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Montpellier se fracasse contre un mur blanc

Champion's League

jeudi 2 mai 2024 - © Yves Michel

 8 min 37 de lecture

Les Allemands avaient parfaitement préparé leur coup. Ils ont surtout eu raison de croire que soutenus par leurs 10 000 supporters tout de blanc vêtus, ils pouvaient renverser Montpellier et remonter le handicap de 9 buts concédé à l'aller. Ils se qualifient pour le Final Four avec juste ce qu'il faut. Une longueur de plus que les Héraultais (31-21). A l'inverse du MHB, Kiel a pu compter sur un gardien (Mrvka) décisif et sur des artilleurs plus en réussite. Pour sa dernière en Ligue des Champions sous les couleurs montpelliéraines, Patrice Canayer ne verra pas une 2ème fois, Cologne. Avec l'élimination du PSG par Barcelone, aucun club français ne participera à l'apothéose du hand européen début juin.

Cette avance de neuf unités n'était-elle pas un cadeau empoisonné ? Pour preuve, les Montpelliérains n'ont pas su la préserver. Ils ont perdu tous leurs moyens lorsque Kiel a grignoté peu à peu du terrain, réduit l'écart et pris son envol lorsque l'adversaire n'a plus répondu. Autant à l'aller, le coaching de Filip Jicha avait été pitoyable, autant la côte du Tchèque est remontée l'espace d'une soirée. Tout d'abord lorsqu'il a pris la décision de changer de gardien. Il avait choisi de lancer dès le coup d'envoi, Samir Bellahcène, sauf que le Français ne s'est pas montré très efficace plors des dix 1ères minutes. D'ailleurs, cela allait plutôt mal pour la formation allemande. Le pivot Petter Overby, coupable d'un coup au visage de Valentin Porte, venait d'être sanctionné. Carton rouge pour le Norvégien, direction les tribunes. Son coéquipier Patrick Wiencek aurait pu connaître pareil traitement tant les expédients du golgoth assigné à un rôle d'équarisseur au sein de la défense, ont été souvent limite et pas assez sanctionnés. On a cru que Montpellier pouvait maîtriser la situation puisque le tableau d'affichage était en sa faveur (4-5). Ce sera la dernière fois. Car lorsque Tomas Mrvka s'est mis en chauffe et que les Héraultais ont commencé à perdre leurs moyens, des ballons et leur handball, la tendance a changé. Rien de tel pour galvaniser un public tout acquis à une seule et même cause. Kiel va accélérer juste avant la pause et accomplir la moitié du chemin pour la fameuse remontada (17-12). Le trio de la base arrière Reinkind-Johansson-Bilyk était, avec pratiquement aucun déchet, impliqué sur 14 buts. 

Même s'ils avaient donné des signes de faiblesse et fait preuve d'un déficit de patience et parfois de lucidité à l'approche des 9 mètres et sur les face à face avec le portier adverse (qui stoppera 2 des 3 jets à 7m loupés), les Héraultais s'étaient préservés du pire grâce à quelques arrêts de Charles Bolzinger entré depuis la 20ème, au relais de Rémi Desbonnet. Le dôme de la cathédrale de Cologne était encore perceptible. Diego Simonet venait d'intercepter une balle perdue par Johansson et avait parfaitement conclu sa contre-attaque (24-20). Il restait un quart d'heure à tenir. Une éternité pour des joueurs qui vont pointer aux abonnés absents et qui vont accumuler les sanctions. Pas besoin d'être un mathématicien de génie. Les joueurs du MHB vont perdre la majorité de leurs duels, manquer d'agressivité et encaisser un 7 à 1 (31-21). Le mot "miracle" était souvent revenu dans les discours pour identifier la tâche qui attendait les Allemands avant ce retour. Ils n'avaient jamais réalisé un tel exploit... leur rigueur, leur volonté ont payé. Pour la 9ème fois de leur histoire, ils participeront au carré final. Montpellier qui a pourtant cru jusqu'au bout en sa bonne étoile avec à 18 secondes du terme, l'espoir d'arracher la parité sur les deux rencontres et la séance de jets de 7 mètres, n'a pas été exaucé. C'est sur cette fin de match dans un chaudron bouillonant que les parades de Mrvka ont été prépondérantes. Et en face, sur l'ensemble, trop de joueurs des plus jeunes (Monte dos Santos) aux plus expérimentés (Skube, Simonet) ont failli. 

Valentin Porte et Diego Simonet, seuls rescapés du titre européen de 2018 espéraient poursuivre l'aventure un peu plus loin. Avec leurs partenaires, ils auraient aimé gratifier Patrice Canayer de cet ultime plaisir. C'est raté. « Ce soir, on ne pouvait pas gagner mais on pouvait se qualifier, souffle le technicien. On n’a réussi ni l’un, ni l’autre. Kiel a été plus fort physiquement et mentalement. Nous avons une équipe de qualité mais avec beaucoup de jeunes joueurs et pas assez d’éléments expérimentés dans ce genre de compétition. Défensivement, on a été plutôt bon. Nous avons pris 30 buts à l’aller, 31 ce soir. Mais offensivement, nous avons manqué de solutions. Quand on joue avec la peur, c’est difficile d’être à son meilleur niveau. Dans le sport de haut niveau, c’est la tête qui fait marcher le corps »

Wunderino Arena (Kiel), quart de finale retour Ligue des Champions
THW Kiel – Montpellier HB    31 – 21 (MT : 17-12)
à l’aller : 30-39

Arbitres :  Lars Jorum & Havard Kleven (Norvège)
Evolution du score : 2-3 (5) 4-4 (10) 7-5 (15) 10-7 (20) 13-10 (25) 17-12 (MT) 20-14 (35) 21-17 (40) 24-20 (45) 27-21 (50) 29-21 (55) 31-21 (FIN)

THW Kiel : Mrkva (12 ar./29), Bellahcene (0 ar./4); Johansson (8/11 dt 1/1 à 7m), Bilyk (7/10), Reinkind (6/9), Pekeler (4/4), Wiencek (4/6), Ekberg (2/3 dt 0/1 à 7m), Duvnjak (0/1), Overby, Faust, Dahmke (0/1), Szilagyi, Gurbindo, Wallinius, Skipagotu

Montpellier HB : Bolzinger (6 ar./23), Desbonnet (3 ar./15) ; Pellas (6/9 dt 0/2 à 7m), Y. Lenne (4/6), Porte (4/6), A. Lenne (3/3), Monte Dos Santos (1/6), Nacinovic (1/1), D. Simonet (1/4), Skube (1/3), Karlsson, Fernandez (0/1 à 7m), Panic (0/2), Prat, Konan, Cornette

Le récapitulatif des quarts de finale
 

 Retour

 Aller

Aalborg (DAN)

Veszprém (HON)

33 - 28 

 31-32

Magdebourg (ALL)

Kielce (POL)

27 - 25 

 26-27

Kiel (ALL)

Montpellier (FRA)

31 - 21

 30-39

 Barcelone (ESP)

PSG (FRA)

32 - 31

 30-22


Pas de remontada pour le PSG...

Soirée bien amère pour les clubs français incapables d'accéder au carré européen. Après Nantes (en Ligue Européenne) et Montpellier, le PSG, second représentant en Ligue des Champions n'a pas réussi à imiter Kiel. Les Parisiens partaient non seulement avec un handicap de huit buts (un de moins que les Allemands à remonter) mais surtout, ils évoluaient à l'extérieur. Dans l'antre du Barça qui n'avait nullement l'intention de se laisser manoeuvrer. Les champions d'Espagne ont creusé l'écart au bout d'un quart d'heure, obligeant leur adversaire à courir après le score. Leur avance à la pause était déjà conséquente (17-12). elle va rester constante en début de seconde période avant que le PSG soit en mesure de réagir malgré une 3ème exclusion de Luka Karabatic (28-25 à la 50è). Elohim Prandi (qui a effectué un excellent retour après avoir dû prématurément sortir sur blessure à l'aller), Sadou Ntanzi (avant qu'il ne soit lui aussi définitivement exclu) puis Ruben Marchan vont même ramener leurs partenaires à une longueur des Catalans. Barcelone va préserver son maigre avantage (32-31) et sortir vainqueur des deux confrontations. Pour le club, c'est un record puisqu'il participera pour la 12ème fois au Final Four à Cologne. 

Palau Blaugrana (Barcelone) quart de finale retour Ligue des Champions
FC Barcelone – PSG HB  32 – 31 (MT : 17-12)
Arbitres :  Ivan Pavicevic & Milos Raznatovic (Monténégro)
Evolution du score : 3-2 (5) 5-5 (10) 10-8 (15) 12-10 (20) 15-11 (25) 17-12 (MT) 20-14 (35) 22-19 (40) 26-21 (45) 29-25 (50) 29-27 (55) 32-31 (FIN)

Barcelone : Perez de Vargas (6 ar./25) Nielsen (4 ar.16) – Valera (2/2) Carlsbogard (2/4) Mem (7/8) Arino (2/2) Wanne (1/3) Janc (5/5) N’Guessan (0/2) Gomez (2/2 à 7m) Petrus, Langaro (0/2) Richardson (4/10 dt 1/3 à 7m) Frade (6/6) Cikusa P., Rodriguez (1/4)

Paris : Green (12 ar./40) Villain – Marchan (1/2) Steins (2/4) Ntanzi (2/2) Keita, Solé (3/5 dt 1/1 à 7m) Tönnesen (2/7) Balaguer, Grébille, Syprzak (5/5 dt 2/2 à 7m) Karabatic L. (1/1) Holm, Karabatic N. (2/2) Peleka (3/3) Prandi (10/13) 

Les matches de mercredi...

Après une entame difficile, les Danois de Aalborg sont parvenus à contrôler la rencontre et lorsque les partenaires de Mikkel Hansen ont basculé en tête, Veszprém n'a jamais pu recoller au score. La courte avance (+1) acquise à l'aller n'a pas suffi. Comme la saison passée, l'équipe hongroise qui accueille quatre joueurs français (Descat, Fabregas, Mahé, Rémili), échoue en quarts. En 22 participations à l'épreuve depuis 1978, elle n'a toujours pas inscrit la Ligue des Champions à son palmarès. Pour Aalborg, c'est une 2ème qualification pour le Final Four après une place de finaliste en 2021. 

Kielce se rendait à Magdebourg, le tenant du trophée avec une marge des plus réduites (+1). Le mano a mano a duré pendant 60 minutes et les Allemands qui n'ont jamais mené de plus de deux longueurs se sont imposés à domicile par le même écart. Egalité parfaite sur le total des deux confrontations, une séance de jets de 7m était nécessaire pour déterminer un vainqueur. Un vrai "thriller" et une neutralisation au terme des cinq 1ers tirs. Les Polonais ont craqué en "mort subite", le Français Dylan Nahi butant sur le héros de la soirée, le gardien espagnol Serguey Hernandez auteur de 18 arrêts dont trois dans la séance de pénaltys. Kielce (et ses trois Français Kounkoud, Nahi et Tournat) loupe Cologne après avoir été finaliste lors des deux dernières saisons. Magdebourg qui est monté sur la plus haute marche du podium, l'an passé, a remporté la Ligue des Champions également en 2002 mais la formule était différente. 

La finale à 4 est programmée les 8 et 9 juin 2024 à la Lanxess Arena de Cologne. Un tirage au sort sera effectué à Budapest (Hon) mardi 7 mai afin de déterminer l'affiche des demi-finales.

Hiérarchie respectée...

Les quatre clubs classés 1ers et 2èmes de leur groupe à l'issue de la phase de poule, se retrouvent au Final Four. Les 3èmes et 4èmes qui étaient encore en quarts, sont éliminés.

Montpellier se fracasse contre un mur blanc  

Champion's League

jeudi 2 mai 2024 - © Yves Michel

 8 min 37 de lecture

Les Allemands avaient parfaitement préparé leur coup. Ils ont surtout eu raison de croire que soutenus par leurs 10 000 supporters tout de blanc vêtus, ils pouvaient renverser Montpellier et remonter le handicap de 9 buts concédé à l'aller. Ils se qualifient pour le Final Four avec juste ce qu'il faut. Une longueur de plus que les Héraultais (31-21). A l'inverse du MHB, Kiel a pu compter sur un gardien (Mrvka) décisif et sur des artilleurs plus en réussite. Pour sa dernière en Ligue des Champions sous les couleurs montpelliéraines, Patrice Canayer ne verra pas une 2ème fois, Cologne. Avec l'élimination du PSG par Barcelone, aucun club français ne participera à l'apothéose du hand européen début juin.

Cette avance de neuf unités n'était-elle pas un cadeau empoisonné ? Pour preuve, les Montpelliérains n'ont pas su la préserver. Ils ont perdu tous leurs moyens lorsque Kiel a grignoté peu à peu du terrain, réduit l'écart et pris son envol lorsque l'adversaire n'a plus répondu. Autant à l'aller, le coaching de Filip Jicha avait été pitoyable, autant la côte du Tchèque est remontée l'espace d'une soirée. Tout d'abord lorsqu'il a pris la décision de changer de gardien. Il avait choisi de lancer dès le coup d'envoi, Samir Bellahcène, sauf que le Français ne s'est pas montré très efficace plors des dix 1ères minutes. D'ailleurs, cela allait plutôt mal pour la formation allemande. Le pivot Petter Overby, coupable d'un coup au visage de Valentin Porte, venait d'être sanctionné. Carton rouge pour le Norvégien, direction les tribunes. Son coéquipier Patrick Wiencek aurait pu connaître pareil traitement tant les expédients du golgoth assigné à un rôle d'équarisseur au sein de la défense, ont été souvent limite et pas assez sanctionnés. On a cru que Montpellier pouvait maîtriser la situation puisque le tableau d'affichage était en sa faveur (4-5). Ce sera la dernière fois. Car lorsque Tomas Mrvka s'est mis en chauffe et que les Héraultais ont commencé à perdre leurs moyens, des ballons et leur handball, la tendance a changé. Rien de tel pour galvaniser un public tout acquis à une seule et même cause. Kiel va accélérer juste avant la pause et accomplir la moitié du chemin pour la fameuse remontada (17-12). Le trio de la base arrière Reinkind-Johansson-Bilyk était, avec pratiquement aucun déchet, impliqué sur 14 buts. 

Même s'ils avaient donné des signes de faiblesse et fait preuve d'un déficit de patience et parfois de lucidité à l'approche des 9 mètres et sur les face à face avec le portier adverse (qui stoppera 2 des 3 jets à 7m loupés), les Héraultais s'étaient préservés du pire grâce à quelques arrêts de Charles Bolzinger entré depuis la 20ème, au relais de Rémi Desbonnet. Le dôme de la cathédrale de Cologne était encore perceptible. Diego Simonet venait d'intercepter une balle perdue par Johansson et avait parfaitement conclu sa contre-attaque (24-20). Il restait un quart d'heure à tenir. Une éternité pour des joueurs qui vont pointer aux abonnés absents et qui vont accumuler les sanctions. Pas besoin d'être un mathématicien de génie. Les joueurs du MHB vont perdre la majorité de leurs duels, manquer d'agressivité et encaisser un 7 à 1 (31-21). Le mot "miracle" était souvent revenu dans les discours pour identifier la tâche qui attendait les Allemands avant ce retour. Ils n'avaient jamais réalisé un tel exploit... leur rigueur, leur volonté ont payé. Pour la 9ème fois de leur histoire, ils participeront au carré final. Montpellier qui a pourtant cru jusqu'au bout en sa bonne étoile avec à 18 secondes du terme, l'espoir d'arracher la parité sur les deux rencontres et la séance de jets de 7 mètres, n'a pas été exaucé. C'est sur cette fin de match dans un chaudron bouillonant que les parades de Mrvka ont été prépondérantes. Et en face, sur l'ensemble, trop de joueurs des plus jeunes (Monte dos Santos) aux plus expérimentés (Skube, Simonet) ont failli. 

Valentin Porte et Diego Simonet, seuls rescapés du titre européen de 2018 espéraient poursuivre l'aventure un peu plus loin. Avec leurs partenaires, ils auraient aimé gratifier Patrice Canayer de cet ultime plaisir. C'est raté. « Ce soir, on ne pouvait pas gagner mais on pouvait se qualifier, souffle le technicien. On n’a réussi ni l’un, ni l’autre. Kiel a été plus fort physiquement et mentalement. Nous avons une équipe de qualité mais avec beaucoup de jeunes joueurs et pas assez d’éléments expérimentés dans ce genre de compétition. Défensivement, on a été plutôt bon. Nous avons pris 30 buts à l’aller, 31 ce soir. Mais offensivement, nous avons manqué de solutions. Quand on joue avec la peur, c’est difficile d’être à son meilleur niveau. Dans le sport de haut niveau, c’est la tête qui fait marcher le corps »

Wunderino Arena (Kiel), quart de finale retour Ligue des Champions
THW Kiel – Montpellier HB    31 – 21 (MT : 17-12)
à l’aller : 30-39

Arbitres :  Lars Jorum & Havard Kleven (Norvège)
Evolution du score : 2-3 (5) 4-4 (10) 7-5 (15) 10-7 (20) 13-10 (25) 17-12 (MT) 20-14 (35) 21-17 (40) 24-20 (45) 27-21 (50) 29-21 (55) 31-21 (FIN)

THW Kiel : Mrkva (12 ar./29), Bellahcene (0 ar./4); Johansson (8/11 dt 1/1 à 7m), Bilyk (7/10), Reinkind (6/9), Pekeler (4/4), Wiencek (4/6), Ekberg (2/3 dt 0/1 à 7m), Duvnjak (0/1), Overby, Faust, Dahmke (0/1), Szilagyi, Gurbindo, Wallinius, Skipagotu

Montpellier HB : Bolzinger (6 ar./23), Desbonnet (3 ar./15) ; Pellas (6/9 dt 0/2 à 7m), Y. Lenne (4/6), Porte (4/6), A. Lenne (3/3), Monte Dos Santos (1/6), Nacinovic (1/1), D. Simonet (1/4), Skube (1/3), Karlsson, Fernandez (0/1 à 7m), Panic (0/2), Prat, Konan, Cornette

Le récapitulatif des quarts de finale
 

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Aalborg (DAN)

Veszprém (HON)

33 - 28 

 31-32

Magdebourg (ALL)

Kielce (POL)

27 - 25 

 26-27

Kiel (ALL)

Montpellier (FRA)

31 - 21

 30-39

 Barcelone (ESP)

PSG (FRA)

32 - 31

 30-22


Pas de remontada pour le PSG...

Soirée bien amère pour les clubs français incapables d'accéder au carré européen. Après Nantes (en Ligue Européenne) et Montpellier, le PSG, second représentant en Ligue des Champions n'a pas réussi à imiter Kiel. Les Parisiens partaient non seulement avec un handicap de huit buts (un de moins que les Allemands à remonter) mais surtout, ils évoluaient à l'extérieur. Dans l'antre du Barça qui n'avait nullement l'intention de se laisser manoeuvrer. Les champions d'Espagne ont creusé l'écart au bout d'un quart d'heure, obligeant leur adversaire à courir après le score. Leur avance à la pause était déjà conséquente (17-12). elle va rester constante en début de seconde période avant que le PSG soit en mesure de réagir malgré une 3ème exclusion de Luka Karabatic (28-25 à la 50è). Elohim Prandi (qui a effectué un excellent retour après avoir dû prématurément sortir sur blessure à l'aller), Sadou Ntanzi (avant qu'il ne soit lui aussi définitivement exclu) puis Ruben Marchan vont même ramener leurs partenaires à une longueur des Catalans. Barcelone va préserver son maigre avantage (32-31) et sortir vainqueur des deux confrontations. Pour le club, c'est un record puisqu'il participera pour la 12ème fois au Final Four à Cologne. 

Palau Blaugrana (Barcelone) quart de finale retour Ligue des Champions
FC Barcelone – PSG HB  32 – 31 (MT : 17-12)
Arbitres :  Ivan Pavicevic & Milos Raznatovic (Monténégro)
Evolution du score : 3-2 (5) 5-5 (10) 10-8 (15) 12-10 (20) 15-11 (25) 17-12 (MT) 20-14 (35) 22-19 (40) 26-21 (45) 29-25 (50) 29-27 (55) 32-31 (FIN)

Barcelone : Perez de Vargas (6 ar./25) Nielsen (4 ar.16) – Valera (2/2) Carlsbogard (2/4) Mem (7/8) Arino (2/2) Wanne (1/3) Janc (5/5) N’Guessan (0/2) Gomez (2/2 à 7m) Petrus, Langaro (0/2) Richardson (4/10 dt 1/3 à 7m) Frade (6/6) Cikusa P., Rodriguez (1/4)

Paris : Green (12 ar./40) Villain – Marchan (1/2) Steins (2/4) Ntanzi (2/2) Keita, Solé (3/5 dt 1/1 à 7m) Tönnesen (2/7) Balaguer, Grébille, Syprzak (5/5 dt 2/2 à 7m) Karabatic L. (1/1) Holm, Karabatic N. (2/2) Peleka (3/3) Prandi (10/13) 

Les matches de mercredi...

Après une entame difficile, les Danois de Aalborg sont parvenus à contrôler la rencontre et lorsque les partenaires de Mikkel Hansen ont basculé en tête, Veszprém n'a jamais pu recoller au score. La courte avance (+1) acquise à l'aller n'a pas suffi. Comme la saison passée, l'équipe hongroise qui accueille quatre joueurs français (Descat, Fabregas, Mahé, Rémili), échoue en quarts. En 22 participations à l'épreuve depuis 1978, elle n'a toujours pas inscrit la Ligue des Champions à son palmarès. Pour Aalborg, c'est une 2ème qualification pour le Final Four après une place de finaliste en 2021. 

Kielce se rendait à Magdebourg, le tenant du trophée avec une marge des plus réduites (+1). Le mano a mano a duré pendant 60 minutes et les Allemands qui n'ont jamais mené de plus de deux longueurs se sont imposés à domicile par le même écart. Egalité parfaite sur le total des deux confrontations, une séance de jets de 7m était nécessaire pour déterminer un vainqueur. Un vrai "thriller" et une neutralisation au terme des cinq 1ers tirs. Les Polonais ont craqué en "mort subite", le Français Dylan Nahi butant sur le héros de la soirée, le gardien espagnol Serguey Hernandez auteur de 18 arrêts dont trois dans la séance de pénaltys. Kielce (et ses trois Français Kounkoud, Nahi et Tournat) loupe Cologne après avoir été finaliste lors des deux dernières saisons. Magdebourg qui est monté sur la plus haute marche du podium, l'an passé, a remporté la Ligue des Champions également en 2002 mais la formule était différente. 

La finale à 4 est programmée les 8 et 9 juin 2024 à la Lanxess Arena de Cologne. Un tirage au sort sera effectué à Budapest (Hon) mardi 7 mai afin de déterminer l'affiche des demi-finales.

Hiérarchie respectée...

Les quatre clubs classés 1ers et 2èmes de leur groupe à l'issue de la phase de poule, se retrouvent au Final Four. Les 3èmes et 4èmes qui étaient encore en quarts, sont éliminés.

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