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Poule A M: La Croatie revient du néant

Jeux Olympiques

samedi 27 juillet 2024 - © Yves Michel

 2 min 52 de lecture

Si Ivan Martinovic n'avait pas libéré ses partenaires et trouvé la faille à la toute dernière seconde (30-29), la Croatie aurait concédé le nul et on se serait félicité que le Japon soit récompensé. Car les Asiatiques ont prouvé qu'ils n'étaient pas des faire-valoir face à un adversaire qui n'a plus son vernis d'antan.

Le supporter croate a appris à se contenter de ce que la sélection lui offre. Et depuis 2020 et une médaille d'argent à l'Euro, elle ne lui donne plus grand chose. Excepté des sueurs froides et un stress qu'il faut maîtriser jusqu'à l'ultime seconde. C'est justement dans ce laps de temps, alors que le buzzer allait retentir que Ivan Martinovic a eu la bonne idée de fixer les défenseurs japonais et la trajectoire de son tir a fini dans la cage adverse. Tous ceux qui étaient à proximité se sont jetés sur lui. Célébrant comme s'ils avaient gagné la finale olympique, un succès par la plus petite des marges sur... le Japon (30-29). Les Asiatiques ont des raisons de s'en vouloir. S'ils avaient arraché la parité et même s'ils s'étaient imposés, personne n'aurait crié au scandale. Eux qui à la pause, menaient largement (13-18). Impardonnable Croatie dont l'entraîneur, depuis cinq mois, n'est autre que Dagur Sigurdsson. Avant d'arriver à Zagreb, l'Islandais avait passé 7 années au Japon. Avec pour mission de structurer une équipe dans la perspective des Jeux de Tokyo et surtout assurer la suite puisque son contrat était toujours d'actualité. Bref, ce samedi, pour déjouer les plans nippons, il n'y avait pas meilleur ancien infiltré. 

Si les Croates ont tenté d'imposer leur rythme, le Japon n'a pas mis très longtemps à prendre ses marques et à développer son jeu rapide. A l'affût du moindre ballon à intercepter, les hommes de l'Espagnol Carlos Ortega ne se sont jamais trop posé de questions et sont allés de l'avant. Revenus à hauteur après une dizaine de minutes, leur handball où la prise de risque et le harcèlement sont une marque de fabrique, a produit ses effets. Des un contre un (avec notamment Yatsushira) tranchants, un gardien, Okamoto (photo de tête) en réussite, un  pivot Yoshida, qui après être resté une saison à Dunkerque, connaîtra la Ligue des Champions, en septembre avec Nantes... autant d'atouts qui ont mis en difficulté une formation croate incapable de réagir. Du moins les changements opérés par Sigurdsson (avec une défense plus étagée) n'ont eu aucun effet. En six minutes avant de rentrer au vestiaire, un 5-0 leur a permis de basculer dans un autre monde. 

A la reprise, la 5-1 a commencé à porter ses fruits. Mais des erreurs persistaient. Le Japon sans doute émoussé par toute l'énergie consentie en 1ère période, va baisser d'intensité. Dans un même temps, les Croates vont un peu plus se discipliner. Et en moins de huit minutes, alors qu'ils étaient toujours derrière (17-23 à la 42è), ils vont égaliser (24-24). Positionné en pointe, le capitaine Domagoj Duvnjak va donner l'exemple en coupant les transmissions japonaises et en alimentant la ligne de front. Parfaitement décalé par Martinovic, l'ailier Sostaric va enfin donner l'avantage à la Croatie. Mais jusqu'à la fin, elle va rester sous la menace. Le Japon ne va jamais renoncer et aura même un ballon de +1 que Kuzmanovic, le portier de Nexe va sauver. C'est sur sa dernière possession que la Croatie va trouver la lumière. Sans gloire, ni panache. 

Poule A M: La Croatie revient du néant 

Jeux Olympiques

samedi 27 juillet 2024 - © Yves Michel

 2 min 52 de lecture

Si Ivan Martinovic n'avait pas libéré ses partenaires et trouvé la faille à la toute dernière seconde (30-29), la Croatie aurait concédé le nul et on se serait félicité que le Japon soit récompensé. Car les Asiatiques ont prouvé qu'ils n'étaient pas des faire-valoir face à un adversaire qui n'a plus son vernis d'antan.

Le supporter croate a appris à se contenter de ce que la sélection lui offre. Et depuis 2020 et une médaille d'argent à l'Euro, elle ne lui donne plus grand chose. Excepté des sueurs froides et un stress qu'il faut maîtriser jusqu'à l'ultime seconde. C'est justement dans ce laps de temps, alors que le buzzer allait retentir que Ivan Martinovic a eu la bonne idée de fixer les défenseurs japonais et la trajectoire de son tir a fini dans la cage adverse. Tous ceux qui étaient à proximité se sont jetés sur lui. Célébrant comme s'ils avaient gagné la finale olympique, un succès par la plus petite des marges sur... le Japon (30-29). Les Asiatiques ont des raisons de s'en vouloir. S'ils avaient arraché la parité et même s'ils s'étaient imposés, personne n'aurait crié au scandale. Eux qui à la pause, menaient largement (13-18). Impardonnable Croatie dont l'entraîneur, depuis cinq mois, n'est autre que Dagur Sigurdsson. Avant d'arriver à Zagreb, l'Islandais avait passé 7 années au Japon. Avec pour mission de structurer une équipe dans la perspective des Jeux de Tokyo et surtout assurer la suite puisque son contrat était toujours d'actualité. Bref, ce samedi, pour déjouer les plans nippons, il n'y avait pas meilleur ancien infiltré. 

Si les Croates ont tenté d'imposer leur rythme, le Japon n'a pas mis très longtemps à prendre ses marques et à développer son jeu rapide. A l'affût du moindre ballon à intercepter, les hommes de l'Espagnol Carlos Ortega ne se sont jamais trop posé de questions et sont allés de l'avant. Revenus à hauteur après une dizaine de minutes, leur handball où la prise de risque et le harcèlement sont une marque de fabrique, a produit ses effets. Des un contre un (avec notamment Yatsushira) tranchants, un gardien, Okamoto (photo de tête) en réussite, un  pivot Yoshida, qui après être resté une saison à Dunkerque, connaîtra la Ligue des Champions, en septembre avec Nantes... autant d'atouts qui ont mis en difficulté une formation croate incapable de réagir. Du moins les changements opérés par Sigurdsson (avec une défense plus étagée) n'ont eu aucun effet. En six minutes avant de rentrer au vestiaire, un 5-0 leur a permis de basculer dans un autre monde. 

A la reprise, la 5-1 a commencé à porter ses fruits. Mais des erreurs persistaient. Le Japon sans doute émoussé par toute l'énergie consentie en 1ère période, va baisser d'intensité. Dans un même temps, les Croates vont un peu plus se discipliner. Et en moins de huit minutes, alors qu'ils étaient toujours derrière (17-23 à la 42è), ils vont égaliser (24-24). Positionné en pointe, le capitaine Domagoj Duvnjak va donner l'exemple en coupant les transmissions japonaises et en alimentant la ligne de front. Parfaitement décalé par Martinovic, l'ailier Sostaric va enfin donner l'avantage à la Croatie. Mais jusqu'à la fin, elle va rester sous la menace. Le Japon ne va jamais renoncer et aura même un ballon de +1 que Kuzmanovic, le portier de Nexe va sauver. C'est sur sa dernière possession que la Croatie va trouver la lumière. Sans gloire, ni panache. 

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Le match

 samedi 27 juillet 2024

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 23 | Buts : 10 | Pd : 4 | Int : 1
 Top Gardien
Eval : 7 | Arr Tot : 9 / 24 (37,5 %)