.

Les joueuses d’Eric Baradat ont avalé avec autant d’appétit que le 1er, leur 7ème plat de résistance d'une compétition qu’elles ont entamée le 19 juin dernier face à l’Espagne. Cette fois-ci face aux vice-championnes d’Europe et du Monde en titre. Une sacrée référence ! D'entrée, les Nordiques d'apparence plus massives ont tenté d’imposer le défi physique mais aussi le bras droit de l’arrière gauche Thestrup. Cela a fonctionné quelques minutes mais encore une fois, grâce à leur discipline et leur application en défense et leur jeu rapide, les Françaises ont donné le change. Et quand les filles du Danemark se sont montrées moins précises, incapables de passer le rideau de fer érigé par le bloc central tricolore ou surprendre Romane Lehuault-Parc dans sa cage, elles ont été en difficulté. Après vingt minutes sur le parquet nord-macédonien, les Françaises menaient de cinq longueurs. C’était sans compter sur l’arme fatale lancée par le coach danois. Une joueuse au nom prédestiné, Clara Bang. Rien ou presque ne va résister à la gauchère de Skanderborg. Entre son entrée et le début de la seconde période, elle va tromper à six reprises la vigilance adverse et ramener les siennes à une unité (16-15 à la 31ème). « Depuis le début de ce Mondial, on se concentre 80% sur nous et 20% sur l’adversaire, confesse Lilou Pintat (photo de tête), et on sait que notre force, c’est à la fois, notre confiance, notre plaisir et notre stabilité, donc pendant ce match, je n’ai jamais eu peur. Je savais qu’on était au niveau et la petite alerte, ça fait partie des soubresauts d’un match. Et c’est dans ces moments un peu plus durs, qu’on montre qu’on est une grande équipe. »  Les Bleuettes vont donc s’employer à remettre de l’ordre dans la maison. Par les fondamentaux. La défense avec une intraitable Enola Borg et la montée de balle. La qualité de ce groupe, c’est aussi l’homogénéité de son banc. Les changements n’impactent en rien le rendement. « On a un 7 de base mais on sait très bien que les rotations sont bénéfiques, valide la pivot de Dijon. Cela permet de faire souffler les cadres et dans les moments décisifs, être à 100%. On est 18 filles, toutes déterminées, chacune a été concernée depuis le début du Mondial, personne n'a été mis de côté. On a bossé dur, la manière dont on prépare nos matches nous coûte mais ça paye. » Les Tricolores ont concrétisé leur mainmise dans le dernier quart d’heure. Les Danoises ont gardé un vague espoir de recoller sans y parvenir. Les Monteillet, Tuccella, Errard, Perret et cie avaient encore de la ressource. Elles n’ont même pas eu à forcer leur talent pour clôturer en apothéose (32-26). 

Dimanche, c’est désormais la Hongrie qui se dresse sur leur route. Les joueuses magyares qui ont fortifié leur succès en demie face aux Pays Bas dans les dix dernières minutes (28-24) sont les championnes d’Europe en titre et auront la faveur du pronostic sur ce baisser de rideau dominical. « C’est sûr qu'elles sont favorites, conçoit Lilou Pintat mais on n’a pas l’intention de revenir avec l’argent. On n’a pas fait tout ce chemin pour tomber en finale ! L’an dernier, on a perdu d’un but contre les Hongroises (29-30 en tour préliminaire de l’Euro) et on sait que ce n’est pas une montagne infranchissable. »  Désormais, Grâce Zaadi, Laura Glauser, Pauline Coatanea, Coralie Lassource et la génération 92-93 qui étaient au Mondial 2012 en République Tchèque ne sont plus seules. Il y a douze ans, elles avaient atteint la finale et face à une formation suédoise plus forte, elles avaient remporté une bien belle médaille d’argent. La seule qui figurait au palmarès d’une équipe féminine juniors française. Une autre breloque viendra s’y rajouter. A Lilou Pintat et ses copines de déterminer la couleur du métal. 

A Skopje (Mac), Boris Trajkovski Arena, Demi-finale
France - Danemark         32-26 (MT : 16-14)
Arbitres : Mariana Garcia & Maria Ines Paolantoni (Argentine)

Evolution du score : 3-4 (5) 5-5 (10) 10-7 (15) 13-8 (20) 13-11 (25) 16-14 (MT) 18-16 (35) 21-18 (40) 23-19 (45) 25-21 (50) 29-23 (55) 32-26 (FIN)

France : Lehuault-Parc (8 ar./22) Tignon (4 ar./16) – Errard (3/3) Karamoko (3/3) Tuccella (3/3 dt 1/1 à 7m) Texier (2/2 dt 1/1 à 7m) Sissoko Dabo (1/1) Dury (2/3) Monteillet (3/4) Borg E. (5/12) Perret (3/6) Mbata (n.u) Colinot (0/1) Nkindanda (n.u) Pintat (4/4) Borg L. (3/6)

Le programme dominical 

match pour la 3ème place (14h45) : PAYS BAS - DANEMARK 

finale (17h30) : HONGRIE - FRANCE 

CM U20F La démonstration française ! 

Mondial

vendredi 28 juin 2024 - © Yves Michel

 4 min 10 de lecture

Elles sont en finale et elles le méritent tant elles ont maîtrisé ce 7ème et avant dernier match du Mondial. Les Tricolores n'ont jamais douté face au Danemark (32-26). Pour l'apothéose dominicale, elles retrouveront la Hongrie, archi favorite de l'épreuve. Les partenaires de Lilou Pintat ont contenu le défi physique des Nordiques, pris l'avantage dès la 10ème minute et imposé leur rythme et surtout leur efficacité défensive.

Les joueuses d’Eric Baradat ont avalé avec autant d’appétit que le 1er, leur 7ème plat de résistance d'une compétition qu’elles ont entamée le 19 juin dernier face à l’Espagne. Cette fois-ci face aux vice-championnes d’Europe et du Monde en titre. Une sacrée référence ! D'entrée, les Nordiques d'apparence plus massives ont tenté d’imposer le défi physique mais aussi le bras droit de l’arrière gauche Thestrup. Cela a fonctionné quelques minutes mais encore une fois, grâce à leur discipline et leur application en défense et leur jeu rapide, les Françaises ont donné le change. Et quand les filles du Danemark se sont montrées moins précises, incapables de passer le rideau de fer érigé par le bloc central tricolore ou surprendre Romane Lehuault-Parc dans sa cage, elles ont été en difficulté. Après vingt minutes sur le parquet nord-macédonien, les Françaises menaient de cinq longueurs. C’était sans compter sur l’arme fatale lancée par le coach danois. Une joueuse au nom prédestiné, Clara Bang. Rien ou presque ne va résister à la gauchère de Skanderborg. Entre son entrée et le début de la seconde période, elle va tromper à six reprises la vigilance adverse et ramener les siennes à une unité (16-15 à la 31ème). « Depuis le début de ce Mondial, on se concentre 80% sur nous et 20% sur l’adversaire, confesse Lilou Pintat (photo de tête), et on sait que notre force, c’est à la fois, notre confiance, notre plaisir et notre stabilité, donc pendant ce match, je n’ai jamais eu peur. Je savais qu’on était au niveau et la petite alerte, ça fait partie des soubresauts d’un match. Et c’est dans ces moments un peu plus durs, qu’on montre qu’on est une grande équipe. »  Les Bleuettes vont donc s’employer à remettre de l’ordre dans la maison. Par les fondamentaux. La défense avec une intraitable Enola Borg et la montée de balle. La qualité de ce groupe, c’est aussi l’homogénéité de son banc. Les changements n’impactent en rien le rendement. « On a un 7 de base mais on sait très bien que les rotations sont bénéfiques, valide la pivot de Dijon. Cela permet de faire souffler les cadres et dans les moments décisifs, être à 100%. On est 18 filles, toutes déterminées, chacune a été concernée depuis le début du Mondial, personne n'a été mis de côté. On a bossé dur, la manière dont on prépare nos matches nous coûte mais ça paye. » Les Tricolores ont concrétisé leur mainmise dans le dernier quart d’heure. Les Danoises ont gardé un vague espoir de recoller sans y parvenir. Les Monteillet, Tuccella, Errard, Perret et cie avaient encore de la ressource. Elles n’ont même pas eu à forcer leur talent pour clôturer en apothéose (32-26). 

Dimanche, c’est désormais la Hongrie qui se dresse sur leur route. Les joueuses magyares qui ont fortifié leur succès en demie face aux Pays Bas dans les dix dernières minutes (28-24) sont les championnes d’Europe en titre et auront la faveur du pronostic sur ce baisser de rideau dominical. « C’est sûr qu'elles sont favorites, conçoit Lilou Pintat mais on n’a pas l’intention de revenir avec l’argent. On n’a pas fait tout ce chemin pour tomber en finale ! L’an dernier, on a perdu d’un but contre les Hongroises (29-30 en tour préliminaire de l’Euro) et on sait que ce n’est pas une montagne infranchissable. »  Désormais, Grâce Zaadi, Laura Glauser, Pauline Coatanea, Coralie Lassource et la génération 92-93 qui étaient au Mondial 2012 en République Tchèque ne sont plus seules. Il y a douze ans, elles avaient atteint la finale et face à une formation suédoise plus forte, elles avaient remporté une bien belle médaille d’argent. La seule qui figurait au palmarès d’une équipe féminine juniors française. Une autre breloque viendra s’y rajouter. A Lilou Pintat et ses copines de déterminer la couleur du métal. 

A Skopje (Mac), Boris Trajkovski Arena, Demi-finale
France - Danemark         32-26 (MT : 16-14)
Arbitres : Mariana Garcia & Maria Ines Paolantoni (Argentine)

Evolution du score : 3-4 (5) 5-5 (10) 10-7 (15) 13-8 (20) 13-11 (25) 16-14 (MT) 18-16 (35) 21-18 (40) 23-19 (45) 25-21 (50) 29-23 (55) 32-26 (FIN)

France : Lehuault-Parc (8 ar./22) Tignon (4 ar./16) – Errard (3/3) Karamoko (3/3) Tuccella (3/3 dt 1/1 à 7m) Texier (2/2 dt 1/1 à 7m) Sissoko Dabo (1/1) Dury (2/3) Monteillet (3/4) Borg E. (5/12) Perret (3/6) Mbata (n.u) Colinot (0/1) Nkindanda (n.u) Pintat (4/4) Borg L. (3/6)

Le programme dominical 

match pour la 3ème place (14h45) : PAYS BAS - DANEMARK 

finale (17h30) : HONGRIE - FRANCE 

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