Après la courte victoire à Pontault, le deuxième derby francilien n'a pas souri à Tremblay. Quasiment tout le temps derrière (3-2 / 7-10 / 13-15 / 21-25, 53°), Massy et un énorme Arthur Muller (10/12) se sont offert un final de feu, quatre minutes et un 4-1 conclu sur le buzzer par Antoine Gros. Cyril Dumoulin (16 arrêts à 43%) n'a pas pu compenser l'énorme gâchis offensif (11 ballons perdus et 21 tirs manqués). Massy fait partie du club des cinq doubles vainqueurs avec Ivry, Billère, Sélestat et Dijon. Face à Nice (Alexis Bon 8/11) ), Ivry s'est fait une belle frayeur. A la reprise, les azuréens ont pris les commandes et compté jusqu'à 4 buts d'avance (16-20, 37°) sur les val de marnais (Antonin Mohamed 8/12) avant de céder en toute fin de match (27-27, 56° / 31-28, 60°). A Dijon (Quinten Colman 5/5), Valence n'a jamais pu espérer. Trop peu d'arrêts des gardiens (3), une attaque - hormis l'inusable Sylvain Kieffer (7/10) - trop limitée et des bourguignons omniprésents aussi bien devant (85% de réussite) que derrière ont logiquement débouché sur une large défaite.
Si, en tête de bout en bout (5-8 / 12-19 / 18-24 / 23-30, 50°) Sélestat (Toke Schroder 13/17) n'a pas eu trop de mal à battre Besançon (Xavier Labigang 8/10), Billère a dû attendre la dernière seconde pour venir à bout de Strasbourg (Robin Paris 10/18). Après 20 minutes rondement menées (2-10 / 6-12, 22°), le BHB est rejoint (17-17, 38°) puis dépassé (19-17, 40°) par un SEHB métamorphosé. Et au bout d'un incroyable mano à mano, Jérémy Vergely (6/8, photo ci-dessous) obtient et transforme un 7 mètres synonyme de victoire.
Photo Frédéric Bocquenet
Outre Besançon et Strasbourg, Angers, Sarrebourg et Caen n'ont toujours pas ouvert leur compteur. A Villeurbanne (Alexis Biagui 5/5), Angers (Grigorios Ioannou 5/9) aurait pu faire mieux. Mais trop d'erreurs au mauvais moment - comme ces deux exclusions et trois 7 mètres concédés coup sur coup à 22-22 - ont fini par plomber toute chance de rentrer du Rhône avec un petit quelque chose. Quelques regrets aussi pour Sarrebourg (Rohnan Conte-Prat 6/8) à Pontault (Alex Moran 5/5, photo ci-dessous). Mais la bonne entame (6-8, 14°) n'est pas suivi d'effets. Sven Horvat (11 arrêts à 50%) fait le show et Pontault gère son pécule (14-9 / 16-11 / 21-16 / 23-18, 49°) jusqu'au bout.
Photo Eric Bontemps
Très attendu, le derby normand n'a pas atteint des sommets. Pour leur retour dans un Chantereyne en fusion, les mauves ont parfois balbutié leur handball, bien aidés par des Vikings trop brouillons et quelques coups de sifflets intempestifs. De supériorités numériques mal gérées en pertes de balle (11), Cherbourg a traîné à faire le break. Et quand ce fut fait (26-19, 47°), au plus fort de la Lucas Vanègue dépendance (7/10, photo de tête), Caen (Yannis Mancelle 6/8) a pu profiter d'un dernier temps faible cherbourgeois. Sans conséquences pour les hommes de Frédéric Bougeant.
Andréa Colleluori 8 arrêts à 35% - Photo Valentin Leflamand
Têtes d'affiche de la 3° journée, Ivry-Massy seule rencontre entre double vainqueur, un alléchant Nice-Dijon et la visite de Pontault à la vieille dame (de fer) de D2, Billère. Pour le reste, Caen aura fort à faire à Sélestat, Villeurbanne tentera la passe de deux au Gratte Ciel face à Besançon, Angers espère prendre ses premiers points avec la venue de Cherbourg, Sarrebourg et Strasbourg joueront déjà un match de la peur. Et, curiosité du calendrier, Valence reçoit Tremblay... deux fois de suite, mercredi en Coupe de France (voir plus bas) et vendredi en championnat.
Coupe de France nationale :
Pontault-Ivry, Sélestat-Massy, Dijon-Strasbourg, Billère-Cherbourg, Sarrebourg-Besançon, Villeurbanne-Nice, Caen-Angers
Mardi 21 Septembre
Valence-Tremblay Mercredi 22 Septembre