bandeau handzone

U18 F: Un succès avec perte et fracas

Mondial

samedi 17 août 2024 - © Yves Michel

 4 min 3 de lecture

Côté résultats, les joueuses d'Olivier De Lafuente ne pouvaient rêver mieux. Ce samedi, elles valident leur 3ème succès en autant de matches, face au Brésil (34-18). Seule ombre au tableau, la sortie sur blessure de l'ailière Liyah Naal en toute fin de rencontre.

C'est le point noir qui entache toute victoire, aussi large qu'elle soit. 52ème minute, les Françaises dominent largement le Brésil (30-16), sur un décalage, Liyah Naal arme son tir mais l'ailière gauche de Noisy est déséquilibrée par son vis-à-vis. Au départ de l'impulsion, elle se tord le pied gauche au niveau de la malléole et s'écroule dans les 6m, hurlant de douleur. La joueuse brésilienne sera définitivement exclue mais la Française va rester quelques minutes allongée sur le parquet. Elle regagnera le banc soutenue par le staff médical (Fabien Forte et Mathilde Degoue). Il faudra attendre le résultat des examens radiologiques avec un gros doute sur sa participation pour la suite de la compétition.  

Le scénario pour ce Mondial ? C'est celui qui était envisagé. Sortir de la phase préliminaire invaincue avec un maximum de confiance. Le Brésil était l'adversaire le plus costaud qui était proposé aux Tricolores. Mais avec Léane Gonzalez, parfaitement vigilante devant sa cage, une défense hermétique et une attaque qui a su trouver des solutions face aux variations des systèmes brésiliens, la différence de niveau s'est rapidement traduite au score. Break au bout de 5 minutes et un écart exponentiel qui a tué tout suspens. Comme à son habitude, Olivier De Lafuente a utilisé la profondeur de son banc, le coach a multiplié les associations en gardant la même philosophie. Un bloc dissuasif avec Kingue et Arotcarena-Rosas débordantes d'activité et surtout ce jeu rapide, porté vers l'avant.  Douze longueurs de mieux (18-6) pour rentrer au vestiaire, une efficacité au tir à 72% (contre 25 pour le Brésil), quelques pertes de balle sans grande conséquence, la tâche était simple. Continuer sur cette dynamique en maintenant si possible la même emprise. Pas besoin de longs discours, les championnes d'Europe savent très bien pour quelles raisons elles sont en Chine. 

Avec huit arrêts recensés mais une présence de tous les instants, Léane Gonzalez (notre photo de tête) désignée à l'issue, meilleure joueuse de la rencontre, va laisser sa place à la non moins talentueuse Lisa Joyet-Bondu qui va se mettre en évidence dès sa 1ère intervention. Et les Bleuettes vont augmenter leur crédit malgré des duels que les Brésiliennes sans doute dépitées, vont durcir. On eut aimé un peu plus d'autorité de la part du duo arbitral hongrois. Exemple cette fin de contre-attaque où Corentine Senant sera balancée par son adversaire sans qu'aucune faute ne soit sanctionnée. La Brestoise elle, va quitter le terrain, une poche de glace sur la nuque. Les ailières gauches vont décidément payer un lourd tribut lors de cette confrontation. Côté compteur, pas de danger. Rien ne va déstabiliser les Françaises, si ce n'est les grimaces de Corentine ou de Liyah, touchées dans leur chair. Le handball pratiqué de part et d'autre dans le dernier quart d'heure ne sera pas un modèle de précision avec des pertes de balle, fautes techniques et tirs mal cadrés. Un dernier 7 mètres sur le buzzer parfaitement exécuté par Julilove Andon confortera encore un peu plus la domination tricolore (34-18). 

Après ce 1er tronçon en plaine, l'équipe de France des moins de 18 ans va aborder la moyenne montagne. En entrant dans le Tour Principal avec le maximum de deux points et une différence de buts substantielle. Pas de temps de répit puisque le 1er match est programmé ce dimanche à... 12h (heure française) et ce sera contre les Pays-Bas qui lors de cette ultime journée de phase préliminaire, se sont inclinés face au Japon. Du coup, les championnes d'Asie terminent 1ères de leur groupe et seront les adversaires des Tricolores, mardi (à 10h HF). Avant le début du Mondial, Olivier De Lafuente nous avait fait part de l'attention toute particulière qu'il portait à cette équipe nippone. Après le résultat face aux Néerlandaises (8èmes du dernier Euro), il est évident que la méfiance du technicien français est renforcée. 

A noter que les dix premières formations du dernier Euro, sont qualifiées pour le 2ème tour du Mondial. 

Tour Préliminaire – Olympic Sports Center, Chuzhou (Chine) – samedi 17 août 
France – Brésil 34-18  (MT : 18-6)

Arbitres : Kristof Altmar & Marton Horvath (Hongrie)
Evolution du score : 3-1 (5) 5-1 (10) 9-2 (15) 11-3 (20) 14-5 (25) 18-6 (MT) 21-8 (35) 25-12 (40) 26-15 (45) 29-16 (50) 32-17 (55) 34-18 (FIN)

France : Gonzalez (9 ar./15) Joyet-Bondu (7 ar./18)  – Gros (2/3) Senant (2/3) Clerc (2/3) Abdou (6/8) Naal (2/2) Injai (3/6) Koestner (3/4 dt 2/2 à 7m) Ferdilus (2/2) Andon (2/4 dt 1/1 à 7m) Chantelly (4/6 dt 2/2 à 7m) Alcée (1/2) Lambet, Arotcarena-Rosas (1/1) Kingue (4/7)

U18 F: Un succès avec perte et fracas  

Mondial

samedi 17 août 2024 - © Yves Michel

 4 min 3 de lecture

Côté résultats, les joueuses d'Olivier De Lafuente ne pouvaient rêver mieux. Ce samedi, elles valident leur 3ème succès en autant de matches, face au Brésil (34-18). Seule ombre au tableau, la sortie sur blessure de l'ailière Liyah Naal en toute fin de rencontre.

C'est le point noir qui entache toute victoire, aussi large qu'elle soit. 52ème minute, les Françaises dominent largement le Brésil (30-16), sur un décalage, Liyah Naal arme son tir mais l'ailière gauche de Noisy est déséquilibrée par son vis-à-vis. Au départ de l'impulsion, elle se tord le pied gauche au niveau de la malléole et s'écroule dans les 6m, hurlant de douleur. La joueuse brésilienne sera définitivement exclue mais la Française va rester quelques minutes allongée sur le parquet. Elle regagnera le banc soutenue par le staff médical (Fabien Forte et Mathilde Degoue). Il faudra attendre le résultat des examens radiologiques avec un gros doute sur sa participation pour la suite de la compétition.  

Le scénario pour ce Mondial ? C'est celui qui était envisagé. Sortir de la phase préliminaire invaincue avec un maximum de confiance. Le Brésil était l'adversaire le plus costaud qui était proposé aux Tricolores. Mais avec Léane Gonzalez, parfaitement vigilante devant sa cage, une défense hermétique et une attaque qui a su trouver des solutions face aux variations des systèmes brésiliens, la différence de niveau s'est rapidement traduite au score. Break au bout de 5 minutes et un écart exponentiel qui a tué tout suspens. Comme à son habitude, Olivier De Lafuente a utilisé la profondeur de son banc, le coach a multiplié les associations en gardant la même philosophie. Un bloc dissuasif avec Kingue et Arotcarena-Rosas débordantes d'activité et surtout ce jeu rapide, porté vers l'avant.  Douze longueurs de mieux (18-6) pour rentrer au vestiaire, une efficacité au tir à 72% (contre 25 pour le Brésil), quelques pertes de balle sans grande conséquence, la tâche était simple. Continuer sur cette dynamique en maintenant si possible la même emprise. Pas besoin de longs discours, les championnes d'Europe savent très bien pour quelles raisons elles sont en Chine. 

Avec huit arrêts recensés mais une présence de tous les instants, Léane Gonzalez (notre photo de tête) désignée à l'issue, meilleure joueuse de la rencontre, va laisser sa place à la non moins talentueuse Lisa Joyet-Bondu qui va se mettre en évidence dès sa 1ère intervention. Et les Bleuettes vont augmenter leur crédit malgré des duels que les Brésiliennes sans doute dépitées, vont durcir. On eut aimé un peu plus d'autorité de la part du duo arbitral hongrois. Exemple cette fin de contre-attaque où Corentine Senant sera balancée par son adversaire sans qu'aucune faute ne soit sanctionnée. La Brestoise elle, va quitter le terrain, une poche de glace sur la nuque. Les ailières gauches vont décidément payer un lourd tribut lors de cette confrontation. Côté compteur, pas de danger. Rien ne va déstabiliser les Françaises, si ce n'est les grimaces de Corentine ou de Liyah, touchées dans leur chair. Le handball pratiqué de part et d'autre dans le dernier quart d'heure ne sera pas un modèle de précision avec des pertes de balle, fautes techniques et tirs mal cadrés. Un dernier 7 mètres sur le buzzer parfaitement exécuté par Julilove Andon confortera encore un peu plus la domination tricolore (34-18). 

Après ce 1er tronçon en plaine, l'équipe de France des moins de 18 ans va aborder la moyenne montagne. En entrant dans le Tour Principal avec le maximum de deux points et une différence de buts substantielle. Pas de temps de répit puisque le 1er match est programmé ce dimanche à... 12h (heure française) et ce sera contre les Pays-Bas qui lors de cette ultime journée de phase préliminaire, se sont inclinés face au Japon. Du coup, les championnes d'Asie terminent 1ères de leur groupe et seront les adversaires des Tricolores, mardi (à 10h HF). Avant le début du Mondial, Olivier De Lafuente nous avait fait part de l'attention toute particulière qu'il portait à cette équipe nippone. Après le résultat face aux Néerlandaises (8èmes du dernier Euro), il est évident que la méfiance du technicien français est renforcée. 

A noter que les dix premières formations du dernier Euro, sont qualifiées pour le 2ème tour du Mondial. 

Tour Préliminaire – Olympic Sports Center, Chuzhou (Chine) – samedi 17 août 
France – Brésil 34-18  (MT : 18-6)

Arbitres : Kristof Altmar & Marton Horvath (Hongrie)
Evolution du score : 3-1 (5) 5-1 (10) 9-2 (15) 11-3 (20) 14-5 (25) 18-6 (MT) 21-8 (35) 25-12 (40) 26-15 (45) 29-16 (50) 32-17 (55) 34-18 (FIN)

France : Gonzalez (9 ar./15) Joyet-Bondu (7 ar./18)  – Gros (2/3) Senant (2/3) Clerc (2/3) Abdou (6/8) Naal (2/2) Injai (3/6) Koestner (3/4 dt 2/2 à 7m) Ferdilus (2/2) Andon (2/4 dt 1/1 à 7m) Chantelly (4/6 dt 2/2 à 7m) Alcée (1/2) Lambet, Arotcarena-Rosas (1/1) Kingue (4/7)

Dans la même rubrique

  1 2 3 4