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Toulouse, champion de France... des pauvres

LMSL

jeudi 30 mai 2024 - © Yves Michel

 7 min 36 de lecture

Avec le 12ème budget de l'élite et une 4ème place au classement, le Fénix Toulouse peut être fier de sa saison. Les pépins annoncés ont été déjoués, les faiblesses, compensées. Et voilà le club haut-garonnais invité une nouvelle fois à participer à la Ligue Européenne. Ses recettes sont simples. Trouver la bonne alchimie au sein d'un effectif géré de main de maître par Danijel Andjelkovic.

Si Limoges (promu parmi l’élite en 2020) a réalisé une excellente saison, terminant à la 5ème place devant Nîmes et décrochant un ticket pour le tour préliminaire de la Ligue Européenne, le parcours de Toulouse, le 4ème est tout simplement exemplaire. C’est le meilleur classement des Hauts-Garonnais depuis 1998. Cette année-là, coachés par un certain Claude Onesta, ils avaient terminé 3ème et avaient remporté la Coupe de France. Si les PSG, Nantes, Montpellier mais également Aix, Nîmes et Limoges caracolent en tête des budgets de la Starligue, le Fenix lui, pointe dans ce domaine, en 12ème position. Ce qui fait dire avec un certain amusement à son président Philippe Dallard, que son équipe est depuis quelques années, « championne de France des pauvres. » Dans la ville rose, le club trouve les bons ingrédients pour recruter juste et imprimer une certaine régularité dans les résultats. Symbole de cette réussite, Danijel Andjelkovic. Meneur de jeu toulousain entre 2010 et 2016, adjoint de Philippe Gardent dès 2015, il vole de ses propres ailes depuis trois ans. Et à titre individuel, le technicien serbe a plutôt bien réussi puisqu’au terme de ses deux dernières saisons, il a été désigné meilleur entraîneur de Starligue. Et il est encore nommé, cette année, aux côtés cette fois, de Greg Cojean et Patrice Canayer.  

Quelle est la recette avec un effectif qui n’est pas le plus fort de France ? 
Ce sont de bons joueurs, vrais, entiers, il y a une belle alchimie et une belle entente au sein du groupe. Le président ne nous a jamais mis la pression du résultat. En début de saison, on s’était dit que si on terminait 6ème, c’était déjà pas mal. On enchaine 10 succès en 11 matches et soyons honnêtes, nous profitons aussi des pépins physiques rencontrés par Chambéry et Nîmes, nos rivaux immédiats. 

Vous n’avez pas été épargné avec la blessure de Maxime Gilbert…
Oui en plus, on avait recruté sur le poste de demi-centre, un jeune Suédois (Casper Kall) et on voulait que ‘’Max’’ qui est le pilier de notre attaque, l’aide à s’intégrer. On a du responsabiliser Casper et avec tout ce qu'il découvrait, il s'en est plutôt bien sorti. On a aussi redistribué les rôles en défense. L’arrivée de ‘’Gaby’’ Nyembo nous a apporté plus de stabilité et de solidarité dans ce secteur. Le changement, c’est aussi sur le plan mental. La saison précédente, on avait réalisé des super résultats contre les gros mais on n’avait pas été assez rigoureux face à d’autres, sans doute, plus à notre portée. On a tiré les leçons et dès qu’on s’est installé à la 4ème place, on a su s’y maintenir. 

Ce vendredi, c’est la der à Montpellier. C’est aussi la der de Patrice Canayer. 
Tu ne peux pas trouver quelqu’un plus handball que lui. Il a toujours maintenu un niveau d’exigence et ça c’est bluffant. Ce n’est pas un hasard si les résultats de Montpellier sont ce qu’ils sont. Patrice est inspirant à 100% sur sa façon de travailler, sur sa rigueur, sur ce qu’il demande aux joueurs, sur l’innovation aussi. Pour moi, c’est un symbole. 

Tu ne resteras pas 30 ans à Toulouse. Comment vois-tu la suite ? 

C’est donc ma 3ème année comme coach. Ce qui m’intéresse le plus, est de voir jusqu’où je peux aller avec Toulouse. Ce club monte en puissance depuis plusieurs années. Et pas uniquement dans le sportif. J’ai toujours envie d’aller encore de l’avant avec le Fénix. Quand ça commencera à décliner, je me pencherai sur mon futur. Ce sera la fin d’un cycle et il sera temps d’aller voir ailleurs. 



Ayyoub Abdi va laisser un grand vide 

A l’issue de cette saison, ils sont quatre dans le groupe pro à quitter le Fenix. Le gardien Teodor Paul rentre en Slovaquie, le pivot suédois Fredric Pettersson arrête sa carrière, l’arrière polyvalent Baptiste Briet (frère cadet de Thibaud) a signé jusqu’en 2026 à Pontault-Combault et Ayyoub Abdi bascule dans une autre dimension. A Nantes et en Ligue des Champions. « C’était mon rêve d’évoluer un jour à ce niveau, valide le gaucher algérien. Peut-être que j’aurais moins de temps de jeu qu’à Toulouse mais je ne suis pas stressé. La concurrence stimule et cela ne me dérange pas que sur le même poste, il y ait des joueurs très forts. Avec tous les matches qu’on aura à disputer, le coach aura besoin de tout le monde. » Après cinq saisons sur les bords de la Garonne et plus de 500 buts inscrits en championnat, il a fait l’unanimité au sein du collectif mais également dans l’environnement du club. « Franchement, j’ai mal au cœur de partir. J’ai senti que je progressais d’année en année et là, c’est le moment idéal pour tenter une nouvelle aventure. Je laisse des amis à Toulouse mais aussi une équipe qui termine 4ème et qualifiée pour l’autre coupe d’Europe. Je suis vraiment fier de ce qu’on a fait. Quand je suis arrivé ici (en août 2019) en provenance de Grenoble (qui venait d’être rétrogradé en N1), pas grand monde ne croyait en moi. J'avais fait un court passage à Aix dont je n'avais pas gardé un très bon souvenir. Mais dès les 1ers mois, ici, ils ont pris vraiment soin de moi et j’ai pu rendre aux coaches toute la confiance qu’ils avaient placée en moi. Sans Toulouse, je ne sais pas si j’aurais atteint le niveau qui est aujourd’hui le mien. » Ayyoub Abdi s’est engagé avec Nantes jusqu’en 2027. Il aura 30 ans passés. La ville rose, son club handball et ses supporters seront toujours là pour l’accueillir à nouveau. « Mais avant, insiste-t-il tout sourire, il me faut gagner un… non, plusieurs titres, ce que je n’ai jamais fait. » Au Fenix, il va laisser un vide et devrait être numériquement remplacé par un joueur de 23 ans, Uros Kojadinovic en provenance du Partizan de Belgrade. Le jeune Serbe est présenté comme une étoile montante. Avec près de 200 unités au compteur, il vient de terminer meilleur buteur de son championnat. Encore une trouvaille du "sorcier" Andjelkovic. Toulouse a aussi recruté un gardien (le Suédois de Sävehof, Simon Möller - 23 ans) et un pivot (le Polonais de Bergischer en Bundesliga, Antoni Doniecki - 22 ans). Autre recrue, de choix, le demi-centre espagnol Niko Mindegia (35 ans) passé notamment par Chambéry entre 2017 et 2019 et qui évoluait cette saison, chez les Polonais de Plock. 



En championnat... un final délirant 

Qui aurait pensé que Paris et Nantes aient leur destin encore lié, une heure avant la fin de l’ultime journée ?  Il y a six ans, c’est grâce à une meilleure différence de 4 buts que le PSG avait été sacré champion aux dépens de Montpellier, les deux équipes totalisant 45 pts. La situation s’était figée lors de l’avant dernière journée. Montpellier qui en mars possédait une avance conséquente, avait concédé trois revers et permis aux Parisiens de revenir à hauteur et de s’installer en tête grâce au GAP. Cette année, la défaite du PSG à domicile face à Nîmes le 19 mai, a tout remis en question.  Ce vendredi, l’équation est simple. Pour réussir son improbable coup, Nantes doit s’imposer face à Nîmes et compter sur une défaite de son rival face à Aix. Pour la der de Nikola Karabatic, qui plus est dans l’écrin de Bercy, cela semble illusoire. Les Provençaux n’ont aucune place à gagner mais peuvent encore être dépassés par Saint Raphaël. 

C’est en bas de classement que trois équipes vont marcher sur des braises. Si Dijon est condamné depuis quelques journées à revoir la Proligue dès septembre, Ivry (14 pts), Créteil (15 pts) et Saran (15 pts) sont sur la sellette. Le match sous tension aura lieu dans le Loiret puisque Saran accueille Ivry. Les partenaires de Léo Martinez (notre photo ci-dessus) n’ont empoché qu’un seul point lors de leurs huit dernières confrontations. Saran s’est offert une planche de salut en allant s’imposer à Toulouse et vendredi dernier à Chartres. Tout est possible mais un nul ou un succès mettrait Saran hors d'atteinte. Deux des trois formations concernées peuvent se retrouver ex aequo à la 15è place et seraient départagées soit à la différence particulière de buts, soit au plus grand nombre de buts marqués à l'extérieur dans les matches les ayant opposées. Et dans ce cas, Créteil qui se déplace à Cesson, serait en mauvaise posture. 

 Egalité de points entre 

 aller

 retour

 passe

 Saran et Créteil

 28-28 à Saran

 31-31 à Créteil

 SARAN

 Créteil et Ivry

 +3 pour Ivry

 +1 pour Créteil

 IVRY

Toulouse, champion de France... des pauvres  

LMSL

jeudi 30 mai 2024 - © Yves Michel

 7 min 36 de lecture

Avec le 12ème budget de l'élite et une 4ème place au classement, le Fénix Toulouse peut être fier de sa saison. Les pépins annoncés ont été déjoués, les faiblesses, compensées. Et voilà le club haut-garonnais invité une nouvelle fois à participer à la Ligue Européenne. Ses recettes sont simples. Trouver la bonne alchimie au sein d'un effectif géré de main de maître par Danijel Andjelkovic.

Si Limoges (promu parmi l’élite en 2020) a réalisé une excellente saison, terminant à la 5ème place devant Nîmes et décrochant un ticket pour le tour préliminaire de la Ligue Européenne, le parcours de Toulouse, le 4ème est tout simplement exemplaire. C’est le meilleur classement des Hauts-Garonnais depuis 1998. Cette année-là, coachés par un certain Claude Onesta, ils avaient terminé 3ème et avaient remporté la Coupe de France. Si les PSG, Nantes, Montpellier mais également Aix, Nîmes et Limoges caracolent en tête des budgets de la Starligue, le Fenix lui, pointe dans ce domaine, en 12ème position. Ce qui fait dire avec un certain amusement à son président Philippe Dallard, que son équipe est depuis quelques années, « championne de France des pauvres. » Dans la ville rose, le club trouve les bons ingrédients pour recruter juste et imprimer une certaine régularité dans les résultats. Symbole de cette réussite, Danijel Andjelkovic. Meneur de jeu toulousain entre 2010 et 2016, adjoint de Philippe Gardent dès 2015, il vole de ses propres ailes depuis trois ans. Et à titre individuel, le technicien serbe a plutôt bien réussi puisqu’au terme de ses deux dernières saisons, il a été désigné meilleur entraîneur de Starligue. Et il est encore nommé, cette année, aux côtés cette fois, de Greg Cojean et Patrice Canayer.  

Quelle est la recette avec un effectif qui n’est pas le plus fort de France ? 
Ce sont de bons joueurs, vrais, entiers, il y a une belle alchimie et une belle entente au sein du groupe. Le président ne nous a jamais mis la pression du résultat. En début de saison, on s’était dit que si on terminait 6ème, c’était déjà pas mal. On enchaine 10 succès en 11 matches et soyons honnêtes, nous profitons aussi des pépins physiques rencontrés par Chambéry et Nîmes, nos rivaux immédiats. 

Vous n’avez pas été épargné avec la blessure de Maxime Gilbert…
Oui en plus, on avait recruté sur le poste de demi-centre, un jeune Suédois (Casper Kall) et on voulait que ‘’Max’’ qui est le pilier de notre attaque, l’aide à s’intégrer. On a du responsabiliser Casper et avec tout ce qu'il découvrait, il s'en est plutôt bien sorti. On a aussi redistribué les rôles en défense. L’arrivée de ‘’Gaby’’ Nyembo nous a apporté plus de stabilité et de solidarité dans ce secteur. Le changement, c’est aussi sur le plan mental. La saison précédente, on avait réalisé des super résultats contre les gros mais on n’avait pas été assez rigoureux face à d’autres, sans doute, plus à notre portée. On a tiré les leçons et dès qu’on s’est installé à la 4ème place, on a su s’y maintenir. 

Ce vendredi, c’est la der à Montpellier. C’est aussi la der de Patrice Canayer. 
Tu ne peux pas trouver quelqu’un plus handball que lui. Il a toujours maintenu un niveau d’exigence et ça c’est bluffant. Ce n’est pas un hasard si les résultats de Montpellier sont ce qu’ils sont. Patrice est inspirant à 100% sur sa façon de travailler, sur sa rigueur, sur ce qu’il demande aux joueurs, sur l’innovation aussi. Pour moi, c’est un symbole. 

Tu ne resteras pas 30 ans à Toulouse. Comment vois-tu la suite ? 

C’est donc ma 3ème année comme coach. Ce qui m’intéresse le plus, est de voir jusqu’où je peux aller avec Toulouse. Ce club monte en puissance depuis plusieurs années. Et pas uniquement dans le sportif. J’ai toujours envie d’aller encore de l’avant avec le Fénix. Quand ça commencera à décliner, je me pencherai sur mon futur. Ce sera la fin d’un cycle et il sera temps d’aller voir ailleurs. 



Ayyoub Abdi va laisser un grand vide 

A l’issue de cette saison, ils sont quatre dans le groupe pro à quitter le Fenix. Le gardien Teodor Paul rentre en Slovaquie, le pivot suédois Fredric Pettersson arrête sa carrière, l’arrière polyvalent Baptiste Briet (frère cadet de Thibaud) a signé jusqu’en 2026 à Pontault-Combault et Ayyoub Abdi bascule dans une autre dimension. A Nantes et en Ligue des Champions. « C’était mon rêve d’évoluer un jour à ce niveau, valide le gaucher algérien. Peut-être que j’aurais moins de temps de jeu qu’à Toulouse mais je ne suis pas stressé. La concurrence stimule et cela ne me dérange pas que sur le même poste, il y ait des joueurs très forts. Avec tous les matches qu’on aura à disputer, le coach aura besoin de tout le monde. » Après cinq saisons sur les bords de la Garonne et plus de 500 buts inscrits en championnat, il a fait l’unanimité au sein du collectif mais également dans l’environnement du club. « Franchement, j’ai mal au cœur de partir. J’ai senti que je progressais d’année en année et là, c’est le moment idéal pour tenter une nouvelle aventure. Je laisse des amis à Toulouse mais aussi une équipe qui termine 4ème et qualifiée pour l’autre coupe d’Europe. Je suis vraiment fier de ce qu’on a fait. Quand je suis arrivé ici (en août 2019) en provenance de Grenoble (qui venait d’être rétrogradé en N1), pas grand monde ne croyait en moi. J'avais fait un court passage à Aix dont je n'avais pas gardé un très bon souvenir. Mais dès les 1ers mois, ici, ils ont pris vraiment soin de moi et j’ai pu rendre aux coaches toute la confiance qu’ils avaient placée en moi. Sans Toulouse, je ne sais pas si j’aurais atteint le niveau qui est aujourd’hui le mien. » Ayyoub Abdi s’est engagé avec Nantes jusqu’en 2027. Il aura 30 ans passés. La ville rose, son club handball et ses supporters seront toujours là pour l’accueillir à nouveau. « Mais avant, insiste-t-il tout sourire, il me faut gagner un… non, plusieurs titres, ce que je n’ai jamais fait. » Au Fenix, il va laisser un vide et devrait être numériquement remplacé par un joueur de 23 ans, Uros Kojadinovic en provenance du Partizan de Belgrade. Le jeune Serbe est présenté comme une étoile montante. Avec près de 200 unités au compteur, il vient de terminer meilleur buteur de son championnat. Encore une trouvaille du "sorcier" Andjelkovic. Toulouse a aussi recruté un gardien (le Suédois de Sävehof, Simon Möller - 23 ans) et un pivot (le Polonais de Bergischer en Bundesliga, Antoni Doniecki - 22 ans). Autre recrue, de choix, le demi-centre espagnol Niko Mindegia (35 ans) passé notamment par Chambéry entre 2017 et 2019 et qui évoluait cette saison, chez les Polonais de Plock. 



En championnat... un final délirant 

Qui aurait pensé que Paris et Nantes aient leur destin encore lié, une heure avant la fin de l’ultime journée ?  Il y a six ans, c’est grâce à une meilleure différence de 4 buts que le PSG avait été sacré champion aux dépens de Montpellier, les deux équipes totalisant 45 pts. La situation s’était figée lors de l’avant dernière journée. Montpellier qui en mars possédait une avance conséquente, avait concédé trois revers et permis aux Parisiens de revenir à hauteur et de s’installer en tête grâce au GAP. Cette année, la défaite du PSG à domicile face à Nîmes le 19 mai, a tout remis en question.  Ce vendredi, l’équation est simple. Pour réussir son improbable coup, Nantes doit s’imposer face à Nîmes et compter sur une défaite de son rival face à Aix. Pour la der de Nikola Karabatic, qui plus est dans l’écrin de Bercy, cela semble illusoire. Les Provençaux n’ont aucune place à gagner mais peuvent encore être dépassés par Saint Raphaël. 

C’est en bas de classement que trois équipes vont marcher sur des braises. Si Dijon est condamné depuis quelques journées à revoir la Proligue dès septembre, Ivry (14 pts), Créteil (15 pts) et Saran (15 pts) sont sur la sellette. Le match sous tension aura lieu dans le Loiret puisque Saran accueille Ivry. Les partenaires de Léo Martinez (notre photo ci-dessus) n’ont empoché qu’un seul point lors de leurs huit dernières confrontations. Saran s’est offert une planche de salut en allant s’imposer à Toulouse et vendredi dernier à Chartres. Tout est possible mais un nul ou un succès mettrait Saran hors d'atteinte. Deux des trois formations concernées peuvent se retrouver ex aequo à la 15è place et seraient départagées soit à la différence particulière de buts, soit au plus grand nombre de buts marqués à l'extérieur dans les matches les ayant opposées. Et dans ce cas, Créteil qui se déplace à Cesson, serait en mauvaise posture. 

 Egalité de points entre 

 aller

 retour

 passe

 Saran et Créteil

 28-28 à Saran

 31-31 à Créteil

 SARAN

 Créteil et Ivry

 +3 pour Ivry

 +1 pour Créteil

 IVRY

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#30 Montpellier Toulouse 33 25 31/05/2024 20:45
#30 Chambéry Dunkerque 28 27 31/05/2024 20:45
#30 Paris Aix en Provence 39 36 31/05/2024 20:45
#30 Cesson Créteil 32 32 31/05/2024 20:45
#30 St Raphael Chartres 35 35 31/05/2024 20:45
#30 Saran Ivry 27 29 31/05/2024 20:45
#30 Nantes Nîmes 36 32 31/05/2024 20:45
#30 Limoges Dijon 37 29 31/05/2024 20:45

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
Aucune journée supplémentaire

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Paris 55 30 27 1 2
2 Nantes 54 30 26 2 2
3 Montpellier 48 30 23 2 5
4 Toulouse 39 30 18 3 9
5 Limoges 36 30 16 4 10
6 Chambéry 32 30 15 2 13
7 Nîmes 32 30 16 0 14
8 Aix en Provence 30 30 15 0 15
9 St Raphael 28 30 11 6 13
10 Dunkerque 26 30 12 2 16
11 Cesson 23 30 10 3 17
12 Chartres 20 30 9 2 19
13 Ivry 16 30 7 2 21
14 Créteil 16 30 5 6 19
15 Saran 15 30 6 3 21
16 Dijon 10 30 4 2 24