Dans le groupe A
Dans ses plans, l’Allemagne avait prévu de battre au moins la Slovénie et la Corée du Sud pour obtenir le billet vers les quarts de finale puisque les quatre 1ers de chacun des deux groupes sont qualifiés. Déconvenue pour la Mannschaft qui s’est inclinée face aux Asiatiques. De peu certes (22-23) mais cela suffit. Dépassées dans la 2ème moitié de la 1ère période (8-11 à la 25è, 10-11 à la pause), les Allemandes ont réagi par la suite, prenant une véritable option sur la maîtrise du match à l’amorce du dernier quart d’heure (18-14). Mais les Coréennes n’ont jamais baissé les bras et grâce à un 6-1 infligé en 7 minutes, elles sont repassées devant pour ne plus fléchir et obtenir une victoire qui les met dans une posture intéressante pour la suite de la compétition.
Le match au sommet de cette 1ère journée réunissait la Suède, 4ème aux Jeux de Tokyo et au dernier Mondial l’an dernier, à la Norvège, médaillée de bronze olympique et d’argent au Mondial 2023. Avec le Danemark qui s’est logiquement imposé (27-19) face à la Slovénie, le trio fait figure de favorites du groupe A. Les Suédoises sont passées par tous les sentiments. En place en début de rencontre, elles se sont totalement désunies peu avant la pause et à la reprise du second acte en concédant un 0-6. Sept longues minutes sans marquer le moindre but ! (19-15 à la 37è). L’exclusion définitive (après deux temporaires) de la pivot Linn Blohm ne contribuait pas à remonter le moral de ses partenaires. Et pourtant, elles ont puisé dans leurs ressources et grâce à l’autorité de la gardienne Johanna Bundsen, une défense un peu plus agressive et la réussite offensive de la meneuse Emma Lindqvist associée à l’ancienne ailière droite nantaise Nathalie Hagman, elles ont refait surface (13 buts inscrits contre 6 encaissés dans les 17 dernières minutes). Pour finalement s’imposer (28-32). Immense déception dans le camp norvégien même si ce revers n’hypothèque en rien la suite.
Dans le groupe (B) de la France,
La surprise a failli venir du 1er match de la matinée puisqu’à la pause, l’Angola ne comptait qu’une longueur de retard sur les Pays-Bas (19-18), les fututures adversaires des Tricolores (ce dimanche) ont fait la différence par leur duo Angela Malestein – Estavana Polman (8 buts chacune sur l’ensemble) en seconde période. Les championnes d’Afrique ont tenté de réagir mais leur adversaire fort d’une avance conséquente (+5 à l’entame du dernier quart d’heure) a maintenu la pression jusqu’au bout (34-31).
Pour sa part, le Brésil a véritablement humilié l’Espagne (18-29), ce qui a provoqué une immense colère de l’entraîneur de la ‘’Roja’’ Ambros Martin lors d’un temps mort. L’issue de cette rencontre (qui plus est l’ampleur de l’écart) est historique puisque les championnes du continent américain n’avaient jamais battu leurs vis-à-vis en match officiel. Dépassées en défense, incapables de développer leur jeu offensif (efficacité à 45% dans les tirs). Si le bilan était largement en leur défaveur dans les trente 1ères minutes (-5 à la pause), la situation n’a fait que se dégrader par la suite. Avec 14 arrêts à 45%, la gardienne brésilienne Moreschi a joué un rôle prépondérant dans le désastre espagnol.