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Tous les chemins d'Astride N'Gouan mènent à Bercy

Coupe de France

jeudi 8 juin 2023 - © Laurent Hoppe

 4 min 24 de lecture

Une finale de Coupe sans la pivot de Paris 92 au générique, ce n'en est pas vraiment une... Celle qui en a disputé quatre et gagné trois depuis 2016 prépare la cinquième, ce samedi, avec un quatrième club différent. Face aux championnes de France messines, en quête d'un nouveau doublé, la formation de la capitale s'emploiera à embellir une saison décevante et décrocher la qualification européenne qui lui a échappé en LBE.

« J'aime bien la Coupe de France, mais ce n'est pas ma compétition préférée », pose Astride N'Gouan. Le lien de la pivot internationale avec l'épreuve fédérale est pourtant de l'ordre du charnel. Quels qu'ils soient, ses choix de carrière l'ont toujours ramenée à l'Arena de Bercy. Championne d'Europe 2018 ici-même, elle y a participé à quatre finales nationales ces sept dernières saisons, avec ses équipes successives.

 

Déjà récompensée à trois reprises, l'assiduité vaut rétrospective, à la veille de retrouver l'écrin du XIIème arrondissement. « Ca me touche particulièrement de jouer dans cette très belle salle, proche de chez moi à Créteil », confie la trentenaire, qui a un point commun avec sa coéquipière parisienne Méline Nocandy et ses amies et néanmoins adversaires du Metz HB : un trophée à défendre, à conserver à tout prix.


21 mai 2016 : TOULON – Brest (16-25)

La seconde saison varoise d'Astride N'Gouan se termine par une première finale, la seule perdue à ce jour. La déception d'avoir été dominée par un collectif breton alors surdimensionné pour la D2 s'est effacée dès la descente du podium protocolaire. « Ce qui était marrant, c'est qu'on était en mode Petit Poucet, rembobine-t-elle. On était en play-down (en championnat), et aller en finale de Coupe de France, c'était super cool. On partait sans pression, C'était vraiment un plus de pouvoir jouer dans cette salle. »


5 mai 2018 : BREST – Toulon (30-21, 1 but)

On prend les mêmes, et on recommence deux ans plus tard. A ceci près que la pivot est passée au BBH, vice-champion de France cette saison-là. « Ce moment m'a particulièrement touchée. J'étais super fière » d'apporter, de présenter la coupe à des supporters fervents, venus par centaines. « C'était super impressionnant de voir ce mur blanc, d'entendre tous ces Bretons... C'était incroyable, quelque chose de beau à vivre. Le retour à l'aéroport, partagé avec les amis, c'était un très beau moment. Et on a fêté ça à Brest, sur une péniche. »


25 mai 2019 : METZ – Brest (34-24, 2 buts)

Trois passages à Bercy en douze mois, trois titres avec les Bleues et en clubs. Astride N'Gouan vit alors une période dorée, au sens propre. « Ma première année avec Metz était trop bien ! C'était déjà la première fois où on partait au Final Four de Ligue des Champions. » Restées au pied du podium en C1, les Mosellanes avaient réagi en signant le doublé championnat (contre Nice)-Coupe. Face à des Finistériennes qu'elles connaissent par cœur, à force de les affronter dans toutes les compétitions, « on avait montré notre sérieux du début à la fin ».  


11 juin 2022 : Besançon – METZ (23-33, 4 buts)

Juste avant de rentrer dans son club formateur, la Dionysienne de naissance s'offre une dernière danse en jaune et bleu. Une troisième Coupe de France personnelle, conclusion joyeuse d'une saison messine qui le fut tout autant (24ème titre de championnes, 3ème place en Ligue des Champions). « Soulever la coupe en partant, comme quand je suis arrivée, ça me tenait vraiment à cœur. »


10 juin 2023 : PARIS 92 – Metz

La Coupe de la Ligue 2013 (sous le nom d'Issy/Paris) se languit d'avoir de la compagnie. Six ans après un précédent perdu contre les Lorraines (29-33), une nouvelle possibilité d'actualiser son palmarès s'offre à la troupe de Yacine Messaoudi, hors des places européennes au classement final du championnat (7ème). « Cette finale pourrait sauver notre saison, clairement, sait Astride N'Gouan, liée jusqu'en 2025 avec Paris 92. Si on gagne, on ne se souviendra que de ça. On fera notre maximum, on essaiera de poser des problèmes à Metz. J'espère qu'on réussira. Quand on voit nos dernières sorties contre elles (21-36 en LBE, le 19 avril), on n'est pas du tout favorites. Si on n'est pas sérieuses, si on les laisse jouer leur jeu, on ne pourra pas rivaliser. »


Paris 92 – Metz HB, finale nationale féminine (samedi 10 juin à 18h15, à l'Accor Arena de Paris-Bercy, en direct sur beIN Sports 1)


Le palmarès de la Coupe au XXIème siècle

2001, 02, 03, 05 : Besançon. 2006, 07 : Le Havre. 2009 : Mios. 2010 : Metz. 2011, 12 : Toulon. 2013 : Metz. 2014 : Fleury-les-Aubrais. 2015 : Metz. 2016 : Brest (D2). 2017 : Metz. 2018 : Brest. 2019 : Brest. 2020 : demi-finales et finale non disputées (Covid-19). 2021 : Brest. 2022 : Metz.

Tous les chemins d'Astride N'Gouan mènent à Bercy 

Coupe de France

jeudi 8 juin 2023 - © Laurent Hoppe

 4 min 24 de lecture

Une finale de Coupe sans la pivot de Paris 92 au générique, ce n'en est pas vraiment une... Celle qui en a disputé quatre et gagné trois depuis 2016 prépare la cinquième, ce samedi, avec un quatrième club différent. Face aux championnes de France messines, en quête d'un nouveau doublé, la formation de la capitale s'emploiera à embellir une saison décevante et décrocher la qualification européenne qui lui a échappé en LBE.

« J'aime bien la Coupe de France, mais ce n'est pas ma compétition préférée », pose Astride N'Gouan. Le lien de la pivot internationale avec l'épreuve fédérale est pourtant de l'ordre du charnel. Quels qu'ils soient, ses choix de carrière l'ont toujours ramenée à l'Arena de Bercy. Championne d'Europe 2018 ici-même, elle y a participé à quatre finales nationales ces sept dernières saisons, avec ses équipes successives.

 

Déjà récompensée à trois reprises, l'assiduité vaut rétrospective, à la veille de retrouver l'écrin du XIIème arrondissement. « Ca me touche particulièrement de jouer dans cette très belle salle, proche de chez moi à Créteil », confie la trentenaire, qui a un point commun avec sa coéquipière parisienne Méline Nocandy et ses amies et néanmoins adversaires du Metz HB : un trophée à défendre, à conserver à tout prix.


21 mai 2016 : TOULON – Brest (16-25)

La seconde saison varoise d'Astride N'Gouan se termine par une première finale, la seule perdue à ce jour. La déception d'avoir été dominée par un collectif breton alors surdimensionné pour la D2 s'est effacée dès la descente du podium protocolaire. « Ce qui était marrant, c'est qu'on était en mode Petit Poucet, rembobine-t-elle. On était en play-down (en championnat), et aller en finale de Coupe de France, c'était super cool. On partait sans pression, C'était vraiment un plus de pouvoir jouer dans cette salle. »


5 mai 2018 : BREST – Toulon (30-21, 1 but)

On prend les mêmes, et on recommence deux ans plus tard. A ceci près que la pivot est passée au BBH, vice-champion de France cette saison-là. « Ce moment m'a particulièrement touchée. J'étais super fière » d'apporter, de présenter la coupe à des supporters fervents, venus par centaines. « C'était super impressionnant de voir ce mur blanc, d'entendre tous ces Bretons... C'était incroyable, quelque chose de beau à vivre. Le retour à l'aéroport, partagé avec les amis, c'était un très beau moment. Et on a fêté ça à Brest, sur une péniche. »


25 mai 2019 : METZ – Brest (34-24, 2 buts)

Trois passages à Bercy en douze mois, trois titres avec les Bleues et en clubs. Astride N'Gouan vit alors une période dorée, au sens propre. « Ma première année avec Metz était trop bien ! C'était déjà la première fois où on partait au Final Four de Ligue des Champions. » Restées au pied du podium en C1, les Mosellanes avaient réagi en signant le doublé championnat (contre Nice)-Coupe. Face à des Finistériennes qu'elles connaissent par cœur, à force de les affronter dans toutes les compétitions, « on avait montré notre sérieux du début à la fin ».  


11 juin 2022 : Besançon – METZ (23-33, 4 buts)

Juste avant de rentrer dans son club formateur, la Dionysienne de naissance s'offre une dernière danse en jaune et bleu. Une troisième Coupe de France personnelle, conclusion joyeuse d'une saison messine qui le fut tout autant (24ème titre de championnes, 3ème place en Ligue des Champions). « Soulever la coupe en partant, comme quand je suis arrivée, ça me tenait vraiment à cœur. »


10 juin 2023 : PARIS 92 – Metz

La Coupe de la Ligue 2013 (sous le nom d'Issy/Paris) se languit d'avoir de la compagnie. Six ans après un précédent perdu contre les Lorraines (29-33), une nouvelle possibilité d'actualiser son palmarès s'offre à la troupe de Yacine Messaoudi, hors des places européennes au classement final du championnat (7ème). « Cette finale pourrait sauver notre saison, clairement, sait Astride N'Gouan, liée jusqu'en 2025 avec Paris 92. Si on gagne, on ne se souviendra que de ça. On fera notre maximum, on essaiera de poser des problèmes à Metz. J'espère qu'on réussira. Quand on voit nos dernières sorties contre elles (21-36 en LBE, le 19 avril), on n'est pas du tout favorites. Si on n'est pas sérieuses, si on les laisse jouer leur jeu, on ne pourra pas rivaliser. »


Paris 92 – Metz HB, finale nationale féminine (samedi 10 juin à 18h15, à l'Accor Arena de Paris-Bercy, en direct sur beIN Sports 1)


Le palmarès de la Coupe au XXIème siècle

2001, 02, 03, 05 : Besançon. 2006, 07 : Le Havre. 2009 : Mios. 2010 : Metz. 2011, 12 : Toulon. 2013 : Metz. 2014 : Fleury-les-Aubrais. 2015 : Metz. 2016 : Brest (D2). 2017 : Metz. 2018 : Brest. 2019 : Brest. 2020 : demi-finales et finale non disputées (Covid-19). 2021 : Brest. 2022 : Metz.

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Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#13 Metz Dijon 29 20 18/05/2024 19:00

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
Aucune journée supplémentaire

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Metz 9 3 3 0 0
2 Dijon 7 3 2 0 1
3 Brest 4 2 1 0 1
4 Nantes 4 2 1 0 1
5 Nice 1 1 0 0 1
6 Chambray 1 1 0 0 1
7 Paris 92 1 1 0 0 1
8 Besançon 1 1 0 0 1