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Stéphane Pellan et Toulouse, séduction réciproque

Division 2F

jeudi 6 juin 2024 - © Yves Michel

 2 min 38 de lecture

Après cinq saisons passées au Havre comme manager général et coach de l'équipe 1 féminine, Stéphane Pellan change d'air et va tenter à 51 ans, une nouvelle aventure du côté de Toulouse. Après avoir fait illusion en D2F (en terminant dernière au classement), l'équipe du TFH qui repartira en N1, est à reconstruire. La tâche s'annonce ardue mais certainement pas insurmontable pour ce technicien expérimenté.

Durant sa carrière où comme joueur, il a évolué du côté de Brest, Cesson et Montélimar, Stéphane Pellan a multiplié les expériences aussi enrichissantes les unes que les autres. Une des plus marquantes, celle vécue comme entraîneur à Aurillac. Après avoir connu la N2, le club vient de terminer en tête de la N1 élite et accède en 2005, au niveau supérieur. Le technicien accompagne la progression avec un noyau de joueurs parmi lesquels Aurélien Abily, Jérémy Roussel, Fred Beauregard ou Yannick Cham. Jusqu'en 2008 où avec Nantes, les Auvergnats grimpent parmi l'élite. Ils n'y resteront qu'une saison et le club en liquidation judiciaire, disparaitra de la sphère professionnelle. Stéphane Pellan ne connaîtra pas cet épilogue malheureux. Il a déjà rallié la Bretagne et Lanester (N1M). Il va y rester trois saisons. Il reviendra dans le Cantal pour diriger le HC des Volcans (N3) avant de changer de cap et surtout d'ambiance lorsqu'il débarque en 2013 à St Amand les Eaux. Il fait une incursion dans le handball féminin. Son expertise paie, l'équipe bascule en deux ans de NIF à la D2F. Les Nordistes ont terminé à la 4ème place et le technicien termine son bail. Retour chez les garçons en... N2 à St Brice Courcelles (Marne) avant de signer en 2019 au Havre. Alors que l'équipe féminine est 4ème au classement, la Covid s'immisce dans le sportif et le championnat est arrêté. Un an plus tard, le HAC survole sa poule et les play-offs mais sera battu en finale par Celles-sur-Belle qui valide son billet pour la D1. Les Normandes et Stéphane Pellan poursuivent ensemble le chemin avant de se séparer, il y a quelques jours. Le coach ne retrouvera pas la D2 mais le niveau inférieur. 

Il s'engage en effet avec le Toulouse Féminin HB qui vient de clôturer une saison cauchemardesque. 13ème et lanterne rouge avec 17 défaites, 3 nuls et seulement 4 succès. La tâche qui attend Stéphane Pellan est immense. Repartir en N1 avec un effectif amplement remanié (pas moins de cinq départs et trois arrêts dont les historiques piliers, Legatindji et Theys) et un recrutement loin d'être bouclé. Mais la situation n'entame pas le moral de Rémi Chambelin qui sait qu'il a attiré sur un CDI, un technicien de qualité dépeint comme étant exigeant, perfectionniste, meneur de groupe et formateur reconnu et voisin de promo en 2012 d'un certain Joël Da Silva (ancien coach du Fénix et actuel de Toulon en LFH). Le président toulousain nous a assuré que son club n'avait pas perdu en notoriété et attractivité puisque des nouveaux partenaires sont attendus et que plusieurs joueuses ont d'ores et déjà fait acte de candidature. Son objectif qu'il partagera très certainement avec son nouvel entraîneur: passer le moins de temps possible en Nationale. 

Stéphane Pellan et Toulouse, séduction réciproque 

Division 2F

jeudi 6 juin 2024 - © Yves Michel

 2 min 38 de lecture

Après cinq saisons passées au Havre comme manager général et coach de l'équipe 1 féminine, Stéphane Pellan change d'air et va tenter à 51 ans, une nouvelle aventure du côté de Toulouse. Après avoir fait illusion en D2F (en terminant dernière au classement), l'équipe du TFH qui repartira en N1, est à reconstruire. La tâche s'annonce ardue mais certainement pas insurmontable pour ce technicien expérimenté.

Durant sa carrière où comme joueur, il a évolué du côté de Brest, Cesson et Montélimar, Stéphane Pellan a multiplié les expériences aussi enrichissantes les unes que les autres. Une des plus marquantes, celle vécue comme entraîneur à Aurillac. Après avoir connu la N2, le club vient de terminer en tête de la N1 élite et accède en 2005, au niveau supérieur. Le technicien accompagne la progression avec un noyau de joueurs parmi lesquels Aurélien Abily, Jérémy Roussel, Fred Beauregard ou Yannick Cham. Jusqu'en 2008 où avec Nantes, les Auvergnats grimpent parmi l'élite. Ils n'y resteront qu'une saison et le club en liquidation judiciaire, disparaitra de la sphère professionnelle. Stéphane Pellan ne connaîtra pas cet épilogue malheureux. Il a déjà rallié la Bretagne et Lanester (N1M). Il va y rester trois saisons. Il reviendra dans le Cantal pour diriger le HC des Volcans (N3) avant de changer de cap et surtout d'ambiance lorsqu'il débarque en 2013 à St Amand les Eaux. Il fait une incursion dans le handball féminin. Son expertise paie, l'équipe bascule en deux ans de NIF à la D2F. Les Nordistes ont terminé à la 4ème place et le technicien termine son bail. Retour chez les garçons en... N2 à St Brice Courcelles (Marne) avant de signer en 2019 au Havre. Alors que l'équipe féminine est 4ème au classement, la Covid s'immisce dans le sportif et le championnat est arrêté. Un an plus tard, le HAC survole sa poule et les play-offs mais sera battu en finale par Celles-sur-Belle qui valide son billet pour la D1. Les Normandes et Stéphane Pellan poursuivent ensemble le chemin avant de se séparer, il y a quelques jours. Le coach ne retrouvera pas la D2 mais le niveau inférieur. 

Il s'engage en effet avec le Toulouse Féminin HB qui vient de clôturer une saison cauchemardesque. 13ème et lanterne rouge avec 17 défaites, 3 nuls et seulement 4 succès. La tâche qui attend Stéphane Pellan est immense. Repartir en N1 avec un effectif amplement remanié (pas moins de cinq départs et trois arrêts dont les historiques piliers, Legatindji et Theys) et un recrutement loin d'être bouclé. Mais la situation n'entame pas le moral de Rémi Chambelin qui sait qu'il a attiré sur un CDI, un technicien de qualité dépeint comme étant exigeant, perfectionniste, meneur de groupe et formateur reconnu et voisin de promo en 2012 d'un certain Joël Da Silva (ancien coach du Fénix et actuel de Toulon en LFH). Le président toulousain nous a assuré que son club n'avait pas perdu en notoriété et attractivité puisque des nouveaux partenaires sont attendus et que plusieurs joueuses ont d'ores et déjà fait acte de candidature. Son objectif qu'il partagera très certainement avec son nouvel entraîneur: passer le moins de temps possible en Nationale. 

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