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Nancy épinglé pour ses finances, pas ses résultats

ProLigue

mardi 17 juin 2025 - © Yves Michel

 3 min 29 de lecture

Après 22 saisons parmi les professionnels (21 en D2 et 1 en D1), le club de Nancy n’est pas autorisé par la CNACG à repartir dès septembre en Proligue. Saintes qui espérait gravir l’échelon et monter de N1 n’a pas non plus convaincu le gendarme financier de la LNH.

La décision est pour le moins inattendue. Peut-être pas des membres de la CNACG qui ont épluché les comptes mais plutôt dans l’entourage du club où certains tombent de haut. Il y a un peu moins d’un mois après avoir raté de peu la qualification pour les demi-finales de Proligue face à Frontignan, Nancy bouclait une saison qui sur le plan sportif pouvait apparaître comme réussie. Certes, il y avait eu déjà une pénalité de 4  points au mois de décembre (ramenée à 1 pt en janvier 2025) pour des infractions au règlement financier de la LNH mais les joueurs et leur coach Ulrich Chaduteaud ne s’étaient pas découragés pour terminer dans le top 9 et donc accrocher le wagon des play-offs. 

D’ailleurs, le 26 mai dernier dans les colonnes du quotidien « L’Est Républicain », le président Hervé Alt soutenait que « le ciel est en train de s’éclaircir… » et qu’il assurait attendre le verdict du gendarme financier, « avec une certaine sérénité. » Trois semaines plus tard, la douche est plutôt froide voire glacée. 

Dans un communiqué résumant sa réunion du 11 juin, la Commission Nationale d’Aide et de Contrôle de Gestion de la Ligue Nationale de Handball fait part de sa décision de ne pas autoriser le club de Nancy à participer au championnat de Proligue pour la saison 2025/2026 compte tenu « du non-respect des critères requis par les règlements afin d’évoluer dans ce championnat. »  

Par ailleurs, dans ce même communiqué, il est précisé que les clubs de Dreux Vernouillet et Saintes qui sportivement pouvaient quitter la N1 et accéder à la D2, ne pourront pas le faire pour les mêmes raisons. Dreux Vernouillet conscient de la difficulté de rassembler le budget requis, avait d’ailleurs renoncé à aller plus loin. La CNACG a également estimé que le club de Saintes ne justifiait pas du minimum de 1,1 M de ressources requises. 

Alors que Nancy et Saintes ont encore la possibilité d’interjeter appel de la décision de la CNACG dans les 7 jours suivant sa notification (pour le moment, aucune décision n’a été prise, pas plus en Lorraine qu’en Charente Maritime), ce sont donc treize clubs qui sont sportivement qualifiés pour la saison de Proligue 2025/2026…

Besançon – Caen – Cherbourg – Cournon – Créteil (relégué de D1) – Frontignan – Ivry (relégué de D1) – Massy – Pau Billère  - Pontault Combault – Saran – Sarrebourg – Valence. 

A noter qu’Angers qui a terminé la phase régulière à la 15ème place, a été relégué en N1 mais rien n’empêche au club angevin de demander un repêchage comme il l’avait fait il y a un an. 

(Nouvelle) triste péripétie pour un championnat qui chaque année est marqué par des décisions similaires. 

Dans le même communiqué, la CNACG a donné son feu vert à 16 autres clubs (ceux qui ont terminé de la 1ère à la 14ème place plus Dijon et Sélestat, les promus) autorisés à disputer le championnat de Starligue. 

NANCY réagit... enfin ! 

Nancy dont le président n'a pas daigné répondre à nos appels, a fini par réagir. Sans surprise, le club compte faire appel de la décision auprès de la FFHB et saisir en même temps, le Comité Olympique Français dans le cadre d'une procédure de conciliation. Le club juge « cette décision (de la CNACG) prématurée et injuste», rajoutant, « elle ne nous laisse pas sans voix et nous allons la faire entendre.». Selon les dernières informations à confirmer, une partie de l'endettement du club a été résorbée à hauteur de 50% et des engagements ont été pris à la fois par certains actionnaires qui pourraient s'investir un peu plus franchement mais aussi par la Métropole du Grand Nancy qui envisagerait de voter une subvention exceptionnelle. A voir à un moment où toutes les collectivités, quelles qu'elles soient, se serrent la ceinture.  

Nancy épinglé pour ses finances, pas ses résultats  

ProLigue

mardi 17 juin 2025 - © Yves Michel

 3 min 29 de lecture

Après 22 saisons parmi les professionnels (21 en D2 et 1 en D1), le club de Nancy n’est pas autorisé par la CNACG à repartir dès septembre en Proligue. Saintes qui espérait gravir l’échelon et monter de N1 n’a pas non plus convaincu le gendarme financier de la LNH.

La décision est pour le moins inattendue. Peut-être pas des membres de la CNACG qui ont épluché les comptes mais plutôt dans l’entourage du club où certains tombent de haut. Il y a un peu moins d’un mois après avoir raté de peu la qualification pour les demi-finales de Proligue face à Frontignan, Nancy bouclait une saison qui sur le plan sportif pouvait apparaître comme réussie. Certes, il y avait eu déjà une pénalité de 4  points au mois de décembre (ramenée à 1 pt en janvier 2025) pour des infractions au règlement financier de la LNH mais les joueurs et leur coach Ulrich Chaduteaud ne s’étaient pas découragés pour terminer dans le top 9 et donc accrocher le wagon des play-offs. 

D’ailleurs, le 26 mai dernier dans les colonnes du quotidien « L’Est Républicain », le président Hervé Alt soutenait que « le ciel est en train de s’éclaircir… » et qu’il assurait attendre le verdict du gendarme financier, « avec une certaine sérénité. » Trois semaines plus tard, la douche est plutôt froide voire glacée. 

Dans un communiqué résumant sa réunion du 11 juin, la Commission Nationale d’Aide et de Contrôle de Gestion de la Ligue Nationale de Handball fait part de sa décision de ne pas autoriser le club de Nancy à participer au championnat de Proligue pour la saison 2025/2026 compte tenu « du non-respect des critères requis par les règlements afin d’évoluer dans ce championnat. »  

Par ailleurs, dans ce même communiqué, il est précisé que les clubs de Dreux Vernouillet et Saintes qui sportivement pouvaient quitter la N1 et accéder à la D2, ne pourront pas le faire pour les mêmes raisons. Dreux Vernouillet conscient de la difficulté de rassembler le budget requis, avait d’ailleurs renoncé à aller plus loin. La CNACG a également estimé que le club de Saintes ne justifiait pas du minimum de 1,1 M de ressources requises. 

Alors que Nancy et Saintes ont encore la possibilité d’interjeter appel de la décision de la CNACG dans les 7 jours suivant sa notification (pour le moment, aucune décision n’a été prise, pas plus en Lorraine qu’en Charente Maritime), ce sont donc treize clubs qui sont sportivement qualifiés pour la saison de Proligue 2025/2026…

Besançon – Caen – Cherbourg – Cournon – Créteil (relégué de D1) – Frontignan – Ivry (relégué de D1) – Massy – Pau Billère  - Pontault Combault – Saran – Sarrebourg – Valence. 

A noter qu’Angers qui a terminé la phase régulière à la 15ème place, a été relégué en N1 mais rien n’empêche au club angevin de demander un repêchage comme il l’avait fait il y a un an. 

(Nouvelle) triste péripétie pour un championnat qui chaque année est marqué par des décisions similaires. 

Dans le même communiqué, la CNACG a donné son feu vert à 16 autres clubs (ceux qui ont terminé de la 1ère à la 14ème place plus Dijon et Sélestat, les promus) autorisés à disputer le championnat de Starligue. 

NANCY réagit... enfin ! 

Nancy dont le président n'a pas daigné répondre à nos appels, a fini par réagir. Sans surprise, le club compte faire appel de la décision auprès de la FFHB et saisir en même temps, le Comité Olympique Français dans le cadre d'une procédure de conciliation. Le club juge « cette décision (de la CNACG) prématurée et injuste», rajoutant, « elle ne nous laisse pas sans voix et nous allons la faire entendre.». Selon les dernières informations à confirmer, une partie de l'endettement du club a été résorbée à hauteur de 50% et des engagements ont été pris à la fois par certains actionnaires qui pourraient s'investir un peu plus franchement mais aussi par la Métropole du Grand Nancy qui envisagerait de voter une subvention exceptionnelle. A voir à un moment où toutes les collectivités, quelles qu'elles soient, se serrent la ceinture.  

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