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LDC M : Avec mes meilleurs vieux !

Champion's League

samedi 3 juin 2017 - Handzone

 10 min 29 de lecture

Paris a remporté un match de titans face à Veszprém ! 27-26 au bout d’un suspense haletant qui aura duré 3600 secondes mais où Paris aura quasiment toujours été en tête au score. Avec un Thierry Omeyer royal et un Daniel Narcisse somptueux en attaque, le PSG s’est appuyé sur ses retraités de l’équipe de France qui auront montré, s’il en était encore question, qu’ils restent deux des tous meilleurs joueurs du monde. Et c'est à une finale inédite que les spectateurs de la Lanxess Arena seront conviés ce dimanche puisque les Parisiens retrouveront le Vardar vainqueur du FC Barcelone, 26-25. 

A Cologne, de notre envoyé spécial Yves MICHEL

Malgré l’absence d’une équipe de Bundesliga pour la 1ère fois depuis la création du Final Four en 2009, le public d’outre Rhin n’a pas boudé l’apothéose du handball masculin. 12 000 Allemands présents dans les tribunes, 4500 Hongrois formant  une marée rouge pour encourager Veszprém, 600 Français venus supporter le PSG, la moitié Barcelone, quelques Macédoniens égarés dans l’immensité de la Lanxess Arena, quelques invités, tous les ingrédients étaient réunis côté assistance pour une mise en scène à la hauteur.

Restait le plus important : ce qui allait se passer sur le parquet. D’entrée, Paris va prendre le jeu à son compte et à partir d’une défense bien en place, monter les ballons. C’est sur le jeu de transition que les Parisiens vont réussir à mettre les Hongrois en difficulté. D’autant que les attaquants hongrois vont buter sur Thierry Omeyer. Le gardien tricolore montre qu’il est parfaitement dans le match. Des parades bien senties devant Nagy, Palmarsson et Ugalde, un 7 mètres sorti face à Momir Ilic, spécialiste du genre, quelques poteaux qui vont le sauver, l’écart était fait (4-7 à la 12ème). Mais Paris va montrer des limites en attaque placée et ne pas profiter de la dynamique qui semblait s’instaurer. Très peu d’actions lancées, une défense de Veszprém qui trouve ses marques et Paris qui force ses tirs, perd des balles et offre à son vis-à-vis l’occasion de se rapprocher. « Titi » s’interpose avec toujours autant d’autorité et Mikkel Hansen pas mal d’inspiration (8-9 à la 24ème). Mais la défense compacte des Hongrois avec un Laszlo Nagy omniprésent permet aux Magyars de rester au contact. A maintes reprises, on sent Paris capable de creuser l’écart mais c’est plus sur des erreurs individuelles que les partenaires de Daniel Narcisse gâchent leurs intentions (11-11 à la pause).

La seconde période reprend (presque) sur les mêmes bases et Thierry Omeyer est toujours aussi efficace. « De la façon dont il s’est préparé, avouera plus tard son binôme Gorazd Skof, je savais que Titi allait nous livrer un grand match. » Tout en finesse et surtout en dégoûtant les tireurs adverses. Le combat reste âpre et les deux défenses se défient. Une relance après une parade sur Ilic et à la conclusion Nielsen, une récupération de Stepancic, un relais d’Hansen et Gensheimer à la finition, Paris avait retrouvé des velléités offensives qui s’étaient faites rares depuis quelques minutes. La Lanxess Arena est le jardin d’Omeyer et pour sa 6ème participation au Final Four, l’Alsacien d’origine ne veut rien laisser au hasard. Et cela va plutôt bien pour le PSG (16-19 à la 41ème). Pourtant, lorsque Uwe Gensheimer jusque là infaillible à 7 mètres, perd son duel avec Alilovic qui vient de remplacer l’excellent Mikler et que derrière, la défense parisienne a manqué de vigilance, Veszprém reprend espoir. Titi est toujours là mais son vis-à-vis aussi (21-21 à la 48ème). Les dix dernières minutes s’annoncent terribles et le scénario comme prédit. Un mano a mano insoutenable dans la moiteur d’une Arena où la température est montée d’un cran. Daniel Narcisse en a gardé sous la semelle. Depuis qu’il a décidé de tirer sa révérence en équipe de France, le Réunionnais savoure avec plus de plaisir les derniers moments qu’il a à partager avec ses partenaires. Il va se montrer indispensable dans ses orientations et utiliser son expérience au service du collectif. Même si Dragan Gajic, l’ancien montpelliérain, transforme tous les pénaltys qui lui sont donnés de tirer, même si Roland Mikler, revenu aux affaires dans les cages hongroises connait sa période de réussite.



Comme le PSG en 1ère période, Veszprém qui court après le score, se montre incroyablement maladroit dans ses tentatives. Nikola Karabatic qui jusque-là n’a pas pesé sur les statistiques, concrétise tout en puissance, un des tirs les plus importants de la rencontre (25-27 à moins de 3’). Les Hongrois tentent des Champions de remettre du rythme, sortent leur gardien et lancent la grande offensive à 7 joueurs de champ. Il ne reste qu’une poignée de seconde, Paris n’a plus qu’un but à défendre (26-27) et n’a pas la possession. L’égalisation est le seul espoir que peuvent entretenir les hommes de Sabaté, coute que coute, déterminés à ne pas terminer ce samedi par un 3ème revers contre ces mêmes Parisiens en l’espace de six mois. Le ballon est lourd, incandescent et Luka Karabatic se jette dessus. «Je m’étais dit, bats toi comme un chien et il faut sauter sur la moindre miette. Cela a été notre état d’esprit pendant tout le match, c’est ce qui nous a fait avancer. Ce dernier ballon, je le vois trainer, je vois Palmarsson qui peut s’en saisir, je décide de sortir dessus en essayant de gêner la passe. Ça nous a sourit et c’est très bien comme ça. » Paris vient de réussir la 1ère moitié de son pari, se qualifier pour la finale de la Ligue des Champions. C’est encore en défense que Paris a construit son succès. Les jambes sont lourdes ce samedi soir, mais dans les têtes, il y a ce sentiment de satisfaction qui ne se concrétisera pleinement que si ce dimanche, c’est sur la plus haute marche du podium que la joie pourra jaillir. « Quand l’arbitre a sifflé, raconte le pivot du PSG, c’était un grand soulagement, on avait beaucoup donné pendant 60 minutes mais on est parvenu à rester lucides. On profite de ce succès 5-10 minutes mais on se projette très rapidement sur le match de demain. » A l’heure où Luka savourait, le Vardar et Barcelone étaient déjà à l’échauffement…. Moins de deux heures plus tard, la finale tant rêvée entre Paris et le Barça avait vécu sans avoir existé. A cinq secondes de la fin d'une 2ème demi-finale des plus serrées, le demi-centre croate Luka Cindric expédiait une mine qui crucifiait Gonzalo Perez de Vargas et envoyait le Vardar rejoindre les potes de son compatriote Luka Stepancic en finale (26-25).



Les réactions parisiennes

Nédim Rémili, arrière droit du PSG: "Ce qui nous arrive est énorme et c’est la récompense du travail de toute une saison. C’est évidemment avec un grand plaisir qu’on va jouer cette finale, maintenant, ça ne sert à rien de le dire, il faut tout simplement le faire. Bien-sûr qu’en fin de match, le ballon était un peu plus lourd, mais on a bien vu que ça se jouait à des détails, il ne fallait pas les laisser nous distancer, rester au coude à coude et la fin de match nous a souris. Evidemment qu’on aurait pu tuer le match plus tôt, il y a des balles de +4 mais c’est la ligue des Champions et il y a toujours un moment où cela va être compliqué. On a assumé la fin de match avec rigueur et cela nous a plutôt bien réussi.Le coach a ses plans, il a une meilleure analyse que nous, il gère ses rotations comme il l’entend. On doit se tenir prêt quand il a besoin de nous"

Luc Abalo, ailier droit du PSG: "Ça représente beaucoup de travail accompli depuis 2012 et je suis vraiment très content de c qu’on a fait aujourd’hui. Maintenant, il faut qu’on se mette dans la tête que ce n’est pas parce que c’est notre 1ère finale qu’on doit s’en contenter, il va falloir aller la chercher. Là, on a tous les jambes lourdes et demain (dimanche), ça risque de se jouer à ça. C’est celui qui a le plus d’envie et qui est le plus frais qui aura toutes les chances de l’emporter. Il faut qu’on récupère et qu’on garde surtout cette confiance qu’on a en nous. Car à moments donnés dans le match, ils sont revenus, ils ont mené et on n’a jamais douté. Donc il va falloir renouveler cela sur la finale. A aucun moment, je n’ai senti que le match basculait en notre faveur, jusqu’à la dernière seconde, jusqu’à cette récup’ de Luka qui nous permet de figer le résultat en notre faveur, on n’était sûr de rien."

Le diaporama de Telekom Veszprém - PSG Handball par Jean Yves LHORS

A Cologne, Lanxess Arena
Le samedi 3 juin à 15h15
Demi-finale de la Ligue des Champions
Telekom Veszprém - Paris Saint-Germain Handball : 26 - 27 (Mi-temps : 11-11)

19 000 spectateurs
Arbitres : MM Slave Nikolov et Gjorgji Nachevski (Macédoine)

Evolution du score : 3-3 5°, 4-5 10°, 6-7 15°, 7-8 20°, 8-9 25°, 11-11 MT - 14-14 35°, 16-18 40°, 18-20 45°, 22-23 50°, 25-26 55°, 26-27 FT.


VeszpremVeszprem
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
D.GAJIC0/05/55/500000515
G.MARGUC5/50/05/500000515
L.NAGY6/110/06/1100000613
B.BLAGOTINSEK2/30/02/30000025
M.LEKAI3/50/03/50001035
A.NILSSON2/30/02/30001023
R.SULIC1/10/01/10001011
J.RODRIGUEZ VAQUERO0/00/00/00000000
T.SCHUCH0/00/00/00000000
M.TERZIC0/00/00/00000000
G.IVANCSIK0/10/00/1000000-1
A.PALMARSSON1/60/01/6000001-2
C.UGALDE GARCIA0/20/00/2000000-2
M.ILIC1/40/11/5001001-5
Total21/415/626/47001302647
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
R.MIKLER8/252/410/290000008
M.ALILOVIC2/90/12/10000000-3
Total10/342/512/39001302652
ParisParis
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
U.GENSHEIMER5/62/37/900000717
M.HANSEN5/82/37/1100110711
J.NIELSEN2/20/02/20000026
N.REMILI3/40/03/40001036
L.ABALO2/30/02/30000025
D.NARCISSE3/50/03/50010035
L.KARABATIC1/20/01/20000012
L.STEPANCIC1/30/01/30000011
W.ACCAMBRAY0/00/00/00000000
X.BARACHET0/00/00/00000000
H.MOLLGAARD JENSEN0/00/00/00000000
D.NAHI0/00/00/00000000
N.KARABATIC1/30/01/3001001-1
B.KOUNKOUD0/00/00/0001000-2
Total23/364/627/42004202750
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
T.OMEYER14/351/315/3800000016
G.SKOF0/00/30/3000000-3
Total14/351/615/41004202763





LDC M : Avec mes meilleurs vieux ! 

Champion's League

samedi 3 juin 2017 - Handzone

 10 min 29 de lecture

Paris a remporté un match de titans face à Veszprém ! 27-26 au bout d’un suspense haletant qui aura duré 3600 secondes mais où Paris aura quasiment toujours été en tête au score. Avec un Thierry Omeyer royal et un Daniel Narcisse somptueux en attaque, le PSG s’est appuyé sur ses retraités de l’équipe de France qui auront montré, s’il en était encore question, qu’ils restent deux des tous meilleurs joueurs du monde. Et c'est à une finale inédite que les spectateurs de la Lanxess Arena seront conviés ce dimanche puisque les Parisiens retrouveront le Vardar vainqueur du FC Barcelone, 26-25. 

A Cologne, de notre envoyé spécial Yves MICHEL

Malgré l’absence d’une équipe de Bundesliga pour la 1ère fois depuis la création du Final Four en 2009, le public d’outre Rhin n’a pas boudé l’apothéose du handball masculin. 12 000 Allemands présents dans les tribunes, 4500 Hongrois formant  une marée rouge pour encourager Veszprém, 600 Français venus supporter le PSG, la moitié Barcelone, quelques Macédoniens égarés dans l’immensité de la Lanxess Arena, quelques invités, tous les ingrédients étaient réunis côté assistance pour une mise en scène à la hauteur.

Restait le plus important : ce qui allait se passer sur le parquet. D’entrée, Paris va prendre le jeu à son compte et à partir d’une défense bien en place, monter les ballons. C’est sur le jeu de transition que les Parisiens vont réussir à mettre les Hongrois en difficulté. D’autant que les attaquants hongrois vont buter sur Thierry Omeyer. Le gardien tricolore montre qu’il est parfaitement dans le match. Des parades bien senties devant Nagy, Palmarsson et Ugalde, un 7 mètres sorti face à Momir Ilic, spécialiste du genre, quelques poteaux qui vont le sauver, l’écart était fait (4-7 à la 12ème). Mais Paris va montrer des limites en attaque placée et ne pas profiter de la dynamique qui semblait s’instaurer. Très peu d’actions lancées, une défense de Veszprém qui trouve ses marques et Paris qui force ses tirs, perd des balles et offre à son vis-à-vis l’occasion de se rapprocher. « Titi » s’interpose avec toujours autant d’autorité et Mikkel Hansen pas mal d’inspiration (8-9 à la 24ème). Mais la défense compacte des Hongrois avec un Laszlo Nagy omniprésent permet aux Magyars de rester au contact. A maintes reprises, on sent Paris capable de creuser l’écart mais c’est plus sur des erreurs individuelles que les partenaires de Daniel Narcisse gâchent leurs intentions (11-11 à la pause).

La seconde période reprend (presque) sur les mêmes bases et Thierry Omeyer est toujours aussi efficace. « De la façon dont il s’est préparé, avouera plus tard son binôme Gorazd Skof, je savais que Titi allait nous livrer un grand match. » Tout en finesse et surtout en dégoûtant les tireurs adverses. Le combat reste âpre et les deux défenses se défient. Une relance après une parade sur Ilic et à la conclusion Nielsen, une récupération de Stepancic, un relais d’Hansen et Gensheimer à la finition, Paris avait retrouvé des velléités offensives qui s’étaient faites rares depuis quelques minutes. La Lanxess Arena est le jardin d’Omeyer et pour sa 6ème participation au Final Four, l’Alsacien d’origine ne veut rien laisser au hasard. Et cela va plutôt bien pour le PSG (16-19 à la 41ème). Pourtant, lorsque Uwe Gensheimer jusque là infaillible à 7 mètres, perd son duel avec Alilovic qui vient de remplacer l’excellent Mikler et que derrière, la défense parisienne a manqué de vigilance, Veszprém reprend espoir. Titi est toujours là mais son vis-à-vis aussi (21-21 à la 48ème). Les dix dernières minutes s’annoncent terribles et le scénario comme prédit. Un mano a mano insoutenable dans la moiteur d’une Arena où la température est montée d’un cran. Daniel Narcisse en a gardé sous la semelle. Depuis qu’il a décidé de tirer sa révérence en équipe de France, le Réunionnais savoure avec plus de plaisir les derniers moments qu’il a à partager avec ses partenaires. Il va se montrer indispensable dans ses orientations et utiliser son expérience au service du collectif. Même si Dragan Gajic, l’ancien montpelliérain, transforme tous les pénaltys qui lui sont donnés de tirer, même si Roland Mikler, revenu aux affaires dans les cages hongroises connait sa période de réussite.



Comme le PSG en 1ère période, Veszprém qui court après le score, se montre incroyablement maladroit dans ses tentatives. Nikola Karabatic qui jusque-là n’a pas pesé sur les statistiques, concrétise tout en puissance, un des tirs les plus importants de la rencontre (25-27 à moins de 3’). Les Hongrois tentent des Champions de remettre du rythme, sortent leur gardien et lancent la grande offensive à 7 joueurs de champ. Il ne reste qu’une poignée de seconde, Paris n’a plus qu’un but à défendre (26-27) et n’a pas la possession. L’égalisation est le seul espoir que peuvent entretenir les hommes de Sabaté, coute que coute, déterminés à ne pas terminer ce samedi par un 3ème revers contre ces mêmes Parisiens en l’espace de six mois. Le ballon est lourd, incandescent et Luka Karabatic se jette dessus. «Je m’étais dit, bats toi comme un chien et il faut sauter sur la moindre miette. Cela a été notre état d’esprit pendant tout le match, c’est ce qui nous a fait avancer. Ce dernier ballon, je le vois trainer, je vois Palmarsson qui peut s’en saisir, je décide de sortir dessus en essayant de gêner la passe. Ça nous a sourit et c’est très bien comme ça. » Paris vient de réussir la 1ère moitié de son pari, se qualifier pour la finale de la Ligue des Champions. C’est encore en défense que Paris a construit son succès. Les jambes sont lourdes ce samedi soir, mais dans les têtes, il y a ce sentiment de satisfaction qui ne se concrétisera pleinement que si ce dimanche, c’est sur la plus haute marche du podium que la joie pourra jaillir. « Quand l’arbitre a sifflé, raconte le pivot du PSG, c’était un grand soulagement, on avait beaucoup donné pendant 60 minutes mais on est parvenu à rester lucides. On profite de ce succès 5-10 minutes mais on se projette très rapidement sur le match de demain. » A l’heure où Luka savourait, le Vardar et Barcelone étaient déjà à l’échauffement…. Moins de deux heures plus tard, la finale tant rêvée entre Paris et le Barça avait vécu sans avoir existé. A cinq secondes de la fin d'une 2ème demi-finale des plus serrées, le demi-centre croate Luka Cindric expédiait une mine qui crucifiait Gonzalo Perez de Vargas et envoyait le Vardar rejoindre les potes de son compatriote Luka Stepancic en finale (26-25).



Les réactions parisiennes

Nédim Rémili, arrière droit du PSG: "Ce qui nous arrive est énorme et c’est la récompense du travail de toute une saison. C’est évidemment avec un grand plaisir qu’on va jouer cette finale, maintenant, ça ne sert à rien de le dire, il faut tout simplement le faire. Bien-sûr qu’en fin de match, le ballon était un peu plus lourd, mais on a bien vu que ça se jouait à des détails, il ne fallait pas les laisser nous distancer, rester au coude à coude et la fin de match nous a souris. Evidemment qu’on aurait pu tuer le match plus tôt, il y a des balles de +4 mais c’est la ligue des Champions et il y a toujours un moment où cela va être compliqué. On a assumé la fin de match avec rigueur et cela nous a plutôt bien réussi.Le coach a ses plans, il a une meilleure analyse que nous, il gère ses rotations comme il l’entend. On doit se tenir prêt quand il a besoin de nous"

Luc Abalo, ailier droit du PSG: "Ça représente beaucoup de travail accompli depuis 2012 et je suis vraiment très content de c qu’on a fait aujourd’hui. Maintenant, il faut qu’on se mette dans la tête que ce n’est pas parce que c’est notre 1ère finale qu’on doit s’en contenter, il va falloir aller la chercher. Là, on a tous les jambes lourdes et demain (dimanche), ça risque de se jouer à ça. C’est celui qui a le plus d’envie et qui est le plus frais qui aura toutes les chances de l’emporter. Il faut qu’on récupère et qu’on garde surtout cette confiance qu’on a en nous. Car à moments donnés dans le match, ils sont revenus, ils ont mené et on n’a jamais douté. Donc il va falloir renouveler cela sur la finale. A aucun moment, je n’ai senti que le match basculait en notre faveur, jusqu’à la dernière seconde, jusqu’à cette récup’ de Luka qui nous permet de figer le résultat en notre faveur, on n’était sûr de rien."

Le diaporama de Telekom Veszprém - PSG Handball par Jean Yves LHORS

A Cologne, Lanxess Arena
Le samedi 3 juin à 15h15
Demi-finale de la Ligue des Champions
Telekom Veszprém - Paris Saint-Germain Handball : 26 - 27 (Mi-temps : 11-11)

19 000 spectateurs
Arbitres : MM Slave Nikolov et Gjorgji Nachevski (Macédoine)

Evolution du score : 3-3 5°, 4-5 10°, 6-7 15°, 7-8 20°, 8-9 25°, 11-11 MT - 14-14 35°, 16-18 40°, 18-20 45°, 22-23 50°, 25-26 55°, 26-27 FT.


VeszpremVeszprem
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
D.GAJIC0/05/55/500000515
G.MARGUC5/50/05/500000515
L.NAGY6/110/06/1100000613
B.BLAGOTINSEK2/30/02/30000025
M.LEKAI3/50/03/50001035
A.NILSSON2/30/02/30001023
R.SULIC1/10/01/10001011
J.RODRIGUEZ VAQUERO0/00/00/00000000
T.SCHUCH0/00/00/00000000
M.TERZIC0/00/00/00000000
G.IVANCSIK0/10/00/1000000-1
A.PALMARSSON1/60/01/6000001-2
C.UGALDE GARCIA0/20/00/2000000-2
M.ILIC1/40/11/5001001-5
Total21/415/626/47001302647
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
R.MIKLER8/252/410/290000008
M.ALILOVIC2/90/12/10000000-3
Total10/342/512/39001302652
ParisParis
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
U.GENSHEIMER5/62/37/900000717
M.HANSEN5/82/37/1100110711
J.NIELSEN2/20/02/20000026
N.REMILI3/40/03/40001036
L.ABALO2/30/02/30000025
D.NARCISSE3/50/03/50010035
L.KARABATIC1/20/01/20000012
L.STEPANCIC1/30/01/30000011
W.ACCAMBRAY0/00/00/00000000
X.BARACHET0/00/00/00000000
H.MOLLGAARD JENSEN0/00/00/00000000
D.NAHI0/00/00/00000000
N.KARABATIC1/30/01/3001001-1
B.KOUNKOUD0/00/00/0001000-2
Total23/364/627/42004202750
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
T.OMEYER14/351/315/3800000016
G.SKOF0/00/30/3000000-3
Total14/351/615/41004202763





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