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St Raphaël confirme, Dunkerque dévisse, Montpellier s'installe

LMSL

jeudi 20 novembre 2014 - © Yves Michel

 8 min 52 de lecture

Après le PSG, St Raphaël s'est offert Dunkerque, un autre champion de France. Les Varois se sont montrés efficaces lorsque cela suffisait... en fin de match. Dans un même temps, Montpellier a conforté son siège de leader. Paris et Nantes restent dans la course. En bas de classement, le sursaut sélestadien embarrasse Nîmes et Aix.

Les joueurs et le staff de Dunkerque ne chercheront pas de faux-fuyants mais avec l’effectif qui est le leur et le recrutement estival de deux éléments très moyens qui n’ont jusque-là pas donné totalement satisfaction, il est de plus en plus compliqué de courir plusieurs lièvres à la fois. Ce mercredi, les Nordistes qui étaient rentrés lundi, d’un fatiguant périple en Hongrie en ont fait les frais. Ils ont dominé St Raphaël pendant les 20 premières minutes (16-12) avant que l’écart ne se resserre au retour des vestiaires (18-17). Ensuite, les deux formations se sont neutralisées mais les hommes de Patrick Cazal ont craqué physiquement et mentalement au moment le plus crucial, dans les cinq dernières minutes lorsque les Varois sont enfin passés devant sans jamais être rejoints (33-36).  « On se fragilise match après match, râlait l’entraîneur dunkerquois. Je pourrais pointer l’état physique de mes troupes qui est certes entamé avec en plus des rotations qui apportent peu. Mais on ne va pas se cacher derrière ça, ça n’explique pas nos trois dernières rencontres. Même si ce soir, on a trouvé des solutions offensivement, on ne peut pas être dans une équipe depuis plusieurs années, dans un projet de jeu et être aussi bas. C’est inquiétant. On aurait pu tenir mais aujourd’hui, on était dans l’incapacité de faire de belles séquences. Quand on tombe bas, on tombe vraiment bas! » L’USDK n’aura même pas l’occasion de gamberger, Szeged en Ligue des Champions se profile déjà à l’horizon. Les Hongrois seront aux stades de Flandres dès samedi et de l’issue de cette rencontre résulte sans doute un choix à faire concernant le bien fondé de mener de front deux compétitions majeures.

Sans être génial, St Raphaël profite de la soirée pour consolider son statut de dauphin derrière Montpellier qui a bien profité de son voyage à Aix (22-33). Les Raphaélois enchaînent en championnat, leur 4ème succès consécutif. « On a amené Dunkerque là où on le voulait, se félicitait Joël Da Silva. Dans les dernières minutes, il y a eu de leur part des gestes de nervosité, un manque de précision dans le tir et on a pleinement profité de la situation. Le fait de n'avoir qu'un seul match par semaine à gérer est un avantage sur eux. Cela nous laisse à la fois le temps de travailler tactiquement et physiquement. On voit qu’ils sont en train de payer la note par rapport à la Ligue des Champions. »   Pour ses quatre premiers mois sur la Côte d’Azur, l’entraîneur varois peut donc être satisfait du rendement des siens. Mais ce championnat de LNH est si tortueux qu’il se garde bien de tout débordement intempestif. « On a à notre actif de beaux résultats, d'un autre côté, on s'est servi des défaites contre Montpellier et à Toulouse (en coupe de la Ligue) mais ce dont je suis le plus fier c’est que ce groupe montre sa vraie valeur. Il a très mal vécu la saison dernière et on sent que  sans être fantastique, il y a une volonté de vivre désormais une belle aventure ensemble. » Joël Da Silva qui suit de très près les mouvements sur le marché européen et qui ne s’interdit pas de demander à ses dirigeants, un renfort supplémentaire pendant la trêve internationale, est déjà tourné vers la prochaine étape. Encore un déplacement, à Chambéry « où il faudra partir avec les mêmes intentions même si cela ne sera pas facile, surtout chez eux. » 



Montpellier s'installe sur son trône, Paris assure

Pendant que Dunkerque se laissait décramponner du wagon de tête et St Raph' s'habituer à son nouveau statut de dauphin, le roi Montpellier a parfaitement négocié son voyage à Aix. Les joueurs de Patrice Canayer ont rapidement pris le large (+5 au quart d'heure) et ont ensuite géré leur avance. Grâce à un duo Grébille-Gajic de gala (9 et 8 buts), ils ont pratiquement terminé en roue libre (22-33). Le MAHB est la seule équipe invaincue du championnat (8 succès, 2 nuls) et compte le rester encore quelques jours. Au moins jusqu'au 3 décembre et le déplacement à Paris.

A Coubertin, le PSG n'est pas tombé dans le piège qu'aurait pu être la venue de Toulouse. Privé de Valentin Porte blessé, le Fénix a été contraint de composer, Jérôme Fernandez (meilleur réalisateur de la rencontre avec 11 buts et qui n'est toujours pas fixé sur son avenir - quelles garanties supplémentaires lui faut il donner ?) et Rémy Calvel alternant sur le poste d'arrière droit. Un quart d'heure suffira aux Parisiens pour prendre la mesure de leur adversaire. Les hommes de Philippe Gardent vont surtout profiter en contre-attaque, des pertes de balle toulousaines. A la pause, le trou était conséquent (20-13), il le sera encore plus en tout début de seconde période (24-14 à la 33ème) malgré une infériorité numérique consécutive à l'exclusion de William Accambray. Les parades de Cyril Dumoulin vont stopper l'hémorragie toulousaine, le PSG va baisser d'intensité sans pour autant perdre la maîtrise de la rencontre (34-31). «En jouant tous les 3 jours, c'est important de faire des rotations sans se mettre en danger, soulignait l'entraîneur parisien au micro de beIn sports. On a réussi à se mettre à l'abri rapidement, ensuite, on se relâche un peu et on est moins efficace défensivement en 2ème période. J'aurai préféré qu'on gagne un peu plus mais l'objectif était de préserver tout le monde.» Sage décision puisque le prochain rendez-vous, c'est la Ligue des Champions, samedi à Kiel.

Camarero, l'aiguillon nantais

Sans Maqueda, Davyes et Entrerrios, Nantes a su se renouveler mais a surtout pu compter sur ses deux gauchers, Mathieu De La Bretèche (5/7) et surtout Jordan Camarero. En signant un 8/9, le Béarnais a répondu présent et a prouvé à Thierry Anti qu'il savait se mettre au niveau des meilleurs. Pourtant rien n'a été facile pour le "H" qui n'a pu se défaire d'Istres, qu'après 25 minutes de haute lutte (13-13). Les pertes de balle succédant aux tirs mal cadrés ou contrés, les Provençaux vont fléchir à ce moment-là, avant et après la pause (17-13 à la 32ème). Les Nantais sont restés maîtres du tableau d'affichage et compter sur un excellent Mathias Schulz en 2ème période (9 arrêts) pour terminer avec neuf longueurs d'avance sur la lanterne rouge du championnat qui perd carrément pied (33-24).



Nîmes et Sélestat... mais où est donc passé votre jeu ?

Que serait il advenu de Nîmes si Yassine Idrissi n'avait pas fait son œuvre ? «Je suis aussi payé pour cela », s'empressera de faire remarquer le portier gardois, enchaînant sur la déception de ne pas avoir permis à son équipe de s'imposer à Créteil. Quelle purge que ce match ! Un vrai mauvais scénario où les deux formations vont se neutraliser durant les 30 premières minutes mais aussi, vont avoir l'occasion chacune à leur tour, de faire la différence (en début de 2ème pour les Cristoliens puis dix minutes plus tard pour les Nîmois). Alors qu'on se dirigeait vers le partage des points, les Gardois dont la base arrière n'avait pas été le point fort, vont se prendre les pieds dans le tapis. Tout d'abord en se retrouvant en infériorité numérique (à la 59ème) et surtout en encaissant le but "assassin" d'Antoine Conta (notre photo) à 35" du terme (28-27). «Ca se joue sur des détails, soulignait l'ailier droit cristolien. En début de saison, on a perdu des matches de cette façon, là tant mieux, on sort vainqueurs avec un peu de réussite. L'enjeu était important face à un adversaire qui avait un point de plus que nous au classement.» Le jeune gaucher se rappellera de cet ultime rush qui permet à Créteil de s'imposer mais aussi de la "soufflante" de Benjamin Pavoni quelques secondes plus tôt pour ne pas avoir fermé son aile en défense. «Je suis habitué, cela fait longtemps que Benjamin m'entraîne et je connais ses réactions. Cela aurait pu me déconcentrer, j'ai essayé de faire abstraction de ça et continuer mon match.» Et en face sur cet ultime tir, Yassine Idrissi n'a pu que constater les dégâts. «Il faut vraiment qu'on s'occupe de nous mêmes, qu'on se regarde les yeux dans les yeux. Il y a un prochain match contre Aix à la vie, à la mort car derrière on enchaîne contre St Raph et Nantes.» Mauvais temps sur le sport nîmois en ce moment, toutes disciplines confondues.



Le succès de Sélestat à Tremblay est le bienvenue pour les Alsaciens mais n'est certainement pas une bonne nouvelle pour Nîmes, Aix et Istres. Voilà un mois que les partenaires d'Olivier Jung (notre photo) traînaient leur misère à la recherche de points et de confiance. Comme ils l'avaient fait lors des deux précédentes saisons, ils sont allés s'imposer en Seine Saint Denis. Certainement pas avec la manière, avec beaucoup de déchets au tir et malgré un gardien tremblaysien Aljosa Rezar pourtant efficace (16 arrêts à 42%). Mais comme en face, Kappelin et Fulop ont soutenu la comparaison (17 parades à eux deux), la différence s'est faite (selon la formule consacrée) sur des détails. Ou plutôt a récompensé la formation la moins maladroite. Et c'est le lapin alsacien qui est sorti le 1er du chapeau (23-25) !

Ce jeudi (à 20h45 sur beIn sports 1), Cesson accueille Chambéry. L'enjeu est important pour chacune des deux équipes. Une victoire permettrait aux Bretons de faire un bon de deux places au classement et passer devant Tremblay et leur adversaire du soir. Pour les Savoyards, un succès les ferait entrer dans le Top 5 juste devant Dunkerque.

 

TREMBLAY EN FRANCE  -  SELESTAT ALSACE       23-25 
Statistiques du match

DUNKERQUE HGL -  SAINT RAPHAEL VHB            33-36
Statistiques du match

PAYS AIX UC -  MONTPELLIER AHB                      22-33
Statistiques du match

US CRETEIL - USAM NIMES                                   28-27 
Statistiques du match

HBC NANTES - ISTRES OPH                                   33-24
Statistiques du match

PARIS ST GERMAIN - 
FENIX TOULOUSE               34-31
Statistiques du match

St Raphaël confirme, Dunkerque dévisse, Montpellier s'installe 

LMSL

jeudi 20 novembre 2014 - © Yves Michel

 8 min 52 de lecture

Après le PSG, St Raphaël s'est offert Dunkerque, un autre champion de France. Les Varois se sont montrés efficaces lorsque cela suffisait... en fin de match. Dans un même temps, Montpellier a conforté son siège de leader. Paris et Nantes restent dans la course. En bas de classement, le sursaut sélestadien embarrasse Nîmes et Aix.

Les joueurs et le staff de Dunkerque ne chercheront pas de faux-fuyants mais avec l’effectif qui est le leur et le recrutement estival de deux éléments très moyens qui n’ont jusque-là pas donné totalement satisfaction, il est de plus en plus compliqué de courir plusieurs lièvres à la fois. Ce mercredi, les Nordistes qui étaient rentrés lundi, d’un fatiguant périple en Hongrie en ont fait les frais. Ils ont dominé St Raphaël pendant les 20 premières minutes (16-12) avant que l’écart ne se resserre au retour des vestiaires (18-17). Ensuite, les deux formations se sont neutralisées mais les hommes de Patrick Cazal ont craqué physiquement et mentalement au moment le plus crucial, dans les cinq dernières minutes lorsque les Varois sont enfin passés devant sans jamais être rejoints (33-36).  « On se fragilise match après match, râlait l’entraîneur dunkerquois. Je pourrais pointer l’état physique de mes troupes qui est certes entamé avec en plus des rotations qui apportent peu. Mais on ne va pas se cacher derrière ça, ça n’explique pas nos trois dernières rencontres. Même si ce soir, on a trouvé des solutions offensivement, on ne peut pas être dans une équipe depuis plusieurs années, dans un projet de jeu et être aussi bas. C’est inquiétant. On aurait pu tenir mais aujourd’hui, on était dans l’incapacité de faire de belles séquences. Quand on tombe bas, on tombe vraiment bas! » L’USDK n’aura même pas l’occasion de gamberger, Szeged en Ligue des Champions se profile déjà à l’horizon. Les Hongrois seront aux stades de Flandres dès samedi et de l’issue de cette rencontre résulte sans doute un choix à faire concernant le bien fondé de mener de front deux compétitions majeures.

Sans être génial, St Raphaël profite de la soirée pour consolider son statut de dauphin derrière Montpellier qui a bien profité de son voyage à Aix (22-33). Les Raphaélois enchaînent en championnat, leur 4ème succès consécutif. « On a amené Dunkerque là où on le voulait, se félicitait Joël Da Silva. Dans les dernières minutes, il y a eu de leur part des gestes de nervosité, un manque de précision dans le tir et on a pleinement profité de la situation. Le fait de n'avoir qu'un seul match par semaine à gérer est un avantage sur eux. Cela nous laisse à la fois le temps de travailler tactiquement et physiquement. On voit qu’ils sont en train de payer la note par rapport à la Ligue des Champions. »   Pour ses quatre premiers mois sur la Côte d’Azur, l’entraîneur varois peut donc être satisfait du rendement des siens. Mais ce championnat de LNH est si tortueux qu’il se garde bien de tout débordement intempestif. « On a à notre actif de beaux résultats, d'un autre côté, on s'est servi des défaites contre Montpellier et à Toulouse (en coupe de la Ligue) mais ce dont je suis le plus fier c’est que ce groupe montre sa vraie valeur. Il a très mal vécu la saison dernière et on sent que  sans être fantastique, il y a une volonté de vivre désormais une belle aventure ensemble. » Joël Da Silva qui suit de très près les mouvements sur le marché européen et qui ne s’interdit pas de demander à ses dirigeants, un renfort supplémentaire pendant la trêve internationale, est déjà tourné vers la prochaine étape. Encore un déplacement, à Chambéry « où il faudra partir avec les mêmes intentions même si cela ne sera pas facile, surtout chez eux. » 



Montpellier s'installe sur son trône, Paris assure

Pendant que Dunkerque se laissait décramponner du wagon de tête et St Raph' s'habituer à son nouveau statut de dauphin, le roi Montpellier a parfaitement négocié son voyage à Aix. Les joueurs de Patrice Canayer ont rapidement pris le large (+5 au quart d'heure) et ont ensuite géré leur avance. Grâce à un duo Grébille-Gajic de gala (9 et 8 buts), ils ont pratiquement terminé en roue libre (22-33). Le MAHB est la seule équipe invaincue du championnat (8 succès, 2 nuls) et compte le rester encore quelques jours. Au moins jusqu'au 3 décembre et le déplacement à Paris.

A Coubertin, le PSG n'est pas tombé dans le piège qu'aurait pu être la venue de Toulouse. Privé de Valentin Porte blessé, le Fénix a été contraint de composer, Jérôme Fernandez (meilleur réalisateur de la rencontre avec 11 buts et qui n'est toujours pas fixé sur son avenir - quelles garanties supplémentaires lui faut il donner ?) et Rémy Calvel alternant sur le poste d'arrière droit. Un quart d'heure suffira aux Parisiens pour prendre la mesure de leur adversaire. Les hommes de Philippe Gardent vont surtout profiter en contre-attaque, des pertes de balle toulousaines. A la pause, le trou était conséquent (20-13), il le sera encore plus en tout début de seconde période (24-14 à la 33ème) malgré une infériorité numérique consécutive à l'exclusion de William Accambray. Les parades de Cyril Dumoulin vont stopper l'hémorragie toulousaine, le PSG va baisser d'intensité sans pour autant perdre la maîtrise de la rencontre (34-31). «En jouant tous les 3 jours, c'est important de faire des rotations sans se mettre en danger, soulignait l'entraîneur parisien au micro de beIn sports. On a réussi à se mettre à l'abri rapidement, ensuite, on se relâche un peu et on est moins efficace défensivement en 2ème période. J'aurai préféré qu'on gagne un peu plus mais l'objectif était de préserver tout le monde.» Sage décision puisque le prochain rendez-vous, c'est la Ligue des Champions, samedi à Kiel.

Camarero, l'aiguillon nantais

Sans Maqueda, Davyes et Entrerrios, Nantes a su se renouveler mais a surtout pu compter sur ses deux gauchers, Mathieu De La Bretèche (5/7) et surtout Jordan Camarero. En signant un 8/9, le Béarnais a répondu présent et a prouvé à Thierry Anti qu'il savait se mettre au niveau des meilleurs. Pourtant rien n'a été facile pour le "H" qui n'a pu se défaire d'Istres, qu'après 25 minutes de haute lutte (13-13). Les pertes de balle succédant aux tirs mal cadrés ou contrés, les Provençaux vont fléchir à ce moment-là, avant et après la pause (17-13 à la 32ème). Les Nantais sont restés maîtres du tableau d'affichage et compter sur un excellent Mathias Schulz en 2ème période (9 arrêts) pour terminer avec neuf longueurs d'avance sur la lanterne rouge du championnat qui perd carrément pied (33-24).



Nîmes et Sélestat... mais où est donc passé votre jeu ?

Que serait il advenu de Nîmes si Yassine Idrissi n'avait pas fait son œuvre ? «Je suis aussi payé pour cela », s'empressera de faire remarquer le portier gardois, enchaînant sur la déception de ne pas avoir permis à son équipe de s'imposer à Créteil. Quelle purge que ce match ! Un vrai mauvais scénario où les deux formations vont se neutraliser durant les 30 premières minutes mais aussi, vont avoir l'occasion chacune à leur tour, de faire la différence (en début de 2ème pour les Cristoliens puis dix minutes plus tard pour les Nîmois). Alors qu'on se dirigeait vers le partage des points, les Gardois dont la base arrière n'avait pas été le point fort, vont se prendre les pieds dans le tapis. Tout d'abord en se retrouvant en infériorité numérique (à la 59ème) et surtout en encaissant le but "assassin" d'Antoine Conta (notre photo) à 35" du terme (28-27). «Ca se joue sur des détails, soulignait l'ailier droit cristolien. En début de saison, on a perdu des matches de cette façon, là tant mieux, on sort vainqueurs avec un peu de réussite. L'enjeu était important face à un adversaire qui avait un point de plus que nous au classement.» Le jeune gaucher se rappellera de cet ultime rush qui permet à Créteil de s'imposer mais aussi de la "soufflante" de Benjamin Pavoni quelques secondes plus tôt pour ne pas avoir fermé son aile en défense. «Je suis habitué, cela fait longtemps que Benjamin m'entraîne et je connais ses réactions. Cela aurait pu me déconcentrer, j'ai essayé de faire abstraction de ça et continuer mon match.» Et en face sur cet ultime tir, Yassine Idrissi n'a pu que constater les dégâts. «Il faut vraiment qu'on s'occupe de nous mêmes, qu'on se regarde les yeux dans les yeux. Il y a un prochain match contre Aix à la vie, à la mort car derrière on enchaîne contre St Raph et Nantes.» Mauvais temps sur le sport nîmois en ce moment, toutes disciplines confondues.



Le succès de Sélestat à Tremblay est le bienvenue pour les Alsaciens mais n'est certainement pas une bonne nouvelle pour Nîmes, Aix et Istres. Voilà un mois que les partenaires d'Olivier Jung (notre photo) traînaient leur misère à la recherche de points et de confiance. Comme ils l'avaient fait lors des deux précédentes saisons, ils sont allés s'imposer en Seine Saint Denis. Certainement pas avec la manière, avec beaucoup de déchets au tir et malgré un gardien tremblaysien Aljosa Rezar pourtant efficace (16 arrêts à 42%). Mais comme en face, Kappelin et Fulop ont soutenu la comparaison (17 parades à eux deux), la différence s'est faite (selon la formule consacrée) sur des détails. Ou plutôt a récompensé la formation la moins maladroite. Et c'est le lapin alsacien qui est sorti le 1er du chapeau (23-25) !

Ce jeudi (à 20h45 sur beIn sports 1), Cesson accueille Chambéry. L'enjeu est important pour chacune des deux équipes. Une victoire permettrait aux Bretons de faire un bon de deux places au classement et passer devant Tremblay et leur adversaire du soir. Pour les Savoyards, un succès les ferait entrer dans le Top 5 juste devant Dunkerque.

 

TREMBLAY EN FRANCE  -  SELESTAT ALSACE       23-25 
Statistiques du match

DUNKERQUE HGL -  SAINT RAPHAEL VHB            33-36
Statistiques du match

PAYS AIX UC -  MONTPELLIER AHB                      22-33
Statistiques du match

US CRETEIL - USAM NIMES                                   28-27 
Statistiques du match

HBC NANTES - ISTRES OPH                                   33-24
Statistiques du match

PARIS ST GERMAIN - 
FENIX TOULOUSE               34-31
Statistiques du match

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