Bienvenue au Caire
Les Français ont quitté Suez, laissant derrière des bons et quelques mauvais souvenirs. Une deuxième compétition commence aujourd’hui. Après deux heures de trajet en autocar et une remontée sans encombre, la délégation française est arrivée au Caire depuis hier en fin de matinée. Les immeubles blancs et bleus et les installations pétrolières des bords de la mer Rouge ont laissé place à une agglomération de 28 millions d’habitants qui grouille de jour comme de nuit.
Conditions spartiates
La délégation est logée au nord ouest du Caire (à 15km du centre-ville) dans le quartier de Nasr City dans un établissement un peu particulier. Il s’agit en apparence d’un hôtel mais qui est administré par l’armée égyptienne. On y croise de jeunes sportifs (basketteurs, tennismen, footballeurs ou karatékas) en formation ou en stage et quelques gradés de l’armée qui ont le privilège d’y loger. Le cadre est très austère et les chambres, exigues avec des lits minuscules. Les Français y ont croisé leur futur adversaire allemand qui semble s’accoutumer de l’environnement malgré le bruit. Cinq fois par jour (notamment vers 4h00 du matin), tout le quartier est réveillé par l’appel à la prière diffusé dans les puissants haut-parleurs de la mosquée toute proche. Pas évident pour trouver le sommeil et préparer une compétition en toute quiétude.
Premier entraînement dans un stade mythique
Terminés les longs transferts entre l’hôtel et le gymnase, au Caire, seulement 3 kilomètres séparent les deux lieux. La délégation française a eu l’occasion hier soir de se familiariser avec la salle, un dôme de 22 000 places où évoluent depuis le début de la compétition les adversaires égyptiens, argentins et allemands.
Staigre et François-Marie sur le flanc
Séance d’entraînement très allégée pour les arrières Morgan Staigre (Ivry) et Jordan François-Marie (Sélestat). Le premier subit le contrecoup d’une mauvaise angine, le second souffre de la main gauche, pouvant difficilement tenir le ballon. Toubib et kinés de l’équipe de France n’ont décidément aucun répit.
Le Padellec a mis un lion dans son moteur
Le jeune arrière cristolien est en pleine bourre. Il faut voir comment il se donne à 300% pour gagner sa place. Souvent 15 ou 16ème homme depuis le début de la compétition, il espère intégrer le groupe et prouver à Guy Petitgirard qu’il a eu raison de lui faire confiance.
Yves MICHEL
