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Michael Guigou et l’équipe de France : L’histoire d’amour continue

France

samedi 11 mars 2017 - © François Dasriaux

 2 min 47 de lecture

Murmuré, envisagé et même parfois annoncé de manière affirmée pendant le Mondial, la nouvelle de l’arrêt de la carrière de Michael Guigou en équipe de France est repoussée à plus tard et même bien plus tard. Le joueur s’est confié à Handzone et nous a annoncé son désir de continuer l’aventure en bleu tant que cela serait possible.

Comme il’ avait maintes fois confié avant le Mondial, pour lui le temps de la décision n’était pas venu. Il souhaitait pouvoir jouer la compétition sur le sol français en toute quiétude et après prendrait le temps de la réflexion au vu du déroulement de ce Mondial. L’annonce a été simple et sans détour ! « Je continue avec l’équipe de France tant que je serai apte. Je ne me fixe pas de limite, cela peut être pour quelques mois ou plus long, là ce n’est pas forcément moi qui déciderait et on ne sait pas ce qu’il peut se passer dans les mois et les saisons à venir ». Le message est on ne peut plus clair et honnêtement avec le niveau de performance qu’il a en ce moment aussi bien en club avec le MHB qu’en janvier avec les Bleus, on voit mal comment le groupe tricolore pourrait se passer d’un tel joueur.

Pour ceux qui ont la mémoire un peu courte, juste rappeler les 5 premières minutes de la seconde mi-temps de la finale contre la Norvège. Là où, en deux passes et deux accélérations, « Mika » va tuer tout espoir norvégien, lui qui en avait déjà pris un coup derrière la tête après le but sur le gong de la première période de Valentin Porte. Ce seul fait pourrait justifier sa présence au sein du groupe tricolore, mais ce serait oublier les 14 ans passés avec le maillot tricolore constellés d’exploits et de titres. Il suffit de regarder l’énorme palmarès des Bleus pour se rendre compte que jamais les Bleus n’ont gagné depuis 2006 sans leur ailier gauche magique. Un fait un peu trop récurrent pour être anodin. Alors oui, on va encore revoir Michael Guigou avec le maillot à 6 étoiles sur la poitrine. Lui-même le dit, des interrogations il y en eu, et depuis longtemps. « Quand je suis arrivé à 30 ans, bien évidemment je me suis posé des questions. Et le doublé JO à Rio – Mondial à la maison me semblait pouvoir être une option de fin. Mais je m’aperçois que j’ai toujours autant de plaisir à jouer. Qu’un arrêt ne serait pas logique, je suis bien physiquement et psychiquement, alors j’ai pris tranquillement la décision de continuer et on verra ce qu’il adviendra ». On aura encore l’occasion de se demander comment Peter Pan a fait avec sa baguette magique pour marquer un but fabuleux ou servir un partenaire que lui seul avait vu. (Pour mémoire cette passe dos au sol pour Jure Dolenec face à Saint Raphaël cette semaine qui relève du mystère absolu pour le commun des mortels) Bref, on aura encore le plaisir de se faire servir du caviar à la louche, et honnêtement, personne ne pourra s’en plaindre hormis quelques ailiers gauches français qui attendaient peut-être que la place se libère !

Michael Guigou et l’équipe de France : L’histoire d’amour continue 

France

samedi 11 mars 2017 - © François Dasriaux

 2 min 47 de lecture

Murmuré, envisagé et même parfois annoncé de manière affirmée pendant le Mondial, la nouvelle de l’arrêt de la carrière de Michael Guigou en équipe de France est repoussée à plus tard et même bien plus tard. Le joueur s’est confié à Handzone et nous a annoncé son désir de continuer l’aventure en bleu tant que cela serait possible.

Comme il’ avait maintes fois confié avant le Mondial, pour lui le temps de la décision n’était pas venu. Il souhaitait pouvoir jouer la compétition sur le sol français en toute quiétude et après prendrait le temps de la réflexion au vu du déroulement de ce Mondial. L’annonce a été simple et sans détour ! « Je continue avec l’équipe de France tant que je serai apte. Je ne me fixe pas de limite, cela peut être pour quelques mois ou plus long, là ce n’est pas forcément moi qui déciderait et on ne sait pas ce qu’il peut se passer dans les mois et les saisons à venir ». Le message est on ne peut plus clair et honnêtement avec le niveau de performance qu’il a en ce moment aussi bien en club avec le MHB qu’en janvier avec les Bleus, on voit mal comment le groupe tricolore pourrait se passer d’un tel joueur.

Pour ceux qui ont la mémoire un peu courte, juste rappeler les 5 premières minutes de la seconde mi-temps de la finale contre la Norvège. Là où, en deux passes et deux accélérations, « Mika » va tuer tout espoir norvégien, lui qui en avait déjà pris un coup derrière la tête après le but sur le gong de la première période de Valentin Porte. Ce seul fait pourrait justifier sa présence au sein du groupe tricolore, mais ce serait oublier les 14 ans passés avec le maillot tricolore constellés d’exploits et de titres. Il suffit de regarder l’énorme palmarès des Bleus pour se rendre compte que jamais les Bleus n’ont gagné depuis 2006 sans leur ailier gauche magique. Un fait un peu trop récurrent pour être anodin. Alors oui, on va encore revoir Michael Guigou avec le maillot à 6 étoiles sur la poitrine. Lui-même le dit, des interrogations il y en eu, et depuis longtemps. « Quand je suis arrivé à 30 ans, bien évidemment je me suis posé des questions. Et le doublé JO à Rio – Mondial à la maison me semblait pouvoir être une option de fin. Mais je m’aperçois que j’ai toujours autant de plaisir à jouer. Qu’un arrêt ne serait pas logique, je suis bien physiquement et psychiquement, alors j’ai pris tranquillement la décision de continuer et on verra ce qu’il adviendra ». On aura encore l’occasion de se demander comment Peter Pan a fait avec sa baguette magique pour marquer un but fabuleux ou servir un partenaire que lui seul avait vu. (Pour mémoire cette passe dos au sol pour Jure Dolenec face à Saint Raphaël cette semaine qui relève du mystère absolu pour le commun des mortels) Bref, on aura encore le plaisir de se faire servir du caviar à la louche, et honnêtement, personne ne pourra s’en plaindre hormis quelques ailiers gauches français qui attendaient peut-être que la place se libère !