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EDF F : et pourtant, elles tournent

International

samedi 20 septembre 2025 - © Laurent Hoppe

 2 min 11 de lecture

A bloc d’entrée de jeu, les Bleues de Sébastien Gardillou ont travaillé dans la continuité de leur prestation de jeudi. Elles enlèvent leur second match amical de la semaine (24-30), confortées dans l’idée qu’en l’absence de nombreuses taulières, la ressource existe et les schémas restent suivis.

Du jeudi au samedi, c’était quasiment du pareil au même. Quelles nuances de Bleues ? Une entame à sens unique, de la ligne de défense française vers la cage de Bianca Curment, démunie (1-6, 9ème). Un entre-deux périodes faiblard, dont a profité partiellement la Roumanie (15-14, 33ème). Pour le reste, le visage de l’équipe de France était toujours plaisant à regarder. Mi-intrangiseant, mi-enjoué, studieux à 100 %. Elle quitte Oradea avec deux victoires en trois jours (24-30, après le 27-32 de l’avant-veille), et une précieuse base de données à exploiter en compétition officielle. Les deux premiers matches de qualification à l’Euro 2026, mi-octobre, et bien sûr le championnat du monde germano-néerlandais dans deux gros mois.


« On a posé des bases. On va pouvoir s’appuyer dessus pour reconstruire, petit à petit », souligne Nina Dury, citée par la FFHB. L’ailière gauche de Dijon a marqué beaucoup de buts (6/7, meilleur total en cinq sélections), et assurément des points en vue d’une première compétition majeure en A. En l’absence de la numéro 1 au poste, Chloé Valentini (enceinte), la championne du monde juniors 2024 (21 ans) a pris sans ciller l’espace. Le grand, bien sûr, ce qui ne l’empêche pas de s’autoriser une incursion au pivot de temps en temps (3-7, 15ème).

Son exemple démontre qu’à ce stade de la préparation, les absences de cadres n’affaiblissent pas l’équipe de France. N’altèrent pas plus son rendement que les expérimentations, telles les attaques à sept en conclusion. Ainsi, quand Foppa est indisponible, il reste en magasin deux pivots de très haut niveau. Sarah Bouktit et Oriane Ondono, jumelles de stats ce samedi (3/4). Mais le contre-exemple existe au poste d’arrière droit, orphelin de Laura Flippes, la troisième future maman du groupe (avec Nze Minko). Dans les Carpates, Emma Jacques (0/1) n’y a pas été plus efficace que Marie-Hélène Sajka lors du premier test. Sébastien Gardillou pourrait encore demander un moment à des gauchères (C. Mairot, Zaadi) de dépanner…

 

ROUMANIE – FRANCE : 24-30 (13-15)

Samedi 20 septembre 2025, à Oradea. 1500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Cazan et Suliman (ROU).

Evolution du score : 1-4 (5’) ; 1-6 (10’) ; 3-7 (15’) ; 7-11 (20’) ; 9-12 (25’) ; 14-16 (35’) ; 17-19 (40’) ; 17-22 (45’) ; 19-23 (50’) ; 20-25 (55’).

EDF F : et pourtant, elles tournent 

International

samedi 20 septembre 2025 - © Laurent Hoppe

 2 min 11 de lecture

A bloc d’entrée de jeu, les Bleues de Sébastien Gardillou ont travaillé dans la continuité de leur prestation de jeudi. Elles enlèvent leur second match amical de la semaine (24-30), confortées dans l’idée qu’en l’absence de nombreuses taulières, la ressource existe et les schémas restent suivis.

Du jeudi au samedi, c’était quasiment du pareil au même. Quelles nuances de Bleues ? Une entame à sens unique, de la ligne de défense française vers la cage de Bianca Curment, démunie (1-6, 9ème). Un entre-deux périodes faiblard, dont a profité partiellement la Roumanie (15-14, 33ème). Pour le reste, le visage de l’équipe de France était toujours plaisant à regarder. Mi-intrangiseant, mi-enjoué, studieux à 100 %. Elle quitte Oradea avec deux victoires en trois jours (24-30, après le 27-32 de l’avant-veille), et une précieuse base de données à exploiter en compétition officielle. Les deux premiers matches de qualification à l’Euro 2026, mi-octobre, et bien sûr le championnat du monde germano-néerlandais dans deux gros mois.


« On a posé des bases. On va pouvoir s’appuyer dessus pour reconstruire, petit à petit », souligne Nina Dury, citée par la FFHB. L’ailière gauche de Dijon a marqué beaucoup de buts (6/7, meilleur total en cinq sélections), et assurément des points en vue d’une première compétition majeure en A. En l’absence de la numéro 1 au poste, Chloé Valentini (enceinte), la championne du monde juniors 2024 (21 ans) a pris sans ciller l’espace. Le grand, bien sûr, ce qui ne l’empêche pas de s’autoriser une incursion au pivot de temps en temps (3-7, 15ème).

Son exemple démontre qu’à ce stade de la préparation, les absences de cadres n’affaiblissent pas l’équipe de France. N’altèrent pas plus son rendement que les expérimentations, telles les attaques à sept en conclusion. Ainsi, quand Foppa est indisponible, il reste en magasin deux pivots de très haut niveau. Sarah Bouktit et Oriane Ondono, jumelles de stats ce samedi (3/4). Mais le contre-exemple existe au poste d’arrière droit, orphelin de Laura Flippes, la troisième future maman du groupe (avec Nze Minko). Dans les Carpates, Emma Jacques (0/1) n’y a pas été plus efficace que Marie-Hélène Sajka lors du premier test. Sébastien Gardillou pourrait encore demander un moment à des gauchères (C. Mairot, Zaadi) de dépanner…

 

ROUMANIE – FRANCE : 24-30 (13-15)

Samedi 20 septembre 2025, à Oradea. 1500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Cazan et Suliman (ROU).

Evolution du score : 1-4 (5’) ; 1-6 (10’) ; 3-7 (15’) ; 7-11 (20’) ; 9-12 (25’) ; 14-16 (35’) ; 17-19 (40’) ; 17-22 (45’) ; 19-23 (50’) ; 20-25 (55’).

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