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Ivry et Créteil sauvés, Saran à la trappe

LMSL

vendredi 31 mai 2024 - © Yves Michel

 7 min 7 de lecture

Un final comme on aime. Où le titre pouvait encore basculer du côté de Paris ou de Nantes et où à Montpellier, un grand Monsieur tirait sa révérence après 30 ans passés dans le même club. Mais c'est le sort d'un des deux relégués se jouant sur deux rencontres qui a retenu notre attention. Et Ivry et Créteil ont fait le job. Saran pas du tout.

Léo Martinez peut boucler ses valises pour le Danemark et Nordsjaelland où il a signé pour les deux années à venir, l'esprit tranquille. Il quitte le club qui l'a vu grandir, en le laissant parmi l'élite. Mais la tâche ne s'annonçait pas facile. Des trois formations qui risquaient d'accompagner Dijon sur le chemin de la Proligue, l'US Ivry (15è) était celle qui partait avec le moins d'atouts. Elle n'avait plus gagné le moindre match depuis 70 jours et 9 rencontres, elle se présentait à Saran (13è) amoindrie. Si Aymeric Zaepfel et Dylan Garain étaient blessés, il avait été décidé dans la semaine que Lucas Petit et Antonin Mohamed ne ferait pas partie du groupe. Pour leur éviter une trop grande pression au cas où... Les deux joueurs ayant choisi de quitter le Val-de-Marne et rallier dès cet été... Saran. Léo Martinez toujours lui avait trouvé les mots justes pour tracer la feuille de route idéale. "On doit gagner et c'est tout. On ne dépendra ainsi de personne. Il n'y a plus de calculs à faire." Le résultat du match dans le Loiret était important mais il ne fallait pas perdre de vue, ce qu'allait réaliser Créteil (14è), l'autre mal classé à Cesson. 

Sauf que les Franciliens ont pénétré sur le parquet du palais des sports d'Orléans avec la rage de tout bousculer sur leur passage. Pied sur l'accélérateur en espérant pouvoir bien se stabiliser dans les virages. Dans le rôle de l'airbag, il y avait Mate Sunjic dans les cages. Au 6ème arrêt du Croate, Ivry avait fait un large break depuis longtemps (4-7). A 300 km plus à l'ouest, la Glaz Arena vibrait tout autant. Mais les débats étaient très serrés. Cesson avait pris l'avantage (+2) aussitôt effacé par des Cristoliens qui comme leur voisin val-de-marnais avaient un sacré coup à tenter. Les Saranais eux, se montraient mal inspirés, amorphes comme éloignés du drame qui se jouait devant eux et dont ils n'étaient plus acteurs mais simples spectateurs. Sur le banc ivryen, Didier Dinart avait enfilé son costume de sémaphore. L'écart va faire un bond (6-14 à la 21è) obligeant Jérémy Roussel à prendre son 2ème temps mort. Ce bonus de huit longueurs, les Val-de-Marnais vont le conserver pour rallier la pause confortablement (10-17). A Cesson, Créteil avait maintenu le cap grâce notamment à Todor Jandric son ultime rempart (17-17). Au retour aux vestiaires, Saran était relégué à l'étage inférieur. 


Il était évident que la situation ne pourrait en rester là. Et dès la reprise, William Accambray va sonner la charge. Héroïque ? Pas encore. Ivry va encaisser un 5-1 et ne plus avoir que trois unités d'avance; Si Sunjic (crédité de 9 parades dans les trente 1ères minutes) se faisait soudainement très discret, en face, son compatriote Yvan Panjan avait fait preuve d'autorité. En Bretagne, Cessonnais et Cristoliens s'accomodaient du mano a mano. A toi, à moi, chez les Franciliens, le duo espagnol Barbeito-Lopez (ce dernier, photo ci-dessus) animait le front de l'attaque. Au palais des sports d'Orléans, le bras droit de William Accambray était en surchauffe et David Bernard ne pouvait rien y faire (18-19 à la 45è). Le jeune gardien ivryen va se montrer déterminant au bon moment. Il va repousser par deux fois, la balle de l'égalisation, face à Mamdouh et l'inévitable Accambray. Il restait un peu moins d'un quart d'heure et tout était possible pour Saran. Tout comme pour Cesson et Créteil. Sauf que chez les amateurs de galette-saucisse, les Cristoliens étaient en mauvaise posture. Tabarand venait de stopper la trajectoire de Deen et à moins de 5', la situation avec deux buts à remonter, ne plaidait pas en faveur du maintien. Même en cas de défaite de Saran. Il faudra deux initiatives de Barbeito et de Rigault pour renverser la tendance et arracher la parité (32-32) synonyme de sauvetage. "Ce n'était pas le meilleur scénario, reconnait Valentin Aman, le pivot et capitaine de l'USC. Mais on y est allé avec les tripes et au fil des minutes, j'ai senti qu'il y avait une volonté de ne pas lâcher l'affaire. C'est ce qu'on a gardé jusqu'au bout. On avait la capacité de se battre et faire un résultat." A Orléans, point de salut pour les locataires des lieux. Ivry ne s'était pas écroulé et surtout avait maintenu la pression. Un match de guerriers Conclu avec cet état d'esprit. A la 58ème, la cause était attendue. L'US Ivry avait ruiné les espoirs du promu de l'été dernier et s'offrait le droit de poursuivre le festin à la table des grands (27-29). 



François Lequeux... quand l'émotion prend le dessus...

Vous revenez de loin... le scénario avant le match ne vous était pas favorable...
C'est le moins qu'on puisse dire. On avait fait les stats et la possibilité que Saran descende, avoisinnait les 10-12%. C'est un groupe resserré, déterminé qui s'est présenté avec des joueurs qui se projetaient déjà sur la saison prochaine, qui avaient envie d'être maîtres de leur destin. Il y avait du coeur ce soir et même quand pendant dix minutes, on ne marque plus un but, la défense et tous les gars se sont montrés solidaires. 

C'est une fierté pour le président que tu es ? 
Evidemment. On va repartir pour la 66ème saison en D1, constante inégalée et très certainement inégalable. C'est historique pour le club mais aussi pour le hand en général de savoir qu'il y a encore des clubs formateurs, pas forcément dans une dimension marchande mais d'émancipation en lien avec son  territoire. 

On sent beaucoup d'émotion...
Oui parce qu'on a eu chaud aux fesses, on s'est cru beaux à un moment, on voyait Créteil en difficulté, en pensant qu'on allait terminer tranquillement la saison il y a 4-5 journées, pour finalement arriver à cette finale. Cela fait sept ans que je suis président, c'est toujours aussi dur, je ne sais pas combien de temps je vais tenir mais quand tu vis ça, c'est énorme. 

Un symbole, Léo Martinez*, 13 saisons au club va tenter une nouvelle aventure...
Il a fait un choix réfléchi, il m'en a fait part en début d'année, on aurait aimé continuer un bout de chemin ensemble. Après, avec Alice sa femme, joueuse à Paris 92, ils ont fait ce choix de partir au Danemark. Je lui ai dit que cela m'attristait beaucoup, que cela nous mettait dans l'embarras mais qu'on était très heureux pour lui. Il reste un enfant du club et il sera toujours le bienvenu chez lui. Comme tous ceux qui nous quittent. Ivry est un club profondément humain. 

* Léo Martinez peut s'inspirer de l'exemple de Noah Gaudin. Le champion du Monde U21 s'est exilé au Danemark en 2020. Il a passé trois saisons au club de Sonderjyske où il a véritablement marqué les esprits sur le poste de demi-centre. L'été dernier, son parcours a pris une autre dimension à Skjern. Ligue Européenne, demi-finale de la Ligue danoise et surtout 6ème meilleur buteur. La formation que rejoint le désormais ex Ivryen, Nordsjaelland a frisé la correctionnelle, en évitant de peu la relégation. 



"Merci Niko" ont clamé les 14 840 spectateurs de l'Arena de Bercy. Au fait, Paris est champion pour la 11ème fois de sn histoire qatarie (10ème consécutif). Le succès face à Aix (39-36) a suffi pour que le PSG devance Nantes vainqueur de Nîmes (36-32). Nikola Karabatic a reçu un hommage à la hauteur de son palmarès et de son talent. Sous les yeux de Lala sa maman, de Géraldine sa compagne et d'Alek et Nora, ses enfants. C'est le tennisman n°1 mondial Novak Djokovic, spectateur attentif de la rencontre qui a apporté le trophée. Il avait pu auparavant converser avec le joueur français. 



A Montpellier, c'est à un Monsieur né voilà 63 ans dans le département du Gard voisin que Bougnol a rendu hommage "Merci Patrice" et ces photos prises par un spectateur passionné sur son smartphone depuis les gradins.... Accessoirement, Montpellier a battu une équipe de Toulouse déjà à la plage (33-25). Mais qui termine 4ème du championnat. 

Ivry et Créteil sauvés, Saran à la trappe 

LMSL

vendredi 31 mai 2024 - © Yves Michel

 7 min 7 de lecture

Un final comme on aime. Où le titre pouvait encore basculer du côté de Paris ou de Nantes et où à Montpellier, un grand Monsieur tirait sa révérence après 30 ans passés dans le même club. Mais c'est le sort d'un des deux relégués se jouant sur deux rencontres qui a retenu notre attention. Et Ivry et Créteil ont fait le job. Saran pas du tout.

Léo Martinez peut boucler ses valises pour le Danemark et Nordsjaelland où il a signé pour les deux années à venir, l'esprit tranquille. Il quitte le club qui l'a vu grandir, en le laissant parmi l'élite. Mais la tâche ne s'annonçait pas facile. Des trois formations qui risquaient d'accompagner Dijon sur le chemin de la Proligue, l'US Ivry (15è) était celle qui partait avec le moins d'atouts. Elle n'avait plus gagné le moindre match depuis 70 jours et 9 rencontres, elle se présentait à Saran (13è) amoindrie. Si Aymeric Zaepfel et Dylan Garain étaient blessés, il avait été décidé dans la semaine que Lucas Petit et Antonin Mohamed ne ferait pas partie du groupe. Pour leur éviter une trop grande pression au cas où... Les deux joueurs ayant choisi de quitter le Val-de-Marne et rallier dès cet été... Saran. Léo Martinez toujours lui avait trouvé les mots justes pour tracer la feuille de route idéale. "On doit gagner et c'est tout. On ne dépendra ainsi de personne. Il n'y a plus de calculs à faire." Le résultat du match dans le Loiret était important mais il ne fallait pas perdre de vue, ce qu'allait réaliser Créteil (14è), l'autre mal classé à Cesson. 

Sauf que les Franciliens ont pénétré sur le parquet du palais des sports d'Orléans avec la rage de tout bousculer sur leur passage. Pied sur l'accélérateur en espérant pouvoir bien se stabiliser dans les virages. Dans le rôle de l'airbag, il y avait Mate Sunjic dans les cages. Au 6ème arrêt du Croate, Ivry avait fait un large break depuis longtemps (4-7). A 300 km plus à l'ouest, la Glaz Arena vibrait tout autant. Mais les débats étaient très serrés. Cesson avait pris l'avantage (+2) aussitôt effacé par des Cristoliens qui comme leur voisin val-de-marnais avaient un sacré coup à tenter. Les Saranais eux, se montraient mal inspirés, amorphes comme éloignés du drame qui se jouait devant eux et dont ils n'étaient plus acteurs mais simples spectateurs. Sur le banc ivryen, Didier Dinart avait enfilé son costume de sémaphore. L'écart va faire un bond (6-14 à la 21è) obligeant Jérémy Roussel à prendre son 2ème temps mort. Ce bonus de huit longueurs, les Val-de-Marnais vont le conserver pour rallier la pause confortablement (10-17). A Cesson, Créteil avait maintenu le cap grâce notamment à Todor Jandric son ultime rempart (17-17). Au retour aux vestiaires, Saran était relégué à l'étage inférieur. 


Il était évident que la situation ne pourrait en rester là. Et dès la reprise, William Accambray va sonner la charge. Héroïque ? Pas encore. Ivry va encaisser un 5-1 et ne plus avoir que trois unités d'avance; Si Sunjic (crédité de 9 parades dans les trente 1ères minutes) se faisait soudainement très discret, en face, son compatriote Yvan Panjan avait fait preuve d'autorité. En Bretagne, Cessonnais et Cristoliens s'accomodaient du mano a mano. A toi, à moi, chez les Franciliens, le duo espagnol Barbeito-Lopez (ce dernier, photo ci-dessus) animait le front de l'attaque. Au palais des sports d'Orléans, le bras droit de William Accambray était en surchauffe et David Bernard ne pouvait rien y faire (18-19 à la 45è). Le jeune gardien ivryen va se montrer déterminant au bon moment. Il va repousser par deux fois, la balle de l'égalisation, face à Mamdouh et l'inévitable Accambray. Il restait un peu moins d'un quart d'heure et tout était possible pour Saran. Tout comme pour Cesson et Créteil. Sauf que chez les amateurs de galette-saucisse, les Cristoliens étaient en mauvaise posture. Tabarand venait de stopper la trajectoire de Deen et à moins de 5', la situation avec deux buts à remonter, ne plaidait pas en faveur du maintien. Même en cas de défaite de Saran. Il faudra deux initiatives de Barbeito et de Rigault pour renverser la tendance et arracher la parité (32-32) synonyme de sauvetage. "Ce n'était pas le meilleur scénario, reconnait Valentin Aman, le pivot et capitaine de l'USC. Mais on y est allé avec les tripes et au fil des minutes, j'ai senti qu'il y avait une volonté de ne pas lâcher l'affaire. C'est ce qu'on a gardé jusqu'au bout. On avait la capacité de se battre et faire un résultat." A Orléans, point de salut pour les locataires des lieux. Ivry ne s'était pas écroulé et surtout avait maintenu la pression. Un match de guerriers Conclu avec cet état d'esprit. A la 58ème, la cause était attendue. L'US Ivry avait ruiné les espoirs du promu de l'été dernier et s'offrait le droit de poursuivre le festin à la table des grands (27-29). 



François Lequeux... quand l'émotion prend le dessus...

Vous revenez de loin... le scénario avant le match ne vous était pas favorable...
C'est le moins qu'on puisse dire. On avait fait les stats et la possibilité que Saran descende, avoisinnait les 10-12%. C'est un groupe resserré, déterminé qui s'est présenté avec des joueurs qui se projetaient déjà sur la saison prochaine, qui avaient envie d'être maîtres de leur destin. Il y avait du coeur ce soir et même quand pendant dix minutes, on ne marque plus un but, la défense et tous les gars se sont montrés solidaires. 

C'est une fierté pour le président que tu es ? 
Evidemment. On va repartir pour la 66ème saison en D1, constante inégalée et très certainement inégalable. C'est historique pour le club mais aussi pour le hand en général de savoir qu'il y a encore des clubs formateurs, pas forcément dans une dimension marchande mais d'émancipation en lien avec son  territoire. 

On sent beaucoup d'émotion...
Oui parce qu'on a eu chaud aux fesses, on s'est cru beaux à un moment, on voyait Créteil en difficulté, en pensant qu'on allait terminer tranquillement la saison il y a 4-5 journées, pour finalement arriver à cette finale. Cela fait sept ans que je suis président, c'est toujours aussi dur, je ne sais pas combien de temps je vais tenir mais quand tu vis ça, c'est énorme. 

Un symbole, Léo Martinez*, 13 saisons au club va tenter une nouvelle aventure...
Il a fait un choix réfléchi, il m'en a fait part en début d'année, on aurait aimé continuer un bout de chemin ensemble. Après, avec Alice sa femme, joueuse à Paris 92, ils ont fait ce choix de partir au Danemark. Je lui ai dit que cela m'attristait beaucoup, que cela nous mettait dans l'embarras mais qu'on était très heureux pour lui. Il reste un enfant du club et il sera toujours le bienvenu chez lui. Comme tous ceux qui nous quittent. Ivry est un club profondément humain. 

* Léo Martinez peut s'inspirer de l'exemple de Noah Gaudin. Le champion du Monde U21 s'est exilé au Danemark en 2020. Il a passé trois saisons au club de Sonderjyske où il a véritablement marqué les esprits sur le poste de demi-centre. L'été dernier, son parcours a pris une autre dimension à Skjern. Ligue Européenne, demi-finale de la Ligue danoise et surtout 6ème meilleur buteur. La formation que rejoint le désormais ex Ivryen, Nordsjaelland a frisé la correctionnelle, en évitant de peu la relégation. 



"Merci Niko" ont clamé les 14 840 spectateurs de l'Arena de Bercy. Au fait, Paris est champion pour la 11ème fois de sn histoire qatarie (10ème consécutif). Le succès face à Aix (39-36) a suffi pour que le PSG devance Nantes vainqueur de Nîmes (36-32). Nikola Karabatic a reçu un hommage à la hauteur de son palmarès et de son talent. Sous les yeux de Lala sa maman, de Géraldine sa compagne et d'Alek et Nora, ses enfants. C'est le tennisman n°1 mondial Novak Djokovic, spectateur attentif de la rencontre qui a apporté le trophée. Il avait pu auparavant converser avec le joueur français. 



A Montpellier, c'est à un Monsieur né voilà 63 ans dans le département du Gard voisin que Bougnol a rendu hommage "Merci Patrice" et ces photos prises par un spectateur passionné sur son smartphone depuis les gradins.... Accessoirement, Montpellier a battu une équipe de Toulouse déjà à la plage (33-25). Mais qui termine 4ème du championnat. 

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#30 Montpellier Toulouse 33 25 31/05/2024 20:45
#30 Chambéry Dunkerque 28 27 31/05/2024 20:45
#30 Paris Aix en Provence 39 36 31/05/2024 20:45
#30 Cesson Créteil 32 32 31/05/2024 20:45
#30 St Raphael Chartres 35 35 31/05/2024 20:45
#30 Saran Ivry 27 29 31/05/2024 20:45
#30 Nantes Nîmes 36 32 31/05/2024 20:45
#30 Limoges Dijon 37 29 31/05/2024 20:45

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
Aucune journée supplémentaire

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Paris 55 30 27 1 2
2 Nantes 54 30 26 2 2
3 Montpellier 48 30 23 2 5
4 Toulouse 39 30 18 3 9
5 Limoges 36 30 16 4 10
6 Chambéry 32 30 15 2 13
7 Nîmes 32 30 16 0 14
8 Aix en Provence 30 30 15 0 15
9 St Raphael 28 30 11 6 13
10 Dunkerque 26 30 12 2 16
11 Cesson 23 30 10 3 17
12 Chartres 20 30 9 2 19
13 Ivry 16 30 7 2 21
14 Créteil 16 30 5 6 19
15 Saran 15 30 6 3 21
16 Dijon 10 30 4 2 24