Le match que tout le monde attendait en France, une finale PSG – Barca aura bien lieu, mais pour une 3° place dont tout le monde se fiche un peu. Encore une fois Paris ne pourra pas jouer pour le titre suprême et au vu du match face à Kielce, il y a pas mal de regrets à avoir. Si la défense parisienne et ses 2 gardiens aura été au rendez-vous, passé un calage sur un Artsem Karalek infernal en début de match. On s’est vite rendu compte que l’attaque du PSG n’était pas dans un grand jour. En butte aux parades pied-main d’Andréas Wolff qui maîtrise à merveille ce type de parade ! Hésitants dans leurs transmissions et leurs enclenchements, les coéquipiers d’un Dainis Kristopans pourtant au four et au moulin pour sa dernière qui compte sous les couleurs parisiennes, ne se sont jamais vraiment libérés dans ce match. Tactiquement, Talent Dushjebaev a pris le dessus sur son alter ego et ami Raul Gonzalez. Un Petar Nenadic qui n’arrive pas à faire oublier un Elohim Prandi (le poignet et la main dans une atèle souple après une fracture) ne pouvant pas défendre et donc cantonné à ne jouer que sur la seconde mi-temps. Un Kamil Syprzak qui oscille entre ballons savonnés et tirs loupés face au portier des Polonais. L’activité de Luc Steins, l’énergie de Ferran Sole, tout cela ne suffisait pas à contrer les envolées d’Alex Dushjebaev et la domination du duo Karalek – Tournat en pivot.
Menés à la pause, aphones sur le début de seconde période, les Parisiens ont subi et malgré les exploits dans le jeu d’Andréas Palicka qui s’est élevé au niveau de son vis à vis allemand. Malgré les deux 7 mètres stoppés par Jannick Green. Malgré une défense qui aura récupéré un nombre incalculable de ballons, Paris n’aura pas l’étincelle offensive nécessaire pour faire basculer la décision de son côté. Même si l’attaque de Kielce n’aura pas été plus à la fête, l’impression globale positive après ce match est bel et bien côté polonais. On pourra trouver 50 bonnes raisons extérieures au PSG pour expliquer ce nouveau gadin européen. Reste que si on reste froid et lucide, c’est en attaque que Paris s’est loupé dans les grandes largeur. On a vraiment senti qu’émotionnellement, ils n’avaient pas réussi à gérer ce rendez-vous.
Il leur reste maintenant à disputer un match 3-4 face à Barcelone pour on ne sait quoi ! Un peu de rentrée TV et une belle billetterie sans doute. Mais surement pas pour la gloire. A part les fervents supporters des équipes qui ont joué, tout le monde oublie très vite les protagonistes de ce match bien inutile.
A Cologne (ALL), Lanxess-ArenaLe samedi 17 juin à 18h15Paris Saint-Germain Handball - Barlinek Industria Kielce : 24 - 25 (Mi-temps : 14-16)19 450 spectateurs
Arbitres : MM Horacek Vaclav et Novotny Jiri (RTC)
Evolution du score : 2-2 5°, 5-6 10°, 8-8 15°, 11-10 20°, 13-13 25°, 14-16 MT - 14-16 35°, 15-18 40°, 18-20 45°, 21-22 50°, 24-24 55°, 24-25 FT.
Les réactiions....Raul Gonzalez (entraîneur du PSG): « Nous avons fait un bon début de match, même si nous avons eu quelques problèmes en défense. Mais nous avons corrigé ça seconde. En attaque, les deux équipes ont beaucoup pêché. Nous avons fait quelques erreurs et Kielce a été très bon. Ils ont notre respect et félicitations à eux. Tout le monde était fatigué. C’était difficile de garder la balle et de jouer la qualification. Nous avions beaucoup de pression, même si ce n’est pas une excuse. C’est ça la Final4. Cette rencontre s’est jouée en défense, clairement… »
Luc Steins (demi-centre du PSG): « Kielce a très bien joué. Ça a été un vrai combat et la différence s’est faite sur des détails. Les défenses ont pris le pas sur les attaques dans cette rencontre et eux comme nous n’avons pas été en mesure de marquer autant de buts que d’habitude… C’est aussi ce qui nous coûte le match. Bien-sûr, je suis très déçu, mais j’espère que ce match pourra quand même nous être utile pour la suite. »