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Une défaite et beaucoup de questions !

Mondial

vendredi 18 janvier 2013 - © François Dasriaux

 8 min 21 de lecture

Ils cherchaient un match référence, ce sont les Allemands qui le tiennent ! Beaucoup plus humbles que par le passé, les hommes de Martin Heuberger ont mis sur les fesses une défense française qui n’a existé que lors du dernier quart d’heure. Problème pour les fameux équilibres si chers à Claude Onesta, c’est en se privant de Didier Dinart le jour de ses 36 ans que la France va retrouver sa solidité.

Mais avant cela, les Bleus vont tout de suite comprendre sur quel postulat les Allemands souhaitaient mettre les débats. Défense à outrance pour ne pas laisser jouer les Bleus et la paire arbitrale espagnole était obligée de sévir vitesse grand V. En 13 minutes, les Allemands allaient se retrouver quatre fois exclus dont deux fois pour ce très cher Oliver Roggish qui envoyait comme à ses plus belles heures de 2007. Mais même en infériorité quasi permanente, les Allemands trouvaient les solutions de shoot. Avec 0 arrêts en ¼ d’heure, Thierry Omeyer vivait de des minutes bien sombres. Il faut dire que si la Mannschaft avait placé ses billes sur la défense, c’était loin d’être la même chose pour les Bleus. Troués systématiquement au centre aux Haass, Christophersen et autre Weinhold de positionner leurs couleurs devant après ce fameux quart d’heure de jeu. Si le duo Michael Guigou Nikola Karabatic alimentait la marque, cela ne faisait pas la maille pour contrer une Allemagne euphorique en attaque et où Silvio Heinevetter faisait bonne garde dans les buts.

Un temps bien sous pression avec leurs deux unités de retard, les Français allaient trouver leur salut par quelques ballons enfin récupérés en défense pour refaire leur retard et même prendre à leur tour deux buts d’avance. La défense allemande ayant le grand tord de laisser jouer un Nikola Karabatic qui ne ratait pas grand-chose de loin, mais pour vraiment s’envoler il fallait passer aussi la surmultipliée en défense et là, les Bleus mettaient du temps à se caler sur les mouvements allemands et surtout tardaient à trouver des parades dans leur buts. On était loin du Titi Omeyer étincelant du Brésil, du Monténégro ou de l’Argentine… Les défenseurs perdaient duels sur duels et derrière impossible de faire une bonne lecture des shoots. Résultat tout ce beau monde allait repartir dos à dos aux vestiaires, sachant que pour les Bleus, le problème était assez simple à trouver, avec 16 buts encaissés, on n’était loin d’avoir un bloc défensif suffisamment efficient pour tenir le match. Deux arrêts et des allemands à 66% de réussite, cela faisait beaucoup pour ce que l’on présente souvent comme le point fort des Tricolores.

On attendait une montée en puissance de la défense bleue, c’est celle d’outre Rhin qui va prendre le match à son compte dès le retour des vestiaires. Silvio Heinevetter sortait 3 ballons que Groetzki, Klein et Haass se faisaient un plaisir de convertir sur jeu rapide ou montée de balle directe et l’entrée de Daouda Karaboué tardait à faire son effet. Heureusement la cohorte des gauchers allait se mettre en ordre de marche avec le duo Bosquet – Abalo et les Bleus recollaient au score par des initiatives tranchantes de ces deux là, mais le problème défensif restait toujours aussi criard, le centre était l’objet de toutes les attaques teutonnes et craquait quasi systématiquement. Et cette mise sous pression de la défense allait faire craquer l’attaque… Trop individualistes, tentant de faire la différence sans travail préparatoire, les Bleus donnaient et donnaient encore des ballons à l’Allemagne pour se faire battre et encore heureux que ces Allemands pêchaient parfois par jeunesse ou par gourmandise, sinon les 4 buts de retard à l’entame du dernier quart d’heure auraient fait des petits…

La révolution dans ce match aura été très proche. Changeant de défense, optant pour une 5-1 et en sortant Didier Dinart le jour de ses 36 ans, mettant William Accambray sur le champ et en repositionnant Nikola Karabatic en demi, Claude Onesta aura failli trouver la combinaison gagnante. La défense récupérait des balles, Daouda Karaboué faisait des arrêts et l’Allemagne était sous pression. Seulement voilà, deux jets de 7 mètres ratés, une dernière relance savonnée, et l’illusion du match nul s’envolait pour laisser la première place du groupe à l’Allemagne et envoyait d’abord très probablement la France sur L’Islande en 8°, mais surtout sur le premier du groupe D en ¼ si ils passent cet écueil, et si l’Espagne sort victorieuse demain de son match contre la Croatie, on prédit une grande corrida mercredi prochain à Saragosse ! Reste à déterminer qui sera le mis à mort…
 
A Barcelone, Palau Sant Jordi
Le vendredi 18 janvier à 18h15
France - Allemagne : 30 - 32 (Mi-temps : 16-16)

10 000 Spectateurs
Arbitres :
MM Ignacio García Serradilla et Andreu Marín Lorente (Espagne)

Réactions après France Allemagne
Cédric Sorhaindo : Aujourd’hui il nous manquait un peu d’agressivité, de la précision, voila maintenant on s’est compliqué la vie, il faudra se reprendre très vite. On manque de rythme avec des équipes moins physique rencontrées avant et on est tombé sur une équipe d'Allemagne en réussite. C’était très difficile, il faut se remettre à travailler des demain même si on s’est un peu ressaisi.

Jérome Fernandez : Sur le plan défensif on a été en difficulté, on est revenu au forceps, on aurait pu arracher un match nul, mais quand on prend beaucoup de buts come cela et qu’on essaye chacun notre tour en attaque de jouer un peu tout seul c’est difficile de gagner les matches. On a changé de système, cela leur a mis plus de pression et c’est vrai que lorsqu’ils ont moins lancés, on agit sur leur course et on arrive à les arrêter sur les duels.  Il va a falloir bien regarder la vidéo et préparer notre huitième de finale du mieux possible. Quitte à perdre un match il valait mieux que cela soit celui-ci, mais, il va falloir se ressaisir sur le plan défensif.
Quel sera votre rôle dans les jours qui viennent ?
Essayer de faire comprendre à tout le monde que chacun doit faire le petit plus d’effort et que chacun de son coté on soit le plus performant possible. Quand à moi, je rentre mais je n’ai pas eu grand chose à faire, je me sens bien mais en deuxième mi temps on joue beaucoup sur du 1x1, on perd des ballons et à partir du moment ou le jeu est plus « effrité » c’est plus difficile pour moi car je n’ai pas le physique de Nico, Daniel ou Luc.

Daniel Narcisse : Pour ce huitième, il y aura beaucoup de tension, de pression car on n’a pas le droit à l’erreur. On va se concentrer pour faire le meilleur match possible. Les allemands ont une équipe jeune, avec beaucoup de potentiel, on l’a dit. Ils jouent  toute l’année en Bundesliga. Même si nous on a pris trente buts et que ce n’est pas notre habitude et on sans doute manqué un peu de lucidité sur les ballons que nous avions à négocié, dans les moments importants. Mais voila, on savait les allemands capables et on n’a pas réussi à les contenir. Il faut regarder plus loin maintenant.

Claude Onesta : Ce match on l’a perdu, peut être parce que on l’a mal joué mais surtout parce que l’équipe d’Allemagne a fait un match exceptionnel et je crois que ce soir, il faut d’abord féliciter cette équipe de sa prestation. Tout le monde dit que cette équipe d’Allemagne est faible, elle n’est pas faible, elle manque d’expérience. Mais comme toutes les équipes qui manquent d’expérience mais qui ont de très bons joueurs, il ne faut pas les laisser se mettre en réussite. Ce match la, ils l’ont joué sans aucune pression, pour eux c’était déjà un bon résultat. Donc on savait que dans les premières minutes, on devait dominer le match pour les faire douter, on n’a pas réussi. Félicitations pour leur match.

Accambray n’est pas le meilleur défenseur parmi nos joueurs de la base arrière, j’ai d’abord essayé de stabiliser la défense parce notre attaque fonctionnait bien et on dominé au score en première mi temps. J’ai d’abord tenté de stabiliser le rendement défensif et ce n’est pas la qu’il est le plus fort. Après quand j’ai vu que nous n’arrivions pas  à améliorer ce secteur j’ai essayé par l’attaque. Pour un entraineur c’est logique comme démarche  mais quand je vois ce qu’il a réussi à faire sur la fin, je me dis que j’aurais pu le rentrer plus tôt mais le match c’est toujours plus facile de l’avoir ce qu’on aurait pue faire après ?

Martin Heuberger (coach allemand)
M. Onesta dit que nous avons joué sans pression et c’est une chose tout à fait juste ! On a joué sans pression,  sans crainte. Normalement, la France a une bonne défense, 1/5 ou 0/6, mais nous on a bien joué. Je croyais en mes joueurs, et je les félicite pour la qualité de leur jeu tant en attaque qu’en défense.

Dernière Journée | Journée 5
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
ArgentineTunisie182218/01>>
FranceAllemagne303218/01>>
MonténégroBrésil 18/01
PlEquipePtsMJVicDefNulBut +But -SérGAP
1Allemagne8541014812632
2France85410154124-1-2
3Tunisie653201231231
4Brésil44220961021
5Argentine25140116138-4
6Monténégro0404092116-4

 

Une défaite et beaucoup de questions ! 

Mondial

vendredi 18 janvier 2013 - © François Dasriaux

 8 min 21 de lecture

Ils cherchaient un match référence, ce sont les Allemands qui le tiennent ! Beaucoup plus humbles que par le passé, les hommes de Martin Heuberger ont mis sur les fesses une défense française qui n’a existé que lors du dernier quart d’heure. Problème pour les fameux équilibres si chers à Claude Onesta, c’est en se privant de Didier Dinart le jour de ses 36 ans que la France va retrouver sa solidité.

Mais avant cela, les Bleus vont tout de suite comprendre sur quel postulat les Allemands souhaitaient mettre les débats. Défense à outrance pour ne pas laisser jouer les Bleus et la paire arbitrale espagnole était obligée de sévir vitesse grand V. En 13 minutes, les Allemands allaient se retrouver quatre fois exclus dont deux fois pour ce très cher Oliver Roggish qui envoyait comme à ses plus belles heures de 2007. Mais même en infériorité quasi permanente, les Allemands trouvaient les solutions de shoot. Avec 0 arrêts en ¼ d’heure, Thierry Omeyer vivait de des minutes bien sombres. Il faut dire que si la Mannschaft avait placé ses billes sur la défense, c’était loin d’être la même chose pour les Bleus. Troués systématiquement au centre aux Haass, Christophersen et autre Weinhold de positionner leurs couleurs devant après ce fameux quart d’heure de jeu. Si le duo Michael Guigou Nikola Karabatic alimentait la marque, cela ne faisait pas la maille pour contrer une Allemagne euphorique en attaque et où Silvio Heinevetter faisait bonne garde dans les buts.

Un temps bien sous pression avec leurs deux unités de retard, les Français allaient trouver leur salut par quelques ballons enfin récupérés en défense pour refaire leur retard et même prendre à leur tour deux buts d’avance. La défense allemande ayant le grand tord de laisser jouer un Nikola Karabatic qui ne ratait pas grand-chose de loin, mais pour vraiment s’envoler il fallait passer aussi la surmultipliée en défense et là, les Bleus mettaient du temps à se caler sur les mouvements allemands et surtout tardaient à trouver des parades dans leur buts. On était loin du Titi Omeyer étincelant du Brésil, du Monténégro ou de l’Argentine… Les défenseurs perdaient duels sur duels et derrière impossible de faire une bonne lecture des shoots. Résultat tout ce beau monde allait repartir dos à dos aux vestiaires, sachant que pour les Bleus, le problème était assez simple à trouver, avec 16 buts encaissés, on n’était loin d’avoir un bloc défensif suffisamment efficient pour tenir le match. Deux arrêts et des allemands à 66% de réussite, cela faisait beaucoup pour ce que l’on présente souvent comme le point fort des Tricolores.

On attendait une montée en puissance de la défense bleue, c’est celle d’outre Rhin qui va prendre le match à son compte dès le retour des vestiaires. Silvio Heinevetter sortait 3 ballons que Groetzki, Klein et Haass se faisaient un plaisir de convertir sur jeu rapide ou montée de balle directe et l’entrée de Daouda Karaboué tardait à faire son effet. Heureusement la cohorte des gauchers allait se mettre en ordre de marche avec le duo Bosquet – Abalo et les Bleus recollaient au score par des initiatives tranchantes de ces deux là, mais le problème défensif restait toujours aussi criard, le centre était l’objet de toutes les attaques teutonnes et craquait quasi systématiquement. Et cette mise sous pression de la défense allait faire craquer l’attaque… Trop individualistes, tentant de faire la différence sans travail préparatoire, les Bleus donnaient et donnaient encore des ballons à l’Allemagne pour se faire battre et encore heureux que ces Allemands pêchaient parfois par jeunesse ou par gourmandise, sinon les 4 buts de retard à l’entame du dernier quart d’heure auraient fait des petits…

La révolution dans ce match aura été très proche. Changeant de défense, optant pour une 5-1 et en sortant Didier Dinart le jour de ses 36 ans, mettant William Accambray sur le champ et en repositionnant Nikola Karabatic en demi, Claude Onesta aura failli trouver la combinaison gagnante. La défense récupérait des balles, Daouda Karaboué faisait des arrêts et l’Allemagne était sous pression. Seulement voilà, deux jets de 7 mètres ratés, une dernière relance savonnée, et l’illusion du match nul s’envolait pour laisser la première place du groupe à l’Allemagne et envoyait d’abord très probablement la France sur L’Islande en 8°, mais surtout sur le premier du groupe D en ¼ si ils passent cet écueil, et si l’Espagne sort victorieuse demain de son match contre la Croatie, on prédit une grande corrida mercredi prochain à Saragosse ! Reste à déterminer qui sera le mis à mort…
 
A Barcelone, Palau Sant Jordi
Le vendredi 18 janvier à 18h15
France - Allemagne : 30 - 32 (Mi-temps : 16-16)

10 000 Spectateurs
Arbitres :
MM Ignacio García Serradilla et Andreu Marín Lorente (Espagne)

Réactions après France Allemagne
Cédric Sorhaindo : Aujourd’hui il nous manquait un peu d’agressivité, de la précision, voila maintenant on s’est compliqué la vie, il faudra se reprendre très vite. On manque de rythme avec des équipes moins physique rencontrées avant et on est tombé sur une équipe d'Allemagne en réussite. C’était très difficile, il faut se remettre à travailler des demain même si on s’est un peu ressaisi.

Jérome Fernandez : Sur le plan défensif on a été en difficulté, on est revenu au forceps, on aurait pu arracher un match nul, mais quand on prend beaucoup de buts come cela et qu’on essaye chacun notre tour en attaque de jouer un peu tout seul c’est difficile de gagner les matches. On a changé de système, cela leur a mis plus de pression et c’est vrai que lorsqu’ils ont moins lancés, on agit sur leur course et on arrive à les arrêter sur les duels.  Il va a falloir bien regarder la vidéo et préparer notre huitième de finale du mieux possible. Quitte à perdre un match il valait mieux que cela soit celui-ci, mais, il va falloir se ressaisir sur le plan défensif.
Quel sera votre rôle dans les jours qui viennent ?
Essayer de faire comprendre à tout le monde que chacun doit faire le petit plus d’effort et que chacun de son coté on soit le plus performant possible. Quand à moi, je rentre mais je n’ai pas eu grand chose à faire, je me sens bien mais en deuxième mi temps on joue beaucoup sur du 1x1, on perd des ballons et à partir du moment ou le jeu est plus « effrité » c’est plus difficile pour moi car je n’ai pas le physique de Nico, Daniel ou Luc.

Daniel Narcisse : Pour ce huitième, il y aura beaucoup de tension, de pression car on n’a pas le droit à l’erreur. On va se concentrer pour faire le meilleur match possible. Les allemands ont une équipe jeune, avec beaucoup de potentiel, on l’a dit. Ils jouent  toute l’année en Bundesliga. Même si nous on a pris trente buts et que ce n’est pas notre habitude et on sans doute manqué un peu de lucidité sur les ballons que nous avions à négocié, dans les moments importants. Mais voila, on savait les allemands capables et on n’a pas réussi à les contenir. Il faut regarder plus loin maintenant.

Claude Onesta : Ce match on l’a perdu, peut être parce que on l’a mal joué mais surtout parce que l’équipe d’Allemagne a fait un match exceptionnel et je crois que ce soir, il faut d’abord féliciter cette équipe de sa prestation. Tout le monde dit que cette équipe d’Allemagne est faible, elle n’est pas faible, elle manque d’expérience. Mais comme toutes les équipes qui manquent d’expérience mais qui ont de très bons joueurs, il ne faut pas les laisser se mettre en réussite. Ce match la, ils l’ont joué sans aucune pression, pour eux c’était déjà un bon résultat. Donc on savait que dans les premières minutes, on devait dominer le match pour les faire douter, on n’a pas réussi. Félicitations pour leur match.

Accambray n’est pas le meilleur défenseur parmi nos joueurs de la base arrière, j’ai d’abord essayé de stabiliser la défense parce notre attaque fonctionnait bien et on dominé au score en première mi temps. J’ai d’abord tenté de stabiliser le rendement défensif et ce n’est pas la qu’il est le plus fort. Après quand j’ai vu que nous n’arrivions pas  à améliorer ce secteur j’ai essayé par l’attaque. Pour un entraineur c’est logique comme démarche  mais quand je vois ce qu’il a réussi à faire sur la fin, je me dis que j’aurais pu le rentrer plus tôt mais le match c’est toujours plus facile de l’avoir ce qu’on aurait pue faire après ?

Martin Heuberger (coach allemand)
M. Onesta dit que nous avons joué sans pression et c’est une chose tout à fait juste ! On a joué sans pression,  sans crainte. Normalement, la France a une bonne défense, 1/5 ou 0/6, mais nous on a bien joué. Je croyais en mes joueurs, et je les félicite pour la qualité de leur jeu tant en attaque qu’en défense.

Dernière Journée | Journée 5
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
ArgentineTunisie182218/01>>
FranceAllemagne303218/01>>
MonténégroBrésil 18/01
PlEquipePtsMJVicDefNulBut +But -SérGAP
1Allemagne8541014812632
2France85410154124-1-2
3Tunisie653201231231
4Brésil44220961021
5Argentine25140116138-4
6Monténégro0404092116-4

 

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