Du côté des Françaises, c'est tout simplement la satisfaction du travail accompli. Même si pour elles, les Jeux commencent véritablement mardi prochain, en quarts de finale où elles devront encore une fois assumer leur statut de tenantes du titre olympique et donc de favorites de la compétition. 

Si on peut imaginer qu’au cours du programme de la journée, les trois premiers (avec 6 points) battent les trois suivants, les joueuses d’Olivier Krumbholz vont retrouver l’Allemagne. La dernière confrontation entre les deux équipes remonte à novembre 2022 à l’Euro en Macédoine du nord, les Bleues s’étaient largement imposées (29-21). 

Ce samedi, il fallait donc terminer le boulot… proprement. Dans un match sans enjeu, l’Espagne dernière du groupe avec un zéro pointé n’ayant plus aucun espoir de voir Lille et la France avec 4 succès en autant de sorties et une différence de buts conséquente, étant assurée à 90% de terminer en tête. 

Les Tricolores n'ont pas mis très longtemps à afficher leurs intentions. Elles ont tout de suite trouvé des espaces et se sont montrées très sérieuses dans le repli. C'est vrai, il y aura quelques pertes de balle dans cette entame mais avec un 1-5 au bout de 9 minutes, le ton était donné. Signe qui ne trompe pas, les 1ères rotations ont claqué sans que la dynamique et le rendement ne soient mis à mal. Seule ombre au tableau, alors qu'elle n'avait passé que 3'24 sur le parquet, la Nantaise Léna Grandveau a quitté le banc et regagné le vestiaire en compagnie du médecin de l'équipe de France. Elle n'est pas revenue et l'inquiétude existe. La demi-centre, impact player d'Olivier Krumbholz serait touchée au niveau de la main. Pendant ce temps, les Bleues ont capitalisé pour atteindre la pause avec un matelas plutôt confortable (9-17). 

Méline Nocandy alignée dès le début de la rencontre après avoir passé les deux derniers matches à se remettre d'un coup à l'oeil tout comme Hatadou Sako victime d'une lésion musculaire et qui a pris le relais de Laura Glauser au retour du vestiaire, ont largement participé à la démonstration. Huit longueurs de différence dans les trente 1ères minutes, autant à la fin (24-32). Contrat rempli. Direction le Nord où dès mardi, l'environnement au stade Pierre Mauroy sera tout autre avec 28 000 places. Les filles, vous êtes à trois marches d'une nouvelle consécration.

Evolution du score : 1-4 (5) 2-6 (10) 5-9 (15) 6-12 (20) 7-13 (25) 9-17 (MT) 12-19 (35) 14-21 (40) 17-25 (45) 18-27 (50) 20-31 (55) 24-32 (FIN)