bandeau handzone

U19 F : les Bleuettes liées par un pacte de stabilité

Euro

lundi 7 juillet 2025 - © Laurent Hoppe

 3 min 30 de lecture

L'été international continuera mercredi, et pour une dizaine de jours, au Monténégro. Au vu de leurs antécédents chez les jeunes, les juniors françaises abordent le championnat continental en candidates naturelles au podium, voire plus comme il y a deux ans. A condition d'être immunisées contre l'inconstance qui leur a joué deux vilains tours l'été dernier, prévient leur demi-centre et capitaine, Mélissa Chantelly.

A peine leur avion se posera-t-il à Podgorica, ce lundi, que les Bleuettes auront tout de suite envie de redécoller. Pas parce que l'une d'elles aurait oublié un effet personnel indispensable au camp de base de Créteil. Mais fouler le sol monténégrin, vingt-trois mois après y avoir signé leur acte de naissance handballistique, leur donnera vraisemblablement une envie irrépressible de reprendre de l'altitude. Durée incompressible estimée du vol : douze jours. Le temps d'un Euro.

 

Championne continentale U17 en août 2023 dans le petit Etat des Balkans, la génération 2006-2007 est légitime à briguer d'autres lauriers dans la catégorie supérieure. Un back to back singulier, envisagé à mots couverts par Mélissa Chantelly et sa clique. Car le discours tenu par la demi-centre est moins affirmatif. Un dernier carré serait déjà appréciable. Il servirait de gage de constance, de continuité pour un ensemble qui n'en a manqué aucun chez les jeunes, ces deux derniers étés. Etirer la série, tenir son rang dans une compétition élargie à 24 nations comme en seniors, pourquoi pas. Seul impératif non négociable : « rester stables sur le terrain ».

 

Echapper aux sautes de concentration, afin d'exorciser pour de bon la mésaventure chinoise du Mondial U18 2024. La France avait bâclé sa seconde partie de demi-finale face au Danemark (défaite 20-21), puis abandonné la médaille de bronze à la Hongrie (24-25)« La frustration d'avoir été quatrièmes est restée dans les têtes de l'équipe », confesse la capitaine girondine. La blessure paraît longue à cicatriser, malgré les stages de remédiation, le constat encourageant d'une « défense plus mature » et les dérivatifs. Comme peut l'être une première saison complète en LBE, pour celle qui vient de quitter Mérignac. Un exercice d'apprentissage, essentiellement consacré à observer, décrypter le jeu de ses consœurs. « Les pros font des choses que je n'aurais jamais osé tenter. En jouant, je réussis à contrer leurs petits coups. Mais il reste beaucoup de chemin pour tout mettre en place. » Au gré du calendrier, la Libournaise de 19 ans a rencontré avec plaisir des conscrites, telles Dawiya Abdou et Prunelle Kingué. L'ailière droit de Chambray et l'arrière gauche de Besançon ont trouvé une place fixe dans leurs collectifs premium. D'autres s'apprêtent à y rentrer, à l'image de l'autre meneuse de jeu bleue, Claire Koestner, bientôt prêtée à Saint-Amand-les-Eaux par Metz.

 

Passée logiquement sous la coupe d'Eric Baradat en prenant de l'âge, l'héritière de la génération dorée Lylou Borg (championne du monde U20 2024) a gardé son ossature. Quatre noms se sont ajoutés, s'apprêtent à se jauger dans le vrai contexte international : les pivots Lyson Samaï (encore une Mérignacaise) et Sheryl Hoffner-Roucolle (Côte Basque), l'ailière gauche Mara Vama (Fleury) et Mathilde Amelot (Saint-Sébastien-sur-Loire), troisième demi-centre. « On a le potentiel qui fait qu'on peut être optimistes », raisonne la recrue de Strasbourg/Achenheim, qui s'est engagée en Alsace dès avril. Bien avant que la précarité financière de son club formateur soit portée à la connaissance de tous. « J'ai fait le choix d'avoir du temps de jeu dans une équipe intermédiaire du classement (huitième de la défunte saison de LBE), avec des joueuses d'expérience. Son projet m'intéressait, et le nouveau coach (Anthony Favier, ex-adjoint de Clément Alcacer à Dijon) veut travailler la défense et la montée de balle. » Quand Mélissa Chantelly reviendra de sélection, si possible médaillée, le choc culturel alsacien ne devrait pas être trop violent.


Le premier tour des Bleuettes (groupe E)

Mercredi 9 juillet : France – Portugal (19h30). Jeudi 10 juillet : France – Norvège (19h30). Samedi 12 juillet : Slovénie – France (12 h). Les deux premières équipes de chacun des six groupes se qualifieront pour le tour principal. Groupes E et F (Autriche, Croatie, Pologne, Roumanie) y seront mis en commun.

U19 F : les Bleuettes liées par un pacte de stabilité 

Euro

lundi 7 juillet 2025 - © Laurent Hoppe

 3 min 30 de lecture

L'été international continuera mercredi, et pour une dizaine de jours, au Monténégro. Au vu de leurs antécédents chez les jeunes, les juniors françaises abordent le championnat continental en candidates naturelles au podium, voire plus comme il y a deux ans. A condition d'être immunisées contre l'inconstance qui leur a joué deux vilains tours l'été dernier, prévient leur demi-centre et capitaine, Mélissa Chantelly.

A peine leur avion se posera-t-il à Podgorica, ce lundi, que les Bleuettes auront tout de suite envie de redécoller. Pas parce que l'une d'elles aurait oublié un effet personnel indispensable au camp de base de Créteil. Mais fouler le sol monténégrin, vingt-trois mois après y avoir signé leur acte de naissance handballistique, leur donnera vraisemblablement une envie irrépressible de reprendre de l'altitude. Durée incompressible estimée du vol : douze jours. Le temps d'un Euro.

 

Championne continentale U17 en août 2023 dans le petit Etat des Balkans, la génération 2006-2007 est légitime à briguer d'autres lauriers dans la catégorie supérieure. Un back to back singulier, envisagé à mots couverts par Mélissa Chantelly et sa clique. Car le discours tenu par la demi-centre est moins affirmatif. Un dernier carré serait déjà appréciable. Il servirait de gage de constance, de continuité pour un ensemble qui n'en a manqué aucun chez les jeunes, ces deux derniers étés. Etirer la série, tenir son rang dans une compétition élargie à 24 nations comme en seniors, pourquoi pas. Seul impératif non négociable : « rester stables sur le terrain ».

 

Echapper aux sautes de concentration, afin d'exorciser pour de bon la mésaventure chinoise du Mondial U18 2024. La France avait bâclé sa seconde partie de demi-finale face au Danemark (défaite 20-21), puis abandonné la médaille de bronze à la Hongrie (24-25)« La frustration d'avoir été quatrièmes est restée dans les têtes de l'équipe », confesse la capitaine girondine. La blessure paraît longue à cicatriser, malgré les stages de remédiation, le constat encourageant d'une « défense plus mature » et les dérivatifs. Comme peut l'être une première saison complète en LBE, pour celle qui vient de quitter Mérignac. Un exercice d'apprentissage, essentiellement consacré à observer, décrypter le jeu de ses consœurs. « Les pros font des choses que je n'aurais jamais osé tenter. En jouant, je réussis à contrer leurs petits coups. Mais il reste beaucoup de chemin pour tout mettre en place. » Au gré du calendrier, la Libournaise de 19 ans a rencontré avec plaisir des conscrites, telles Dawiya Abdou et Prunelle Kingué. L'ailière droit de Chambray et l'arrière gauche de Besançon ont trouvé une place fixe dans leurs collectifs premium. D'autres s'apprêtent à y rentrer, à l'image de l'autre meneuse de jeu bleue, Claire Koestner, bientôt prêtée à Saint-Amand-les-Eaux par Metz.

 

Passée logiquement sous la coupe d'Eric Baradat en prenant de l'âge, l'héritière de la génération dorée Lylou Borg (championne du monde U20 2024) a gardé son ossature. Quatre noms se sont ajoutés, s'apprêtent à se jauger dans le vrai contexte international : les pivots Lyson Samaï (encore une Mérignacaise) et Sheryl Hoffner-Roucolle (Côte Basque), l'ailière gauche Mara Vama (Fleury) et Mathilde Amelot (Saint-Sébastien-sur-Loire), troisième demi-centre. « On a le potentiel qui fait qu'on peut être optimistes », raisonne la recrue de Strasbourg/Achenheim, qui s'est engagée en Alsace dès avril. Bien avant que la précarité financière de son club formateur soit portée à la connaissance de tous. « J'ai fait le choix d'avoir du temps de jeu dans une équipe intermédiaire du classement (huitième de la défunte saison de LBE), avec des joueuses d'expérience. Son projet m'intéressait, et le nouveau coach (Anthony Favier, ex-adjoint de Clément Alcacer à Dijon) veut travailler la défense et la montée de balle. » Quand Mélissa Chantelly reviendra de sélection, si possible médaillée, le choc culturel alsacien ne devrait pas être trop violent.


Le premier tour des Bleuettes (groupe E)

Mercredi 9 juillet : France – Portugal (19h30). Jeudi 10 juillet : France – Norvège (19h30). Samedi 12 juillet : Slovénie – France (12 h). Les deux premières équipes de chacun des six groupes se qualifieront pour le tour principal. Groupes E et F (Autriche, Croatie, Pologne, Roumanie) y seront mis en commun.

Dans la même rubrique

Euro
dimanche 15 décembre 2024
  
Euro
vendredi 13 décembre 2024
  
Euro
mardi 10 décembre 2024
  
Euro
dimanche 8 décembre 2024
  
  1 2 3 4