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William Accambray : "être performant en club"

Eurotournoi

lundi 24 août 2009 - Handzone

 2 min 27 de lecture

Comment devient-on handballeur quand ses parents font partie du gratin de l'athlétisme? C'est la question à laquelle William Accambray a dû souvent répondre. En effet, le père, Jacques, a été recordman du monde junior du lancer du marteau, cinq fois champion de France et détenteur du record de France. Maman, Isabelle, ayant quant à elle lancé le disque avec 3 titres de championne de France et 6 records de France à la clé. Alors William, pourquoi le hand ? "J'ai bien sûr essayé l'athlétisme mais je préférais un sport collectif et le hand a été le premier sport que j'ai pratiqué en dehors de l'école."

Il a 6 ans lorsqu'il débute à Châteauneuf de Grasse. Il évolue dans les différentes équipes de jeunes et intègre ensuite le sport-études de Nice et rejoint le club de Mougins où il joue en championnat régional puis en Nationale 2. Son gabarit et ses qualités ne laissent pas indifférents les clubs de l'élite du hand français. Saint-Raphaël et bien sûr Montpellier lui proposent de les rejoindre.

"J'ai choisi Montpellier parce que c'est le meilleur club français. Je pense qu'on apprend et qu'on progresse plus vite à Montpellier." Il apprend tellement vite qu'après 6 mois passés en équipe 2, il monte en "une".   A 18 ans, il découvre la D1 et la Ligue des champions: "On joue contre les plus grandes équipes européennes, ce sont des matches qu'on aime jouer." Son intégration chez les "grands" se fait aisément. "Il y avait beaucoup de monde à mon poste. Je ne me posais pas beaucoup de questions, je bossais pour progresser. " Il observe et parmi ses coéquipiers l'un d'entre eux l'inspire plus particulièrement: Laurent Puigségur. "J'ai appris beaucoup en le regardant jouer. Sa technique, son vice, il m'impressionnait vraiment."

Quid du Montpellier 2009-2010? "On a une grosse équipe, c'est vrai. Mais maintenant il faut voir comment tous les joueurs évoluent ensemble, sur le papier et sur le terrain, ce n'est pas la même chose". Preuve en est le dernier mondial junior en Egypte. L'équipe de France, parmi les très grands favoris sur le papier, a fini sur une piètre 11e place (sur 12). "C'est un gros échec. On a une super génération mais nous avons manqué de repères collectifs. Nous n'avons pas pu avoir assez de temps de stage pour avoir une préparation optimale."

Après la frustration égyptienne avec les juniors, William compte bien retrouver rapidement l'équipe de France A avec laquelle il compte déjà deux sélections. "Je sais que mon poste est bien fourni avec Jérôme Fernandez et Daniel Narcisse. Mais je veux profiter de toutes les opportunités et pour cela, il faut déjà être performant en club." Un club que tout le monde voit déjà champion de France et aller très loin en Ligue des champions. Espérons pour William et ses coéquipiers que le pronostic s'avérera.

Eric Seyller

William Accambray : "être performant en club" 

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lundi 24 août 2009 - Handzone

 2 min 27 de lecture

Comment devient-on handballeur quand ses parents font partie du gratin de l'athlétisme? C'est la question à laquelle William Accambray a dû souvent répondre. En effet, le père, Jacques, a été recordman du monde junior du lancer du marteau, cinq fois champion de France et détenteur du record de France. Maman, Isabelle, ayant quant à elle lancé le disque avec 3 titres de championne de France et 6 records de France à la clé. Alors William, pourquoi le hand ? "J'ai bien sûr essayé l'athlétisme mais je préférais un sport collectif et le hand a été le premier sport que j'ai pratiqué en dehors de l'école."

Il a 6 ans lorsqu'il débute à Châteauneuf de Grasse. Il évolue dans les différentes équipes de jeunes et intègre ensuite le sport-études de Nice et rejoint le club de Mougins où il joue en championnat régional puis en Nationale 2. Son gabarit et ses qualités ne laissent pas indifférents les clubs de l'élite du hand français. Saint-Raphaël et bien sûr Montpellier lui proposent de les rejoindre.

"J'ai choisi Montpellier parce que c'est le meilleur club français. Je pense qu'on apprend et qu'on progresse plus vite à Montpellier." Il apprend tellement vite qu'après 6 mois passés en équipe 2, il monte en "une".   A 18 ans, il découvre la D1 et la Ligue des champions: "On joue contre les plus grandes équipes européennes, ce sont des matches qu'on aime jouer." Son intégration chez les "grands" se fait aisément. "Il y avait beaucoup de monde à mon poste. Je ne me posais pas beaucoup de questions, je bossais pour progresser. " Il observe et parmi ses coéquipiers l'un d'entre eux l'inspire plus particulièrement: Laurent Puigségur. "J'ai appris beaucoup en le regardant jouer. Sa technique, son vice, il m'impressionnait vraiment."

Quid du Montpellier 2009-2010? "On a une grosse équipe, c'est vrai. Mais maintenant il faut voir comment tous les joueurs évoluent ensemble, sur le papier et sur le terrain, ce n'est pas la même chose". Preuve en est le dernier mondial junior en Egypte. L'équipe de France, parmi les très grands favoris sur le papier, a fini sur une piètre 11e place (sur 12). "C'est un gros échec. On a une super génération mais nous avons manqué de repères collectifs. Nous n'avons pas pu avoir assez de temps de stage pour avoir une préparation optimale."

Après la frustration égyptienne avec les juniors, William compte bien retrouver rapidement l'équipe de France A avec laquelle il compte déjà deux sélections. "Je sais que mon poste est bien fourni avec Jérôme Fernandez et Daniel Narcisse. Mais je veux profiter de toutes les opportunités et pour cela, il faut déjà être performant en club." Un club que tout le monde voit déjà champion de France et aller très loin en Ligue des champions. Espérons pour William et ses coéquipiers que le pronostic s'avérera.

Eric Seyller

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