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Oriane Ondono travaille sur la durée

LBE

jeudi 19 janvier 2023 - © Laurent Hoppe

 4 min 31 de lecture

Pendant trois quarts d'heure, mercredi soir, Nantes était en capacité d'infliger à Metz sa première défaite en championnat. Déçue par la tournure défavorable de la fin de match (perdu 29-24), sa pivot n'y voit pas un contretemps pour la seconde partie de saison. Il y a d'autant moins le temps de ruminer que la Coupe d'Europe, autre priorité des Ligériennes, revient dès samedi en Norvège...

L'âge pivot à Nantes, c'est 26 ans. Celui d'Oriane Ondono, l'ex-Fleuryssoise qui a descendu la Loire à l'intersaison 2021 pour s'ancrer chez les Neptunes (elle y restera au moins jusqu'en 2025). Incisive en Coupe d'Europe dimanche (6 buts contre les Hongroises de Mosonmagyarovar, son plus haut cette saison), l'internationale française (15 sélections depuis l'automne 2021) s'est moins amusée dans l'une des deux affiches du Super Wednesday de LBE. Une première réalisation sur une deuxième chance (3-4, 12ème), un second en extension et en occupant tout l'espace à 6 m (17-15, 33ème), puis deux échecs face à l'entrante Hatadou Sako dans le dernier quart-temps. Symbolisant, malgré elle, ce final dans lequel sa formation a perdu toute chance d'être la première, en France, à battre le leader cette saison.

 

A l'inverse, les Mosellanes, qui se sont beaucoup appuyées sur Bruna de Paula (9/10) et leurs gardiennes (14 parades pour Depuiset, 5 pour Sako) pour s'en sortir (29-24), ont conforté leur leadership, avec deux points d'avance sur Brest, vainqueur dans le même temps du poursuivant Paris 92 (22-19). Défait pour la troisième fois en quatre journées de championnat, Nantes fait du surplace, au pied du podium. La native d'Alfortville, qui avait fait ses classes à Cannes (D2) il y a neuf ans et a pris son poste à l'époque du pôle espoirs, ne s'inquiète pas outre mesure, à l'heure des questions d'actualité... entre le bus et l'avion acheminant les Ligériennes vers leur prochaine destination : la grande banlieue de Bergen, en Norvège, pour la suite de la Coupe d'Europe.


Oriane, ce match échappe-t-il effectivement à Nantes dans les quatre minutes d'infériorité numérique du dernier quart d'heure, juste après le but de Carin Strömberg qui vous a redonné l'avantage (22-23 à la 47ème, 26-23 à la 51ème) ?

« Je pense que nous avons effectivement mal géré dans les dernières minutes du match. On prend quelques sanctions qui font qu’après, c’est difficile d’attaquer ou de défendre à une de moins. »

 

Auparavant, vous aviez tenté beaucoup de choses pour faire douter Metz : défense 1-5 d'entrée, sept joueuses de champ à certains moments. Une stratégie qui a failli payer...

« C’est vrai, on a tenté de les perturber en changeant de dispositifs défensif et offensif, pour éviter qu’elle s’adaptent trop facilement. Ça a plutôt bien fonctionné pendant environ 45 minutes. »

 

Est-il plus dur de défendre, de s'exprimer à 6 mètres face aux championnes de France, aux individualités qui étaient face à vous (De Paula, Jörgensen) ?

« Metz est une équipe de Ligue des Champions. Forcément, c’est plus difficile sur tous les plans de jeu. Bruna nous a posé pas mal de problèmes, surtout au niveau des duels. Ça nous a permis de se mesurer au niveau vers lequel on veut aller. »

 

Dans l'immédiat, cette quatrième défaite en LBE menace la quatrième place de Nantes. Chambray pourrait vous la ravir en cas de victoire contre Dijon ce jeudi. Vous en inquiétez-vous ?

« La saison est longue, il reste encore beaucoup de matches. Nous avons encore le temps, et nous sommes toujours en lice pour atteindre nos objectifs toutes compétitions confondues. »

 

Parmi celles-ci, il y a la Ligue européenne. A Nesttun, en Norvège, vous jouerez samedi le troisième match de groupe. On imagine la double confrontation à venir (retour le 5 février) décisive en vue d'une qualification en quarts de finale (*)...

« On prend match après match. L’objectif est de s’imposer à Fana (l'autre nom du club scandinave) samedi. Ce serait une bonne option en vue de la qualification. »

 

Il y a deux mois, pendant l'Euro, vous avez autant joué avec les Bleues (7 matches sur 8) que durant l'année précédente... La compétition a-t-elle été un accélérateur d'expérience internationale ?

« Oui, cela m’a permis de vivre une première compétition, d’emmagasiner de l’expérience et de savoir quel travail il faut fournir pour y retourner et y performer. »

 

Est-ce justement la bonne résolution à prendre en année préolympique, une année de Mondial aussi ? Continuer à faire le maximum pour ne pas sortir des radars du sélectionneur ?

« L’idée est de rester la plus performante possible, de juste travailler pour n’avoir aucun regret sur la suite. »

 

L'été dernier, dès la fin de votre première saison nantaise, vous aviez rempilé pour deux ans de plus. Etes-vous dans le club qui vous correspond le mieux, le plus approprié pour réaliser vos projets ?

« Nantes est un club ambitieux, les conditions de travail sont bonnes, et l'objectif est de jouer la Ligue des Champions à court terme. Ce sont des critères qui me correspondent. Cela me semblait donc logique de continuer. »


(*) après deux journées sur six, Nantes est troisième de son groupe de C2, derrière Ikast (DAN) et Mosonmagyarovar... et devant Nesttun.

Oriane Ondono travaille sur la durée 

LBE

jeudi 19 janvier 2023 - © Laurent Hoppe

 4 min 31 de lecture

Pendant trois quarts d'heure, mercredi soir, Nantes était en capacité d'infliger à Metz sa première défaite en championnat. Déçue par la tournure défavorable de la fin de match (perdu 29-24), sa pivot n'y voit pas un contretemps pour la seconde partie de saison. Il y a d'autant moins le temps de ruminer que la Coupe d'Europe, autre priorité des Ligériennes, revient dès samedi en Norvège...

L'âge pivot à Nantes, c'est 26 ans. Celui d'Oriane Ondono, l'ex-Fleuryssoise qui a descendu la Loire à l'intersaison 2021 pour s'ancrer chez les Neptunes (elle y restera au moins jusqu'en 2025). Incisive en Coupe d'Europe dimanche (6 buts contre les Hongroises de Mosonmagyarovar, son plus haut cette saison), l'internationale française (15 sélections depuis l'automne 2021) s'est moins amusée dans l'une des deux affiches du Super Wednesday de LBE. Une première réalisation sur une deuxième chance (3-4, 12ème), un second en extension et en occupant tout l'espace à 6 m (17-15, 33ème), puis deux échecs face à l'entrante Hatadou Sako dans le dernier quart-temps. Symbolisant, malgré elle, ce final dans lequel sa formation a perdu toute chance d'être la première, en France, à battre le leader cette saison.

 

A l'inverse, les Mosellanes, qui se sont beaucoup appuyées sur Bruna de Paula (9/10) et leurs gardiennes (14 parades pour Depuiset, 5 pour Sako) pour s'en sortir (29-24), ont conforté leur leadership, avec deux points d'avance sur Brest, vainqueur dans le même temps du poursuivant Paris 92 (22-19). Défait pour la troisième fois en quatre journées de championnat, Nantes fait du surplace, au pied du podium. La native d'Alfortville, qui avait fait ses classes à Cannes (D2) il y a neuf ans et a pris son poste à l'époque du pôle espoirs, ne s'inquiète pas outre mesure, à l'heure des questions d'actualité... entre le bus et l'avion acheminant les Ligériennes vers leur prochaine destination : la grande banlieue de Bergen, en Norvège, pour la suite de la Coupe d'Europe.


Oriane, ce match échappe-t-il effectivement à Nantes dans les quatre minutes d'infériorité numérique du dernier quart d'heure, juste après le but de Carin Strömberg qui vous a redonné l'avantage (22-23 à la 47ème, 26-23 à la 51ème) ?

« Je pense que nous avons effectivement mal géré dans les dernières minutes du match. On prend quelques sanctions qui font qu’après, c’est difficile d’attaquer ou de défendre à une de moins. »

 

Auparavant, vous aviez tenté beaucoup de choses pour faire douter Metz : défense 1-5 d'entrée, sept joueuses de champ à certains moments. Une stratégie qui a failli payer...

« C’est vrai, on a tenté de les perturber en changeant de dispositifs défensif et offensif, pour éviter qu’elle s’adaptent trop facilement. Ça a plutôt bien fonctionné pendant environ 45 minutes. »

 

Est-il plus dur de défendre, de s'exprimer à 6 mètres face aux championnes de France, aux individualités qui étaient face à vous (De Paula, Jörgensen) ?

« Metz est une équipe de Ligue des Champions. Forcément, c’est plus difficile sur tous les plans de jeu. Bruna nous a posé pas mal de problèmes, surtout au niveau des duels. Ça nous a permis de se mesurer au niveau vers lequel on veut aller. »

 

Dans l'immédiat, cette quatrième défaite en LBE menace la quatrième place de Nantes. Chambray pourrait vous la ravir en cas de victoire contre Dijon ce jeudi. Vous en inquiétez-vous ?

« La saison est longue, il reste encore beaucoup de matches. Nous avons encore le temps, et nous sommes toujours en lice pour atteindre nos objectifs toutes compétitions confondues. »

 

Parmi celles-ci, il y a la Ligue européenne. A Nesttun, en Norvège, vous jouerez samedi le troisième match de groupe. On imagine la double confrontation à venir (retour le 5 février) décisive en vue d'une qualification en quarts de finale (*)...

« On prend match après match. L’objectif est de s’imposer à Fana (l'autre nom du club scandinave) samedi. Ce serait une bonne option en vue de la qualification. »

 

Il y a deux mois, pendant l'Euro, vous avez autant joué avec les Bleues (7 matches sur 8) que durant l'année précédente... La compétition a-t-elle été un accélérateur d'expérience internationale ?

« Oui, cela m’a permis de vivre une première compétition, d’emmagasiner de l’expérience et de savoir quel travail il faut fournir pour y retourner et y performer. »

 

Est-ce justement la bonne résolution à prendre en année préolympique, une année de Mondial aussi ? Continuer à faire le maximum pour ne pas sortir des radars du sélectionneur ?

« L’idée est de rester la plus performante possible, de juste travailler pour n’avoir aucun regret sur la suite. »

 

L'été dernier, dès la fin de votre première saison nantaise, vous aviez rempilé pour deux ans de plus. Etes-vous dans le club qui vous correspond le mieux, le plus approprié pour réaliser vos projets ?

« Nantes est un club ambitieux, les conditions de travail sont bonnes, et l'objectif est de jouer la Ligue des Champions à court terme. Ce sont des critères qui me correspondent. Cela me semblait donc logique de continuer. »


(*) après deux journées sur six, Nantes est troisième de son groupe de C2, derrière Ikast (DAN) et Mosonmagyarovar... et devant Nesttun.

Le match

 mercredi 18 janvier 2023

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 29 | Buts : 10 | Pd : 0 | Int : 1
 Top Gardien
Eval : 13 | Arr Tot : 14 / 36 (38,9 %)

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#23 Besançon Toulon 04/05/2024 20:00
#23 Dijon Paris 92 35 31 03/05/2024 20:00
#23 Brest Metz 08/05/2024 20:00
#23 Nantes Nice 05/05/2024 17:00
#23 Strasbourg Achenheim Mérignac 04/05/2024 20:30
#23 St Maur Plan de Cuques 23 28 03/05/2024 20:30
#23 Chambray St Amand les Eaux 30 24 03/05/2024 20:00

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
#24 Metz Chambray 12/05/2024 15:00
#24 Mérignac Nantes 01/05/2024 17:00
#24 Toulon Plan de Cuques 11/05/2024 20:30
#24 Paris 92 Strasbourg Achenheim 12/05/2024 17:00
#24 Brest St Maur 12/05/2024 14:00
#24 Nice Dijon 10/05/2024 20:30
#24 St Amand les Eaux Besançon 12/05/2024 16:00

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Brest 66 22 22 0 0
2 Metz 61 21 20 0 1
3 Paris 92 57 23 17 0 6
4 Nantes 57 23 17 0 6
5 Chambray 53 23 14 2 7
6 Plan de Cuques 48 23 12 1 10
7 Dijon 47 23 10 4 9
8 Besançon 41 21 9 2 10
9 Nice 37 22 7 1 14
10 St Amand les Eaux 35 23 6 0 17
11 Mérignac 34 23 5 1 17
12 Toulon 31 22 4 1 17
13 Strasbourg Achenheim 31 22 4 1 17
14 St Maur 30 23 3 1 19