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Quand le hand tricolore surfe sur la plage....

France

jeudi 13 juin 2024 - © Yves Michel

 8 min 23 de lecture

Au Beach, le spectacle est permanent, l'ambiance, plutôt cool. Dans le sillage du hand à 7, la discipline veut rattraper le temps perdu. Il y a huit ans, c’est en Gironde à Montalivet que la FFHB lançait sur la scène internationale, deux sélections séniors, féminine et masculine. C’est en Gironde, à Lacanau que la semaine et le week-end derniers, les Jeunes de moins de 16 ans ont pu se rassembler et se jauger au cours d’un tournoi international. Autant chez les filles que chez les garçons, la génération 2008-2009 prépare l'Euro prévu début juillet en Bulgarie.

C'est tout simplement un signe de bonne santé. Quand une Fédération peut multiplier les variantes de la discipline dans le sillage des deux locomotives que sont les équipes multi-médaillées de France A. Le hand à 7 est le modèle incontournable. C'est aussi un vivier pour le Beach Handball. A travers les échéances prochaines que préparent les jeunes de moins de 16 ans, nous nous sommes intéressés à l'évolution de cette spécialité qui requiert un environnement sablonneux. 

Ambiance studieuse la semaine dernière sur les plages girondines de Lacanau. Quatorze joueuses et joueurs de moins de 16 ans ont participé à un tournoi international afin de préparer ensemble, l'Euro qui aura lieu à Varna en Bulgarie du 4 au 7 juillet prochain. « C’était pour les deux équipes une réelle découverte car elles affrontaient des adversaires expérimenté(e)s bien plus âgé(e)s et le niveau était assez élevé, insiste Romain Capelle, le coach des U16 féminines.» Au-delà des résultats chiffrés, le bilan est plutôt satisfaisant pour les deux sélections. « Cela se jouait sur trois terrains en simultané, précise Florian Dessertenne, le coach chez les garçons. A l’Euro, ça se passera sur 5 surfaces en même temps, il y aura des coups de sifflet de tous les côtés, de la musique dans les enceintes, une concentration qui devra être permanente, des émotions et un environnement populaire à gérer. Mais nous sommes confiants car les jeunes ont bien compris que cela demandait un engagement et une attention de tous les instants. » Ce sera la 4ème fois depuis 2019 que les deux sélections U16 tricolores participeront à un championnat d’Europe, preuve qu’en France, la peinture du Beach est encore un peu fraîche. Pour autant, les objectifs à très court terme sont identifiés et communs aux deux équipes. « La notion de performance est importante même si la Fédé ne nous met aucune pression. On ne va pas parler de podium mais on veut sortir de la phase de poule. L’idéal serait d’accrocher les places qualificatives au Mondial 2025. » Ce qui serait une première dans cette catégorie d’âge. Chez les filles (avec la Tchéquie, la Suède, l’Espagne, le Portugal et la Suisse) et peut-être encore plus chez les garçons (avec l’Allemagne grande favorite, la Suisse et le Portugal), la tâche s’annonce difficile tant certains adversaires sont mieux armés. « On grignote peu à peu sur le retard accumulé. Les mentalités évoluent. On remarque qu’en France au début, il n’y avait que des éléments issus du hand à 7. Il fallait les transformer en ‘’beachers’’. Désormais, on retrouve des jeunes qui arrivent avec un peu de pratique à l’échelle de leur comité. Il faut encourager le développement du Beach dans chaque territoire. » Et les cadres en appellent à toutes les bonnes volontés. Le Beach, c'est une aire recouverte de sable de 33x18, deux cages en pvc ou gonflables, des délimitations et ça se joue à 4 contre 4 (3 défenseurs et le gardien qui se substituent à trois joueurs et un spécialiste en attaque). Les phases d'attaque sont spectaculaires puisque les gestes les plus techniques comme le kung-fu ou le 360° comptent double. 



Un joueur séduit... Tomas Barral 
A 16 ans et après avoir touché à une multitude de sports, Tomas Barral s'est concentré sur le handball. Pensionnaire du Pôle de Toulouse depuis 2022, l'arrière gauche de l'AS L'Union (en banlieue de la ville rose) n'a pas hésité à répondre à l'appel de Florian Dessertenne et passer d'un sol dur à une surface un peu plus mouvante. « Le Beach est plus physique sur une courte durée. Courir et glisser sur le sable est beaucoup plus énergivore. Il faut être attentif à tous les changements et tu as intérêt d’avoir un bon cardio. Cela ne peut m’apporter que du positif car c’est très enrichissant de pratiquer le hand d’une autre manière. Je suis pivot-défenseur, mon but est de récupérer des ballons et de piéger l’attaquant adverse sans le toucher. Il faut souvent sauter pour aller au contre. Cela m'a permis par exemple, d'améliorer ma détente en indoor.» Si le Beach exerce une attraction, le jeune joueur n’oublie pas ses priorités. « Pour moi, c’est un complément car ce qui prime, c’est ce que je fais à 7. J'ai l'ambition de viser les sélections en équipe de France jeunes et de progresser au plus haut niveau. » De retour en début de semaine, du rassemblement de Lacanau, il va participer au stage de Plobsheim (Bas Rhin), en espérant être du voyage pour l'Euro en Bulgarie. « Si le coach me fait confiance, ce sera une énorme fierté de représenter mon pays..» 14 garçons (autant chez les filles) sont dans les starting-blocks, douze seront retenus pour partir au championnat d'Europe. 



Eric Quintin prêche sur le sable... pas dans le désert

A 57 ans, Eric Quintin a conservé sa verve légendaire. Lui, l’ancien Barjot, pionnier des 1ers podiums de l’équipe de France A, a toujours inscrit la formation et la détection au fronton de ses préoccupations. Co-fondateur avec Laurent Munier et Bhakti Ong du Sandball à la fin des années 90, son passage à la tête de l’équipe de France U19 a été marqué par des titres à la pelle et la gestion de générations dorées. Depuis 2021, le Marseillais d’origine a pris un peu de recul et a recentré ses activités sur le Beach Handball. Il est désormais, responsable du Parcours de Performance Fédérale masculin de la discipline. 

En France, le Beach a mis du temps à arriver…

Oui et c’est compréhensible. Le Beach… on croyait que c’était les règles du hand à 7 sur le sable. Mais l’aspect belliqueux du hand qui est honorable dans un gymnase, on ne souhaitait pas l’avoir sur le sable. C’est ce qui explique qu’on a été réfractaire pendant longtemps. Sans savoir ce que c’était vraiment. Les mentalités ont évolué et on s’est rendu compte que c’était un vrai sport où le plaisir se mélange à pas mal de vertus. 

Tous les adeptes ont pratiqué du hand… classique… En 1er lieu, les jeunes…

Oui et il existe une passerelle, même au niveau de la filière. Dès le moment où un cadre comme Guillaume Joli est quelqu’un qui a l'esprit ouvert, on peut parfaitement échanger et surtout avancer.  Ma collègue Joëlle Demouge (responsable PPF Beach féminin) a les mêmes relations avec Éric Baradat. Mon optique est de récupérer des minots qui ne figurent pas dans le noyau dur des U16 retenus par Guillaume. Ces jeunes viennent nous voir mais leur priorité reste le hand à 7. On s’intéresse aussi à ceux qui ne sont pas dans les pôles faute de places. On parle souvent de profils. Le Beach ouvre d’autres perspectives à des joueuses et des joueurs. Cela ne doit pas être vécu comme un échec. 

Le maillage à travers le pays est-il satisfaisant ? 

On était content l’an passé lorsque plus de la moitié des comités se sont inscrits aux Intercoms. Mais il y a encore quelques réticences. Le calendrier est une réelle difficulté. Il est déjà plein et nous, on arrive avec nos gros sabots. Ceux qui apprennent à connaître le Beach se fidélisent, les autres restent sur la réserve parce qu’ils sont archi bookés en termes de charge de travail et de disponibilité. 

Il y a d’autres pistes ? 

Oui. On doit s’appuyer un peu plus sur les ressources exceptionnelles des ultra-marins. Le frein est d’ordre financier et on a du mal à les faire travailler comme on le voudrait. C’est dommage car on sait qu’il y a de belles pépites, peut-être encore plus au Beach qu’au hand à 7. 

Il y a aussi de belles initiatives…

Des municipalités comme Houlgate, Châteauroux ou Ajaccio ont construit des salles semi-fermées pour le Beach. Il y aura une structure à la Maison du Handball d’ici la fin du mois. Il suffit d’un site couvert de sable. Je conçois qu’il n’y en a pas à tous les coins de rue. Mais c’est une question de volonté. On a organisé les Intercoms du sud-est à Beaurepaire dans l’Isère. Le maire a accepté de couvrir un boulodrome et de garder la moitié de la surface de façon permanente. C’est un plus pour la mission socio-éducative du hand.

Il y aura un éclairage particulier pendant les Jeux ? 

J’espère que cette démonstration sera une vraie vitrine. Ce n’est pas facile à organiser parce que c’est devenu un peu une bataille budgétaire. Mais on va y arriver. Ça se passera à Créteil (stade Duvauchelle). Le Beach ne fait pas partie du programme olympique. Certains pensaient pouvoir l'inscrire pour Los Angeles 2028, j’étais moi-même dubitatif, cela ne s’est pas fait. 

La France du Beach a un énorme retard à rattraper sur les nations majeures

Les mots essentiels sont : patience et persévérance. Nous sommes une nation de handball, nous n’avons rien à envier à l’Espagne ou à l’Allemagne. Un de nos points forts est d’apprendre des autres et on arrive à mettre au point nos propres méthodes. Je rappelle simplement que le hand à 7 a mis des décennies avant de véritablement exister. 

*** Du côté des séniors, les féminines coachées par Joëlle Demouge et Marion Limal et les masculins dirigés par Patrick Teyssier et Paul Mourioux auront également un début d'été bien rempli. Avec un stage commun à Châteauroux (du 18 au 23 juin) avant de partir pour Varna en Bulgarie (du 8 au 15 juillet) où se jouera la qualification pour le prochain Euro en 2025.

Quand le hand tricolore surfe sur la plage.... 

France

jeudi 13 juin 2024 - © Yves Michel

 8 min 23 de lecture

Au Beach, le spectacle est permanent, l'ambiance, plutôt cool. Dans le sillage du hand à 7, la discipline veut rattraper le temps perdu. Il y a huit ans, c’est en Gironde à Montalivet que la FFHB lançait sur la scène internationale, deux sélections séniors, féminine et masculine. C’est en Gironde, à Lacanau que la semaine et le week-end derniers, les Jeunes de moins de 16 ans ont pu se rassembler et se jauger au cours d’un tournoi international. Autant chez les filles que chez les garçons, la génération 2008-2009 prépare l'Euro prévu début juillet en Bulgarie.

C'est tout simplement un signe de bonne santé. Quand une Fédération peut multiplier les variantes de la discipline dans le sillage des deux locomotives que sont les équipes multi-médaillées de France A. Le hand à 7 est le modèle incontournable. C'est aussi un vivier pour le Beach Handball. A travers les échéances prochaines que préparent les jeunes de moins de 16 ans, nous nous sommes intéressés à l'évolution de cette spécialité qui requiert un environnement sablonneux. 

Ambiance studieuse la semaine dernière sur les plages girondines de Lacanau. Quatorze joueuses et joueurs de moins de 16 ans ont participé à un tournoi international afin de préparer ensemble, l'Euro qui aura lieu à Varna en Bulgarie du 4 au 7 juillet prochain. « C’était pour les deux équipes une réelle découverte car elles affrontaient des adversaires expérimenté(e)s bien plus âgé(e)s et le niveau était assez élevé, insiste Romain Capelle, le coach des U16 féminines.» Au-delà des résultats chiffrés, le bilan est plutôt satisfaisant pour les deux sélections. « Cela se jouait sur trois terrains en simultané, précise Florian Dessertenne, le coach chez les garçons. A l’Euro, ça se passera sur 5 surfaces en même temps, il y aura des coups de sifflet de tous les côtés, de la musique dans les enceintes, une concentration qui devra être permanente, des émotions et un environnement populaire à gérer. Mais nous sommes confiants car les jeunes ont bien compris que cela demandait un engagement et une attention de tous les instants. » Ce sera la 4ème fois depuis 2019 que les deux sélections U16 tricolores participeront à un championnat d’Europe, preuve qu’en France, la peinture du Beach est encore un peu fraîche. Pour autant, les objectifs à très court terme sont identifiés et communs aux deux équipes. « La notion de performance est importante même si la Fédé ne nous met aucune pression. On ne va pas parler de podium mais on veut sortir de la phase de poule. L’idéal serait d’accrocher les places qualificatives au Mondial 2025. » Ce qui serait une première dans cette catégorie d’âge. Chez les filles (avec la Tchéquie, la Suède, l’Espagne, le Portugal et la Suisse) et peut-être encore plus chez les garçons (avec l’Allemagne grande favorite, la Suisse et le Portugal), la tâche s’annonce difficile tant certains adversaires sont mieux armés. « On grignote peu à peu sur le retard accumulé. Les mentalités évoluent. On remarque qu’en France au début, il n’y avait que des éléments issus du hand à 7. Il fallait les transformer en ‘’beachers’’. Désormais, on retrouve des jeunes qui arrivent avec un peu de pratique à l’échelle de leur comité. Il faut encourager le développement du Beach dans chaque territoire. » Et les cadres en appellent à toutes les bonnes volontés. Le Beach, c'est une aire recouverte de sable de 33x18, deux cages en pvc ou gonflables, des délimitations et ça se joue à 4 contre 4 (3 défenseurs et le gardien qui se substituent à trois joueurs et un spécialiste en attaque). Les phases d'attaque sont spectaculaires puisque les gestes les plus techniques comme le kung-fu ou le 360° comptent double. 



Un joueur séduit... Tomas Barral 
A 16 ans et après avoir touché à une multitude de sports, Tomas Barral s'est concentré sur le handball. Pensionnaire du Pôle de Toulouse depuis 2022, l'arrière gauche de l'AS L'Union (en banlieue de la ville rose) n'a pas hésité à répondre à l'appel de Florian Dessertenne et passer d'un sol dur à une surface un peu plus mouvante. « Le Beach est plus physique sur une courte durée. Courir et glisser sur le sable est beaucoup plus énergivore. Il faut être attentif à tous les changements et tu as intérêt d’avoir un bon cardio. Cela ne peut m’apporter que du positif car c’est très enrichissant de pratiquer le hand d’une autre manière. Je suis pivot-défenseur, mon but est de récupérer des ballons et de piéger l’attaquant adverse sans le toucher. Il faut souvent sauter pour aller au contre. Cela m'a permis par exemple, d'améliorer ma détente en indoor.» Si le Beach exerce une attraction, le jeune joueur n’oublie pas ses priorités. « Pour moi, c’est un complément car ce qui prime, c’est ce que je fais à 7. J'ai l'ambition de viser les sélections en équipe de France jeunes et de progresser au plus haut niveau. » De retour en début de semaine, du rassemblement de Lacanau, il va participer au stage de Plobsheim (Bas Rhin), en espérant être du voyage pour l'Euro en Bulgarie. « Si le coach me fait confiance, ce sera une énorme fierté de représenter mon pays..» 14 garçons (autant chez les filles) sont dans les starting-blocks, douze seront retenus pour partir au championnat d'Europe. 



Eric Quintin prêche sur le sable... pas dans le désert

A 57 ans, Eric Quintin a conservé sa verve légendaire. Lui, l’ancien Barjot, pionnier des 1ers podiums de l’équipe de France A, a toujours inscrit la formation et la détection au fronton de ses préoccupations. Co-fondateur avec Laurent Munier et Bhakti Ong du Sandball à la fin des années 90, son passage à la tête de l’équipe de France U19 a été marqué par des titres à la pelle et la gestion de générations dorées. Depuis 2021, le Marseillais d’origine a pris un peu de recul et a recentré ses activités sur le Beach Handball. Il est désormais, responsable du Parcours de Performance Fédérale masculin de la discipline. 

En France, le Beach a mis du temps à arriver…

Oui et c’est compréhensible. Le Beach… on croyait que c’était les règles du hand à 7 sur le sable. Mais l’aspect belliqueux du hand qui est honorable dans un gymnase, on ne souhaitait pas l’avoir sur le sable. C’est ce qui explique qu’on a été réfractaire pendant longtemps. Sans savoir ce que c’était vraiment. Les mentalités ont évolué et on s’est rendu compte que c’était un vrai sport où le plaisir se mélange à pas mal de vertus. 

Tous les adeptes ont pratiqué du hand… classique… En 1er lieu, les jeunes…

Oui et il existe une passerelle, même au niveau de la filière. Dès le moment où un cadre comme Guillaume Joli est quelqu’un qui a l'esprit ouvert, on peut parfaitement échanger et surtout avancer.  Ma collègue Joëlle Demouge (responsable PPF Beach féminin) a les mêmes relations avec Éric Baradat. Mon optique est de récupérer des minots qui ne figurent pas dans le noyau dur des U16 retenus par Guillaume. Ces jeunes viennent nous voir mais leur priorité reste le hand à 7. On s’intéresse aussi à ceux qui ne sont pas dans les pôles faute de places. On parle souvent de profils. Le Beach ouvre d’autres perspectives à des joueuses et des joueurs. Cela ne doit pas être vécu comme un échec. 

Le maillage à travers le pays est-il satisfaisant ? 

On était content l’an passé lorsque plus de la moitié des comités se sont inscrits aux Intercoms. Mais il y a encore quelques réticences. Le calendrier est une réelle difficulté. Il est déjà plein et nous, on arrive avec nos gros sabots. Ceux qui apprennent à connaître le Beach se fidélisent, les autres restent sur la réserve parce qu’ils sont archi bookés en termes de charge de travail et de disponibilité. 

Il y a d’autres pistes ? 

Oui. On doit s’appuyer un peu plus sur les ressources exceptionnelles des ultra-marins. Le frein est d’ordre financier et on a du mal à les faire travailler comme on le voudrait. C’est dommage car on sait qu’il y a de belles pépites, peut-être encore plus au Beach qu’au hand à 7. 

Il y a aussi de belles initiatives…

Des municipalités comme Houlgate, Châteauroux ou Ajaccio ont construit des salles semi-fermées pour le Beach. Il y aura une structure à la Maison du Handball d’ici la fin du mois. Il suffit d’un site couvert de sable. Je conçois qu’il n’y en a pas à tous les coins de rue. Mais c’est une question de volonté. On a organisé les Intercoms du sud-est à Beaurepaire dans l’Isère. Le maire a accepté de couvrir un boulodrome et de garder la moitié de la surface de façon permanente. C’est un plus pour la mission socio-éducative du hand.

Il y aura un éclairage particulier pendant les Jeux ? 

J’espère que cette démonstration sera une vraie vitrine. Ce n’est pas facile à organiser parce que c’est devenu un peu une bataille budgétaire. Mais on va y arriver. Ça se passera à Créteil (stade Duvauchelle). Le Beach ne fait pas partie du programme olympique. Certains pensaient pouvoir l'inscrire pour Los Angeles 2028, j’étais moi-même dubitatif, cela ne s’est pas fait. 

La France du Beach a un énorme retard à rattraper sur les nations majeures

Les mots essentiels sont : patience et persévérance. Nous sommes une nation de handball, nous n’avons rien à envier à l’Espagne ou à l’Allemagne. Un de nos points forts est d’apprendre des autres et on arrive à mettre au point nos propres méthodes. Je rappelle simplement que le hand à 7 a mis des décennies avant de véritablement exister. 

*** Du côté des séniors, les féminines coachées par Joëlle Demouge et Marion Limal et les masculins dirigés par Patrick Teyssier et Paul Mourioux auront également un début d'été bien rempli. Avec un stage commun à Châteauroux (du 18 au 23 juin) avant de partir pour Varna en Bulgarie (du 8 au 15 juillet) où se jouera la qualification pour le prochain Euro en 2025.