Jérémy Roussel, encore sous contrat jusqu’à la fin de saison, a répondu favorablement à l’appel de Chartres, dernier de LNH. Pour lui succéder, un nom arrive en tête, celui d’Emmanuel Mayonnade. Lequel devrait être nommé très prochainement.
Presque deux ans après son départ d’Aix, Jérémy Roussel va retrouver la LNH. Pas d’ici l’été prochain. Non : dès ce jeudi, l’entraîneur sera à Chartes, lanterne rouge du Championnat, qui s’est séparé de Pascal Mahé il y a un mois. Les dirigeants chartrains avaient jusqu’à la mi-décembre pour trouver un entraîneur diplômé. Ils ont pris contact la semaine dernière avec Jérémy Roussel, pourtant sous contrat à Metz. Ce dernier, malgré la belle saison de ses filles (2e de LFH avec un match en moins), a senti qu’il ne serait pas prolongé au-delà de son bail, qui se terminait en juin prochain.
Thierry Weizman, le président lorrain, lui a donc donné son accord pour qu’il s’engage en Eure-et-Loir. Un quart d’heure après son avenant de rupture au contrat signé, le Cmhb officialisait la venue du Clermontois pour deux saisons et demie. « Je serai opérationnel pour la réception de Créteil (13e journée) », nous a indiqué Jérémy Roussel.
Weizman est trop expérimenté pour ne pas avoir prévu la suite. Et il sait, surtout, qu’Emmanuel Mayonnade est libre depuis la liquidation judiciaire de l’Union Bègles-Bordeaux prononcée. Le travail du Girondin est apprécié depuis toujours au sein du club messin et les négociations n’ont pas traîné, bien que Mayonnade se soit donné quelques jours de repos depuis la fin de l’entraînement avec les joueuses de l’Union, la semaine dernière.
Selon nos informations, le technicien devrait rejoindre le club 19 fois champion de France. Pour une durée qui irait au-delà de la fin de saison. A Metz, il retrouvera Marion Maubon et Alice Lévêque, qu’il avait sous ses ordres la saison dernière. Surtout, il va vivre une nouvelle expérience dans le plus grand club français, avec un environnement différent, parfois plus pesant, et qui espère bien remporter un nouveau titre de champion au printemps prochain. De la pression, donc. Mais tout le monde (les deux coachs et Metz) semble néanmoins sortir gagnant de cette histoire.