Que l’on soit du Nord ou du Sud, que l’on soit noir ou blanc de peau, nous sommes tous ressemblants, comme le chantait si bien Claude Nougaro.

La banderole déployée à l’occasion de la Finale de la Coupe de la Ligue de Football vient une fois de plus, mettre en pleine lumière et avec quelle indignité, les nouvelles formes de violence raciste et de haine, qui « s’illustrent » dans les enceintes sportives.

Ne soyons pas dupes ou hypocrites, cela est avant tout un problème de société, avant que d’être un problème sportif, mais que le sport puisse en être le révélateur, nous oblige à nous sentir tous concernés.

Nous pourrions en effet nous réjouir que le handball, notre discipline soit encore épargnée par de tels comportements, mais pour combien de temps si nous n’y prenons pas garde.

J’ai malheureusement trop de fois constaté dans mon propre club, comment des rencontres amicales entre villes voisines ou même entre jeunes de l'USDK prenaient des allures détestables, du terrain jusqu’aux tribunes.

Aujourd’hui, nous devons tous nous sentir salis par cette affaire et avoir le courage de nous interroger sur nos propres comportements afin de lutter pacifiquement pour que le sport rime toujours avec fraternité.

EDITO DU PRESIDENT DE L’UNION PROFESSIONNELLE DES CLUBS DE HANDBALL DE D1 MASCULINS

Nicolas BERNARD
Président de l’UPCH

La réaction de Thierry Anti
"Né à Paris,  actuel entraîneur du Paris HB, supporter du PSG,  comment ne pas avoir honte aujourd'hui. Paris est une ville cosmopolite , où depuis toujours ,  d'horizons différents, on est venu chercher du travail. Une telle violence verbale n'est pas acceptable.  Paris , ce n'est pas ça , ça ne peut pas être ça. Nicolas Bernard a raison. Soyons tous vigilants, partout, pour empêcher de tels actes"