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FFour LDC: Cologne est prête pour la grande fête !

Champion's League

vendredi 27 mai 2016 - © Yves Michel

 10 min 18 de lecture

La pluie qui tombe à grands seaux sur Cologne n'a certainement pas entamé l'ardeur des fans du handball européen. Ils ont investi l'agglomération allemande où se déroule ce week-end, la 7ème édition du Final Four de la Ligue des champions. Du côté des joueurs parisiens, la sérénité est de mise. Les nouveaux venus dans la compétition font même peur à certains de leurs adversaires.

De notre envoyé spécial à Cologne, Yves MICHEL

A Cologne, tout se passe autour de la Lanxess Arena qui fête pour l’occasion ses 20 ans d’existence. Ce samedi, les 20 000 places seront toutes occupées pour les demi-finales et dimanche, il en sera de même pour les finales de la Ligue des Champions. Les fans de handball (on a surtout vu des grappes rouges de Hongrois et jaunes de Polonais) s’y sont donné rendez-vous et la bière (spécialité du coin) commence à couler à flots.

La Lanxess Arena point central donc de la fête du handball européen. 
Les joueurs des quatre équipes eux, sont heureusement moins agités que leurs supporters. Ils logent dans le même hôtel à proximité. C’est justement là qu’était organisée ce vendredi, la traditionnelle rencontre avec les médias. Cinq joueurs et l’entraîneur de chaque formation se sont succédé devant une nuée de journalistes avides de petites phrases et bons mots à 24h du grand évènement. « Ça fait partie des obligations, on essaie d’y répondre le mieux qu’on peut, on y était préparé nous glisse un "Titi" Omeyer plutôt amusé par ce ballet incessant d’objectifs et de micros. Pour moi, rien n’a changé dans les habitudes du Final Four (sa dernière participation remonte à 2013 avec Kiel). On n’était déjà dans le même hôtel, il y a les mêmes sollicitations et j’ai l’impression que les questions qu’on nous pose sont les mêmes (sourires). » Qui est le favori de cette 7ème édition... Quelles sont les clés des demi-finales... sont les interrogations qui reviennent le plus souvent. Nikola Karabatic lui, est habitué à l’exercice. Il était là il y a un an et il a même soulevé le trophée avec Barcelone. Il faut voir avec quelle aisance il passe du français à l’allemand, de l’espagnol à la langue slave et l’anglais. « Les autres formations essaient de s’enlever de la pression en nous mettant favoris. Je ne pense pas qu’on le soit. Une victoire finale du PSG lors de sa 1ère participation au Final Four serait inattendue. Mais être là, c’est quand même gratifiant. Des équipes comme Barcelone, Rhein Neckar, le Vardar n’y sont pas. »



Alors pour changer de tonalité, un confrère se risque à la comparaison avec le foot. « Il n’y a pas de comparaison à faire, tacle "Niko". On est dans un univers qui n’a rien à voir avec le foot. On connait les attentes et cela ne me dérange pas de vivre avec la pression. C’est tous les jours comme ça. Je suis arrivé au PSG l’été dernier et la 1ère année, on participe au Final Four. En fait, je suis un peu là pour ça, non ? » On l’aura donc compris, il n’y a qu’un Parisien pour dire que son équipe n’est pas favorite. On n’osera même plus poser la question. A moins que… En fait, Luc Abalo a une petite idée. « L’équipe favorite, celle qui a le meilleur résultat l’année précédente. Si je ne dois en citer qu’une, c’est donc Kielce ! » A l’heure de Roland Garros, la balle est bien renvoyée ! Un peu plus loin, l’ex Nantais Igor Anic est déjà accaparé par les confrères. C'est le seul Français du Final Four qui ne jouent pas pour Paris. Lui compare ni plus, ni moins le PSG au Real Madrid ! Comme il y va fort  le pivot de Kiel. Pour Daniel Narcisse (tout sourire) c’est simplement une boutade de son ancien coéquipier « Et moi je suis Cristiano Ronaldo ? Au Final Four, il y a dans chaque équipe des joueurs incroyables. En fait, cette année, je ne pense pas qu’il y ait un favori. » Michal Jurecki, le buteur de Kielce (vous savez, l’adversaire en demi) vient d’arriver pour cette séance devant les médias. L’arrière gauche sombre à son tour dans l’analyse. « Nous nous méfions du PSG qui a terminé 1er de son groupe en laissant derrière lui Flensburg, Veszprém et Kiel. On n’est pas là par hasard. Ces dernières semaines, l’équipe a montré de très bonnes choses (sans trop d’opposition, excepté Plock, Kielce a remporté le championnat et la  coupe de Pologne). Notre force c’est que depuis plusieurs saisons, le groupe n’a pas subi de grands changements. Je suis impatient de retrouver le PSG. Je sais que vous les journalistes, vous essayez de trouver des similitudes avec Nikola Karabatic. C’est un joueur complet et certainement un des plus importants dans l’histoire de la discipline. Nos points communs ? nous n’avons pas peur d’aller au contact et de rechercher le 1c1. Mais demain (samedi) matin, chacun d’entre nous va se lever avec l’idée de se qualifier pour la finale. » Tiens donc, personne n'y aurait pensé ! 



Nous laisserons le mot de la fin à un arrière droit reconverti depuis une douzaine d’années, commentateur pour la télé hongroise. Un autre indice ? Il a évolué en D1 française, dans les années 90, à Nîmes et Chambéry avant de finir du côté de Villeurbanne avec un certain Thierry Perreux comme entraîneur. A 50 ans le 16 juin prochain, Attila Borsos (notre photo) n’a pas changé. Les cheveux et les tempes ont un peu blanchi mais l’a-propos est toujours aussi pertinent. « Cette année, je ne pense pas qu’il y ait un favori. Attention quand même à Kiel. On les voyait au fond du trou mais ils sont là. Ils ont zappé leur fin de saison en Bundesliga pour justement se consacrer au Final Four. Kielce a la réputation de gratter beaucoup de ballons en défense et a des pivots performants. Veszprém a une défense super solide qui peut sauver la situation si l’attaque est déficiente. En plus, Alilovic est en grande forme dans les cages. Et puis, si cela ne va pas, il y a Mikler. Veszprém est des quatre équipes la seule à avoir deux gardiens de très haut niveau. J’aimerais bien voir une finale Veszprém-PSG. Paris a été dominé durant les deux dernières années et cette saison c’est "fifty-fifty". Si c’est l’affiche de la finale, je pense que "Titi" Omeyer en sera la clé. » En milieu d'après-midi, les Parisiens se sont rendus en périphérie de la ville pour une mise en place qui n'a pas livré de grands secrets. Même Xavier Barachet était présent. Il est resté entre les mains expertes du kiné Christophe Dubois qui s'est occupé de sa jambe droite.

Près de la Lanxess Arena, la nuit est tombée. Les fans de chaque équipe sonnent toujours le rappel. Ce samedi, à l'heure des braves, certains n'auront peut-être pas toute la fraîcheur souhaitée mais qu'importe ! Dans l'arène, les Allemands seront les plus nombreux à faire du bruit face aux 3000 hongrois et aux 2500 Polonais. Les supporteurs parisiens eux, se feront plus discrets. Enfin, tout dépendra de la tournure des évènements.  


La der de Jean Brihault, président de l'EHF

Elu en 2012 pour quatre ans à la présidence de la Fédération Européenne, le Français Jean Brihault (micro en main) passera le relais en novembre prochain. Le Breton d’adoption dirige donc son dernier Final Four de Ligue des Champions. Une épreuve que lui et son équipe ont su faire évoluer. Et s’il fallait un symbole, c’est justement la saison où son mandat s’arrête, qu’une formation française, le PSG participe à la fête. 

Ce Final Four, c’est à chaque fois un moment particulier pour vous ? 
C’est avant tout la célébration du hand européen avec une particularité cette année, le fait que ce soit très ouvert. Le pronostic n’est pas facile. C’est aussi la conclusion d’une saison où on a pris des risques en modifiant le format de la compétition. 

Y’avait-il des réticences à cette modification ?
Bien-sûr car à la base, c’est un format qui semblait un peu obscur et on a atteint le résultat escompté. 

Comment cela ? 
Il y a eu en fait, deux types de résistance. D’abord on a un modèle qui est asymétrique et cela, on n’y est pas habitué dans le sport avec deux groupes de 12 et deux groupes de 8. Ensuite, ceux qui se sont retrouvés dans les groupes C et D avaient l’impression que c’était une sorte de purgatoire. Et en réalité, on a obtenu des matches serrés, une compétition incertaine jusqu’au bout. Le dilemme est de savoir si on veut par exemple un Barcelone contre les équipes les plus faibles ou si cela est plus approprié de niveler les valeurs pour avoir des matches plus passionnants. 

Donc la formule va se pérenniser…
On a pour principe de ne pas bouger sur deux ans, l’EHF fera un bilan en temps utiles. 

Le Français que vous êtes doit se réjouir de voir le PSG à ce FFour…
Je suis toujours enchanté de voir un nouveau pays accéder à ce carré final. Le fait d’avoir quatre nationalités différentes est un bon symptôme de la qualité du hand en Europe. 

Vous n’avez pas répondu vraiment à ma question…
Oui, mais ici je suis le président de l’EHF et donc je ne suis pas plus français que polonais. Ce n’est même pas un devoir de réserve, quand je suis dans cette fonction, l’appartenance nationale s’éteint d’elle-même. En contrepartie, à l’automne, quand je redeviendrai spectateur, supporter, militant… français, là je serai passionné par les performances des équipes françaises. 

Avez-vous une idée de ce que vous allez faire ?
Ça sera une nouvelle étape pour moi. Peut-être je vais me passionner pour le jardinage, la cuisine ou la collection de timbres (rires). Je ne le pense pas. J’ai toujours été très actif avec des responsabilités sur les épaules, j’ai toujours aimé cela donc c’est quelque chose qui va énormément me manquer.


FFour LDC: Cologne est prête pour la grande fête ! 

Champion's League

vendredi 27 mai 2016 - © Yves Michel

 10 min 18 de lecture

La pluie qui tombe à grands seaux sur Cologne n'a certainement pas entamé l'ardeur des fans du handball européen. Ils ont investi l'agglomération allemande où se déroule ce week-end, la 7ème édition du Final Four de la Ligue des champions. Du côté des joueurs parisiens, la sérénité est de mise. Les nouveaux venus dans la compétition font même peur à certains de leurs adversaires.

De notre envoyé spécial à Cologne, Yves MICHEL

A Cologne, tout se passe autour de la Lanxess Arena qui fête pour l’occasion ses 20 ans d’existence. Ce samedi, les 20 000 places seront toutes occupées pour les demi-finales et dimanche, il en sera de même pour les finales de la Ligue des Champions. Les fans de handball (on a surtout vu des grappes rouges de Hongrois et jaunes de Polonais) s’y sont donné rendez-vous et la bière (spécialité du coin) commence à couler à flots.

La Lanxess Arena point central donc de la fête du handball européen. 
Les joueurs des quatre équipes eux, sont heureusement moins agités que leurs supporters. Ils logent dans le même hôtel à proximité. C’est justement là qu’était organisée ce vendredi, la traditionnelle rencontre avec les médias. Cinq joueurs et l’entraîneur de chaque formation se sont succédé devant une nuée de journalistes avides de petites phrases et bons mots à 24h du grand évènement. « Ça fait partie des obligations, on essaie d’y répondre le mieux qu’on peut, on y était préparé nous glisse un "Titi" Omeyer plutôt amusé par ce ballet incessant d’objectifs et de micros. Pour moi, rien n’a changé dans les habitudes du Final Four (sa dernière participation remonte à 2013 avec Kiel). On n’était déjà dans le même hôtel, il y a les mêmes sollicitations et j’ai l’impression que les questions qu’on nous pose sont les mêmes (sourires). » Qui est le favori de cette 7ème édition... Quelles sont les clés des demi-finales... sont les interrogations qui reviennent le plus souvent. Nikola Karabatic lui, est habitué à l’exercice. Il était là il y a un an et il a même soulevé le trophée avec Barcelone. Il faut voir avec quelle aisance il passe du français à l’allemand, de l’espagnol à la langue slave et l’anglais. « Les autres formations essaient de s’enlever de la pression en nous mettant favoris. Je ne pense pas qu’on le soit. Une victoire finale du PSG lors de sa 1ère participation au Final Four serait inattendue. Mais être là, c’est quand même gratifiant. Des équipes comme Barcelone, Rhein Neckar, le Vardar n’y sont pas. »



Alors pour changer de tonalité, un confrère se risque à la comparaison avec le foot. « Il n’y a pas de comparaison à faire, tacle "Niko". On est dans un univers qui n’a rien à voir avec le foot. On connait les attentes et cela ne me dérange pas de vivre avec la pression. C’est tous les jours comme ça. Je suis arrivé au PSG l’été dernier et la 1ère année, on participe au Final Four. En fait, je suis un peu là pour ça, non ? » On l’aura donc compris, il n’y a qu’un Parisien pour dire que son équipe n’est pas favorite. On n’osera même plus poser la question. A moins que… En fait, Luc Abalo a une petite idée. « L’équipe favorite, celle qui a le meilleur résultat l’année précédente. Si je ne dois en citer qu’une, c’est donc Kielce ! » A l’heure de Roland Garros, la balle est bien renvoyée ! Un peu plus loin, l’ex Nantais Igor Anic est déjà accaparé par les confrères. C'est le seul Français du Final Four qui ne jouent pas pour Paris. Lui compare ni plus, ni moins le PSG au Real Madrid ! Comme il y va fort  le pivot de Kiel. Pour Daniel Narcisse (tout sourire) c’est simplement une boutade de son ancien coéquipier « Et moi je suis Cristiano Ronaldo ? Au Final Four, il y a dans chaque équipe des joueurs incroyables. En fait, cette année, je ne pense pas qu’il y ait un favori. » Michal Jurecki, le buteur de Kielce (vous savez, l’adversaire en demi) vient d’arriver pour cette séance devant les médias. L’arrière gauche sombre à son tour dans l’analyse. « Nous nous méfions du PSG qui a terminé 1er de son groupe en laissant derrière lui Flensburg, Veszprém et Kiel. On n’est pas là par hasard. Ces dernières semaines, l’équipe a montré de très bonnes choses (sans trop d’opposition, excepté Plock, Kielce a remporté le championnat et la  coupe de Pologne). Notre force c’est que depuis plusieurs saisons, le groupe n’a pas subi de grands changements. Je suis impatient de retrouver le PSG. Je sais que vous les journalistes, vous essayez de trouver des similitudes avec Nikola Karabatic. C’est un joueur complet et certainement un des plus importants dans l’histoire de la discipline. Nos points communs ? nous n’avons pas peur d’aller au contact et de rechercher le 1c1. Mais demain (samedi) matin, chacun d’entre nous va se lever avec l’idée de se qualifier pour la finale. » Tiens donc, personne n'y aurait pensé ! 



Nous laisserons le mot de la fin à un arrière droit reconverti depuis une douzaine d’années, commentateur pour la télé hongroise. Un autre indice ? Il a évolué en D1 française, dans les années 90, à Nîmes et Chambéry avant de finir du côté de Villeurbanne avec un certain Thierry Perreux comme entraîneur. A 50 ans le 16 juin prochain, Attila Borsos (notre photo) n’a pas changé. Les cheveux et les tempes ont un peu blanchi mais l’a-propos est toujours aussi pertinent. « Cette année, je ne pense pas qu’il y ait un favori. Attention quand même à Kiel. On les voyait au fond du trou mais ils sont là. Ils ont zappé leur fin de saison en Bundesliga pour justement se consacrer au Final Four. Kielce a la réputation de gratter beaucoup de ballons en défense et a des pivots performants. Veszprém a une défense super solide qui peut sauver la situation si l’attaque est déficiente. En plus, Alilovic est en grande forme dans les cages. Et puis, si cela ne va pas, il y a Mikler. Veszprém est des quatre équipes la seule à avoir deux gardiens de très haut niveau. J’aimerais bien voir une finale Veszprém-PSG. Paris a été dominé durant les deux dernières années et cette saison c’est "fifty-fifty". Si c’est l’affiche de la finale, je pense que "Titi" Omeyer en sera la clé. » En milieu d'après-midi, les Parisiens se sont rendus en périphérie de la ville pour une mise en place qui n'a pas livré de grands secrets. Même Xavier Barachet était présent. Il est resté entre les mains expertes du kiné Christophe Dubois qui s'est occupé de sa jambe droite.

Près de la Lanxess Arena, la nuit est tombée. Les fans de chaque équipe sonnent toujours le rappel. Ce samedi, à l'heure des braves, certains n'auront peut-être pas toute la fraîcheur souhaitée mais qu'importe ! Dans l'arène, les Allemands seront les plus nombreux à faire du bruit face aux 3000 hongrois et aux 2500 Polonais. Les supporteurs parisiens eux, se feront plus discrets. Enfin, tout dépendra de la tournure des évènements.  


La der de Jean Brihault, président de l'EHF

Elu en 2012 pour quatre ans à la présidence de la Fédération Européenne, le Français Jean Brihault (micro en main) passera le relais en novembre prochain. Le Breton d’adoption dirige donc son dernier Final Four de Ligue des Champions. Une épreuve que lui et son équipe ont su faire évoluer. Et s’il fallait un symbole, c’est justement la saison où son mandat s’arrête, qu’une formation française, le PSG participe à la fête. 

Ce Final Four, c’est à chaque fois un moment particulier pour vous ? 
C’est avant tout la célébration du hand européen avec une particularité cette année, le fait que ce soit très ouvert. Le pronostic n’est pas facile. C’est aussi la conclusion d’une saison où on a pris des risques en modifiant le format de la compétition. 

Y’avait-il des réticences à cette modification ?
Bien-sûr car à la base, c’est un format qui semblait un peu obscur et on a atteint le résultat escompté. 

Comment cela ? 
Il y a eu en fait, deux types de résistance. D’abord on a un modèle qui est asymétrique et cela, on n’y est pas habitué dans le sport avec deux groupes de 12 et deux groupes de 8. Ensuite, ceux qui se sont retrouvés dans les groupes C et D avaient l’impression que c’était une sorte de purgatoire. Et en réalité, on a obtenu des matches serrés, une compétition incertaine jusqu’au bout. Le dilemme est de savoir si on veut par exemple un Barcelone contre les équipes les plus faibles ou si cela est plus approprié de niveler les valeurs pour avoir des matches plus passionnants. 

Donc la formule va se pérenniser…
On a pour principe de ne pas bouger sur deux ans, l’EHF fera un bilan en temps utiles. 

Le Français que vous êtes doit se réjouir de voir le PSG à ce FFour…
Je suis toujours enchanté de voir un nouveau pays accéder à ce carré final. Le fait d’avoir quatre nationalités différentes est un bon symptôme de la qualité du hand en Europe. 

Vous n’avez pas répondu vraiment à ma question…
Oui, mais ici je suis le président de l’EHF et donc je ne suis pas plus français que polonais. Ce n’est même pas un devoir de réserve, quand je suis dans cette fonction, l’appartenance nationale s’éteint d’elle-même. En contrepartie, à l’automne, quand je redeviendrai spectateur, supporter, militant… français, là je serai passionné par les performances des équipes françaises. 

Avez-vous une idée de ce que vous allez faire ?
Ça sera une nouvelle étape pour moi. Peut-être je vais me passionner pour le jardinage, la cuisine ou la collection de timbres (rires). Je ne le pense pas. J’ai toujours été très actif avec des responsabilités sur les épaules, j’ai toujours aimé cela donc c’est quelque chose qui va énormément me manquer.


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