Il n’y a qu’à Hollywood que les scénaristes font grève… De ce côté-ci de l’Atlantique, le feuilleton administratif de l’été n’a jamais cessé, débordant même sur la rentrée. Entre la première (mercredi) et la deuxième (samedi et dimanche) journée de LBE, énième épisode, et probablement ultime rebondissement : la commission d’appel de la Fédération a validé le dossier de repêchage de Mérignac, retoqué une semaine plus tôt en première instance. Initialement relégué en D2, le club girondin récupère la place de Celles-sur-Belle, dont la rétrogradation d’un étage avait été confirmée le 24 août.
« C’est un soulagement pour le staff, les joueuses. Anciennes et nouvelles avaient envie d’évoluer à ce niveau-là », réagit le président du MHB. Alexandre Zaug s’est évertué à convaincre les instances que son club remédie activement aux écarts budgétaires post-Covid qui lui avaient valu neuf points (cinq en appel) de pénalité la saison passée. « Il y a eu un gros travail avec la direction technique nationale pour pouvoir faire grossir le centre de formation, ajoute le dirigeant. Il avait cinq pensionnaires la saison dernière, une dizaine de joueuses cette saison, avec énormément de potentiel et d’envie. » Dont la championne d’Europe U17 Mélissa Chantelly.
Deux matches en retard, mais quand ?
Avec un effectif rajeuni par nécessité, mais où l’expérience demeure (Lachaud, Dazet, Lignières, Le Borgne, etc.), le collectif toujours entraîné par Christophe Chagnard disputera son premier match officiel 2023-2024 non pas ce samedi au Pouzin, dans l’antichambre, mais mercredi prochain, chez le champion de France messin. Dans une Ligue de nouveau à 14 clubs, où il faudra trouver deux dates pour caser les matches en retard de Mérignac, contre Besançon (1ère journée) et Brest (2ème). Et c’est finalement en D2 qu’il y aura un exempt par semaine...