Cap à l'Est pour Fleury
Roumanie, Hongrie et Russie avec pour adversaires des clubs reconnus au niveau européen, même si le HC Dunarea Braila est le moins huppé des trois adversaires du FLH, voilà les déplacements et les joutes offertes par ce tirage au sort. Mais que ce soit les Russes de Kuban ou les Hongroises de Siofok (Malgré ses ennuis financiers), face à ces deux-là, les Fleuryssoises devront être au top de leurs possibilités pour tenter de se faire une place dans les deux premier.
Raïssa Dapina, joueuse de Fleury Loiret HB : « Nous sommes tombées dans un groupe très relevé. Il y a Siófok, qui a remporté l'EHF Cup la saison dernière, et qui était censé jouer la Ligue des Champions cette année. Ça va être très difficile de jouer cette formation hongroise, qui peut s'appuyer sur des joueuses très expérimentées. Et puis Braila et Kuban sont des équipes expérimentées, habituées à évoluer sur la scène européenne, et ça annonce de grosses confrontations. Nous allons devoir recharger les batteries pendant la trêve, et nous préparer sérieusement, pour pouvoir tenir le gros rythme que nous allons avoir à la reprise. Ce n'est pas une période simple, mais c'est une belle expérience à vivre. Personnellement, c'est ma première coupe d'Europe, et je suis très contente de pouvoir disputer cette phase de groupes en European League. Nous voulons aller le plus loin possible dans cet te compé tition, mais c'est le discours de toutes les équipes qui se sont qualifiées pour ce tour principal. »
Nantes peut viser haut
Certes, Nantes va devoir affronter le Lada HC, un des plus gros clubs russes, mais les deux autres semblent a portée d’un NAH en pleine possession de ses moyens. Les Turques du Kastamonu Belediyesi seront sans doute dures à jouer sur leurs terres et les Polonaises de Lublin ont longtemps été des invités en Ligue des Champions, mais ces deux là sont quand même un cran au -dessous à première vue du Lada HC. A Nantes d’être constant et de pas jouer aux montagnes russes au niveau performance pour peut-être s’offrir une place dans le Top 8.
Marion Maubon, joueuse de Nantes Atlantique HB : « Nous allons avoir de beaux déplacements, mais pour avoir joué à Astrakhanochka avec Metz en Ligue des Champions, je suis contente de ne pas avoir cette équipe dans notre poule. Je pense que notre groupe est plutôt homogène, et il n'y a pas une équipe qui sur le papier se démarque. Ça promet des rencontres engagées, et personnellement je suis assez contente de ce tirage. Nous avons nos chances, mais pour passer, il va falloir faire des gros matchs à chaque fois. Si nous avons ce sentiment, les autres l'ont aussi. J'ai déjà affronté Lublin il a quelques années avec l'UMBB. Je sais que c'est une belle équipe, et je suis vraiment heureuse d'avoir cette équipe dans notre poule, car ça va faire plaisir à Adrianna Placzek de rejouer dans son pays. Notre premier objectif était de nous qualifier pour cette phase de groupes, mais clairement ce n'e st pas s uffisant. Il va falloir aller chercher notre qualification en quarts de finale. Nous avons encore du chemin à parcourir, il va falloir profiter de ce mois de décembre pour nous remettre en forme physiquement, et parvenir à élever notre niveau de jeu. »
Paris 92 n'a peur de rien
Paris est certainement l’équipe qui a la poule la plus forte !
Danoises, avec Herning Ikast un des cadors de la Ligue danoise. Vaci NKSE un
club hongrois, qui sans être de la taille des Györ, FCT Rail Cargo ou Siófok
est un club dur à manipuler. Et, cerise sur le gâteau, les Russes du HC Zvezda,
longtemps 2° club russe derrière Rostov avant l’avènement du CSK il y a peu. Beaucoup
auraient et devraient avoir peur. Mais au vu de ce qu’on déjà réalisé les Parisienne
dans cette compétition, c’est peut-être les trois autres qui vont devoir avoir
peur du Paris 92.
Alice Mazens, joueuse de Paris 92 : « Je n'ai jamais joué contre les équipes de notre groupe, mais il y a un adversaire danois, comme au troisième tour, et l'expérience de Nadia Offendal, notre demi-centre, avait été précieuse dans la préparation de ce rendez-vous. Pour préparer Herning, nous allons pouvoir nous appuyer sur elle. Après il y a une équipe russe dans chaque groupe, et les déplacements en Russie ne sont jamais simples. Dans tous les cas, ce n'est jamais simple de jouer en Hongrie, ou en Russie, et il va falloir prendre des points à domicile. Il va falloir composer avec l'absence de Déborah (Lassource), qui est notre capitaine, et qui occupe une place très importante dans le groupe et sur le terrain. Nous avons un groupe homogène et je pense que toutes les équipes se valent. Nous allons jouer cette compétition à fond, et nous allons avoir un mois de janvier très intense avec des matchs tous les trois jours. Notre groupe est jeune, et de toute manière, cette expérience sera positive pour notre équipe, et va nous servir pour la suite. La jeunesse n'empêche pas l'ambition, et nous allons essayer de décrocher notre qualification en quart de finale. »
Pour rappel, la EHF EUROPEAN LEAGUE est une nouvelle compétition créée par l'EHF pour la saison 2020-21(qui remplace la Coupe EHF). Suite du programme :
o Phase de groupes : les 09-10 janvier, 16-17 janvier, 23-24 janvier, 06-07 février, 13-14 février et 20-21 février 2021 avec 6 matches et 16 équipes dont les 12 équipes qualifiées du 3e tour ainsi que 4 équipes rentrant à ce stade (Herning-Ikast Handbold, Siofok KC, CS Minaur Baia Mare, HB Club Lada). Equipes réparties en 4 groupes de 4.
o Quarts de finale : 27-28 mars et 03-04 avril 2021 -matches aller-retour opposant les deux premiers de chaque poule de la phase de groupe
o Finales : samedi 08 et dimanche 09 mai 2021 - demi-finales et finale se disputant sur le même week-end
Le groupe C