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U18 F: un avenir plus incertain

Mondial

dimanche 18 août 2024 - © Laurent Hoppe

 3 min 9 de lecture

Le tour principal démarre mal pour les Bleuettes d'Olivier De Lafuente, battues par les Néerlandaises (23-24). Cette première défaite dans la compétition, conséquence d'un trop-plein d'approximations, place les championnes d'Europe jeunes 2023 dans l'obligation de battre le Japon, après-demain. Une prochaine rencontre qui vaudra huitième de finale.

Trois gardiennes sur la feuille de match, une seule ailière gauche de métier. Touchée à la malléole hier contre le Brésil (34-18), Liyah Naal ne pouvait évidemment redevenir apte du jour au lendemain pour le quatrième match de l'équipe de France jeunes au Mondial chinois. Face à l'urgence, Olivier Delafuente a opéré un changement strictement numérique. D'où la réapparition dans les seize de Romane Gindro, qui n'avait défendu la cage bleue qu'en seconde période contre l'Inde, en ouverture.

C'est toutefois avec la seule - et solide - Léane Gonzalez (35 % d'arrêts) que les championnes d'Europe U17 ont entamé leur tour principal. Le coup d'envoi officieux du Mondial, si l'on considère la faiblesse des adversaires du premier tour. Preuve que ça ne rigole plus maintenant, que le niveau est monté de quelques crans, les Bleuettes se sont inclinées devant les Pays-Bas (23-24). Ca ne leur était plus arrivé en compétition depuis leur première rencontre avec le Danemark, le 5 août 2023, sur la route du sacre continental (20-25).

Les Néerlandaises n'ont plus rien à voir avec la sélection arrivée huitième de l'Euro de la classe d'âge en ne gagnant qu'un seul match. En essuyant son plus gros éclat contre la France, en seconde phase déjà (32-18). Sorties deuxièmes du groupe C à Chuzhou, derrière le Japon, l'arrière droit amstellodamoise Maud Horvers (7/10) et ses partenaires ont trouvé le moyen de s'imposer en commettant 27 (!) pertes de balle. Une quantité excessive, une condamnation à la défaite pour n'importe quelle équipe de n'importe quelle catégorie. Or, quand elles sont allées au bout de leurs intentions, les Bataves (62 % d'adresse) ont visé plus juste que les Françaises, plafonnant à 42 %. Une lacune personnifiée, malgré elle, par Mélissa Chantelly. En panne d'efficacité face à De Boer (1/6), la Mérignacaise est aussi partie à la faute alors qu'elle tenait une balle d'égalisation dans les ultimes secondes. La quatorzième faute directe, moitié moins que les Pays-Bas...

Prunelle Kingue (6/11), Dawiya Adbou (5/6), à un degré moindre Claire Koestner (photo de tête, 3/5) ont fait contrepoids. Ont repris, par vagues, le terrain perdu en seconde période. Jamais plus de trois longueurs (6-9 à la 24ème et en double infériorité numérique, 10-13 à la 33ème). Un trou toujours bouché, jusqu'à trois minutes de la fin (22-22, 57ème) et l'estocade portée par Horvers et Pelzer (22-24). Julilove Andon y a certes répondu, par sa seule réalisation du jour (23-24), mais derrière, l'intendance girondine n'a pas suivi. Voilà les deux équipes ex aequo avec deux points, derrière le Japon, qui a doublé son capital de départ en mettant le Brésil hors course pour les quarts (30-19). Le leader du groupe 2 sera le prochain adversaire des Françaises, ce mardi (10 heures, heure de Paris). L'équipe à battre, plus que jamais, afin de poursuivre la compétition en quarts de finale plutôt qu'en matches de classement.

Tour Principal – Olympic Sports Center, Chuzhou (Chine) – dimanche août 
France – Pays Bas   23 - 24  (MT : 8-11)

Arbitres : Nawaf Alenezi & Dalai Alnaseem (Koweit)
Evolution du score : 2-2  (5) 3-3  (10) 3-5 (15) 6-6 (20) 7-9 (25) 8-11 (MT) 13-14 (35) 14-15 (40) 16-18 (45) 18-20 (50) 21-22 (55) 23-24 (FIN)

France : Gonzalez (13 ar./37) Gindro, Joyet-Bondu – Gros (0/1) Senant (3/6) Clerc (0/2) Abdou (5/6) Injai (1/4) Koestner (3/5 dt 2/2 à 7m) Ferdilus (2/3) Andon (1/5) Chantelly (1/6) Alcée (0/1) Lambet, Arotcarena-Rosas (1/2) Kingue (6/11)  

U18 F: un avenir plus incertain 

Mondial

dimanche 18 août 2024 - © Laurent Hoppe

 3 min 9 de lecture

Le tour principal démarre mal pour les Bleuettes d'Olivier De Lafuente, battues par les Néerlandaises (23-24). Cette première défaite dans la compétition, conséquence d'un trop-plein d'approximations, place les championnes d'Europe jeunes 2023 dans l'obligation de battre le Japon, après-demain. Une prochaine rencontre qui vaudra huitième de finale.

Trois gardiennes sur la feuille de match, une seule ailière gauche de métier. Touchée à la malléole hier contre le Brésil (34-18), Liyah Naal ne pouvait évidemment redevenir apte du jour au lendemain pour le quatrième match de l'équipe de France jeunes au Mondial chinois. Face à l'urgence, Olivier Delafuente a opéré un changement strictement numérique. D'où la réapparition dans les seize de Romane Gindro, qui n'avait défendu la cage bleue qu'en seconde période contre l'Inde, en ouverture.

C'est toutefois avec la seule - et solide - Léane Gonzalez (35 % d'arrêts) que les championnes d'Europe U17 ont entamé leur tour principal. Le coup d'envoi officieux du Mondial, si l'on considère la faiblesse des adversaires du premier tour. Preuve que ça ne rigole plus maintenant, que le niveau est monté de quelques crans, les Bleuettes se sont inclinées devant les Pays-Bas (23-24). Ca ne leur était plus arrivé en compétition depuis leur première rencontre avec le Danemark, le 5 août 2023, sur la route du sacre continental (20-25).

Les Néerlandaises n'ont plus rien à voir avec la sélection arrivée huitième de l'Euro de la classe d'âge en ne gagnant qu'un seul match. En essuyant son plus gros éclat contre la France, en seconde phase déjà (32-18). Sorties deuxièmes du groupe C à Chuzhou, derrière le Japon, l'arrière droit amstellodamoise Maud Horvers (7/10) et ses partenaires ont trouvé le moyen de s'imposer en commettant 27 (!) pertes de balle. Une quantité excessive, une condamnation à la défaite pour n'importe quelle équipe de n'importe quelle catégorie. Or, quand elles sont allées au bout de leurs intentions, les Bataves (62 % d'adresse) ont visé plus juste que les Françaises, plafonnant à 42 %. Une lacune personnifiée, malgré elle, par Mélissa Chantelly. En panne d'efficacité face à De Boer (1/6), la Mérignacaise est aussi partie à la faute alors qu'elle tenait une balle d'égalisation dans les ultimes secondes. La quatorzième faute directe, moitié moins que les Pays-Bas...

Prunelle Kingue (6/11), Dawiya Adbou (5/6), à un degré moindre Claire Koestner (photo de tête, 3/5) ont fait contrepoids. Ont repris, par vagues, le terrain perdu en seconde période. Jamais plus de trois longueurs (6-9 à la 24ème et en double infériorité numérique, 10-13 à la 33ème). Un trou toujours bouché, jusqu'à trois minutes de la fin (22-22, 57ème) et l'estocade portée par Horvers et Pelzer (22-24). Julilove Andon y a certes répondu, par sa seule réalisation du jour (23-24), mais derrière, l'intendance girondine n'a pas suivi. Voilà les deux équipes ex aequo avec deux points, derrière le Japon, qui a doublé son capital de départ en mettant le Brésil hors course pour les quarts (30-19). Le leader du groupe 2 sera le prochain adversaire des Françaises, ce mardi (10 heures, heure de Paris). L'équipe à battre, plus que jamais, afin de poursuivre la compétition en quarts de finale plutôt qu'en matches de classement.

Tour Principal – Olympic Sports Center, Chuzhou (Chine) – dimanche août 
France – Pays Bas   23 - 24  (MT : 8-11)

Arbitres : Nawaf Alenezi & Dalai Alnaseem (Koweit)
Evolution du score : 2-2  (5) 3-3  (10) 3-5 (15) 6-6 (20) 7-9 (25) 8-11 (MT) 13-14 (35) 14-15 (40) 16-18 (45) 18-20 (50) 21-22 (55) 23-24 (FIN)

France : Gonzalez (13 ar./37) Gindro, Joyet-Bondu – Gros (0/1) Senant (3/6) Clerc (0/2) Abdou (5/6) Injai (1/4) Koestner (3/5 dt 2/2 à 7m) Ferdilus (2/3) Andon (1/5) Chantelly (1/6) Alcée (0/1) Lambet, Arotcarena-Rosas (1/2) Kingue (6/11)  

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