Arrivée à Toulouse en 2008, la Guadeloupéenne, passe rapidement à Fleury, puis à Mios avant de revenir à Fleury, pour y gagner la Coupe de France, la Coupe de la Ligue, un titre de vice-championne de France et une participation à la Champion’s League. Obtenant au passage,17 sélections en Equipe de France. Mais Julie Foggéa a des envies de découverte, alors, au lieu de signer à Metz, elle décide de tenter l'aventure l’étranger. C’est en Hongrie, à Erd, dans la proche périphérie de Budapest qu’elle va retrouver la coach francophone Edina Borsos, ainsi que Mariama Signaté et Coralie Lassource. Elle y jouera les premiers rôles du championnat hongrois et la coupe EHF. Un championnat hongrois qu’elle trouve plus fort qu'en LFH, avec des matchs beaucoup plus disputés.
Après 3 saisons, les difficultés financières de Erd et le sentiment d’avoir "fait un peu le tour" ravivent ses envies de voyage et découverte. Le projet du Rapid de Bucarest, en Roumanie retient son attention pour la saison 2020. Un championnat sans doute un peu moins fort, mais avec des clubs stables et sérieux. Une compétition ou elle prendra beaucoup de plaisir, avec des ambiances extraordinaires et beaucoup de partages d’émotions. Elle n’est donc pas surprise d’y voir actuellement partir de nombreuses internationales françaises. Mais malgré un titre de championne de Roumanie obtenu la saison passée, l’envie de revenir en France se manifeste. Cela tombe bien puisque Brest, à la recherche d’une remplaçante à Sandra Toft, est contraint dans son recrutement, par le nombre de joueuses étrangères en LFH.
L’amerrissage à Brest est un peu difficile " la météo dit-elle en riant ", mais elle s’accroche, profite de l’environnement favorable généré par Mathieu Kreiss l’entraineur des gardiennes, toujours disponible et à l’écoute. Unanimement, les observateurs constatent une très belle élévation de son niveau de jeu. Depuis janvier, avec l’indisponibilité de Cléopâtre Darleux, c’est avec une superbe maturité qu’elle assume le poste de gardienne n°1, au point que ses stats d’arrêts sont tout à fait comparables à celles des sélectionnées en EdF.
Du coup, il était évident de lui poser la question : Alors Julie, l’EdF ? " Toujours dans un coin de ma tête dit-elle toujours en riant ".