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En janvier, Dijon passe ses partiels

LBE

mardi 3 janvier 2023 - © Laurent Hoppe

 3 min 21 de lecture

Cinquième fin 2022, la JDA entame la nouvelle année civile en accueillant le quatrième, Nantes. Le premier épisode d’une séquence qui verra Ilona Di Rocco et les siennes affronter tous leurs concurrents directs. La tétralogie du mois précisera si la jeunesse côte-d’orienne, incarnée par une demi-centre épanouie, a l’étoffe pour rêver d’Europe en seconde moitié de saison.

Avec 16,8 degrés au thermomètre, la ville de Dijon a battu dimanche son record de douceur pour un 1er janvier. Au diapason d’un climat sens dessus dessous, son équipe féminine de hand a passé Noël au balcon. A la cinquième place de LBE, ex aequo avec Chambray (18 pts) et juste derrière le Big Four attendu : Brest, Metz, Paris 92 et Nantes. « La première partie de tableau, c’est notre objectif, rappelle Ilona Di Rocco, en écho à ce que nous déclarait sa partenaire Elise Delorme fin août. Forcément, maintenant, la mission est d’y rester. »

Si la réception des Ligériennes (20 pts) tourne à leur avantage, mercredi soir au Palais des Sports, la demi-centre et sa bande pourraient même doubler leurs invitées, passer en quatrième position. Et appuyer un peu plus leur candidature pour un accessit au printemps. La période se prête à présenter ces vœux : ce mois-ci, la JDA n’affronte que des adversaires animés des mêmes résolutions. Après Nantes, elle ira à Paris, recevra Chambray (6ème) et terminera la phase aller à Celles-sur-Belle (7ème). « Ce n’est pas plus mal, estime l’ex-internationale juniors. On sera dans le rythme, contre des équipes intéressantes à jouer. Il faudra essayer d’être rigoureuses. »

La saison dijonnaise avait débuté par deux revers dissemblables, chez le vice-champion breton (-2) et le champion lorrain (-12). Depuis, la troupe de Christophe Mazel a décollé en flèche. Elle a gagné six des sept matches de championnat suivants (dont celui contre Bourg-de-Péage, effacé des tablettes), tout en passant deux tours en Coupe de France. « On a remporté les matches à notre portée, ceux qu’il fallait gagner », synthétise la meneuse de jeu. Tous, sauf un. Celui perdu 33-24 dans les Bouches-du-Rhône, avant la trêve de novembre. « On a usé un joker. Plan-de-Cuques nous a fait déjouer. »

« Notre projet de jeu, c'est courir » 

Sa formation a réparé l’accroc au sortir de l’Euro, appliquant le tarif standard à Saint-Amand-les-Eaux, Mérignac et Nice : s’imposer en marquant 30 buts. L’une des signatures d’un groupe « assez jeune », où personne n’a atteint la trentaine, avec les avantages que cela confère. « On a beaucoup d’envie et de motivation. Notre projet de jeu, c’est courir. On a l’effectif pour cela. Tout le monde joue, les rotations sont nombreuses. On est en capacité de tenir 60 minutes. » Comme sur la Côte d’Azur, mi-décembre, où Dijon avait arraché la victoire à trente secondes du terme, par Rosario Urban Medel (29-30).

Si la JDA tient cette forme, peut envisager une qualification européenne six ans après même si « la saison est encore longue, avec beaucoup de rebondissements », c’est aussi grâce aux recrues. L’arrière gauche Stine Lonborg, au jeu « typiquement danois », est constante (4,7 buts par match). Manuella Dos Reis fait bien la paire avec Kristy Zimmerman (arrivée un an plus tôt) entre les bois. Quant à Di Rocco, sa troisième saison dijonnaise épouse la progression collective, dans les stats (32 réalisations en 9 matches) comme la gestuelle. « J’ai pris de la maturité, de l’expérience. J’ose plus dans le tir, j’affirme plus le fait d’être une shooteuse. En ayant plus de temps de jeu, on se sent plus à l’aise, on a moins peur de tenter. »

L’environnement côte-d’orien sied à l’Ardennaise de 22 ans, fille d’un footballeur pro. Au point d’avoir renouvelé le bail jusqu’en 2024. « Le club ressemble à ce dont j’avais besoin » en quittant Metz, en 2020. « L’équipe est jeune, ça me fait penser au Pôle espoirs et au centre de formation. J’y prends du plaisir. » Qu’elle ne demande qu’à partager le plus longtemps possible.

En janvier, Dijon passe ses partiels 

LBE

mardi 3 janvier 2023 - © Laurent Hoppe

 3 min 21 de lecture

Cinquième fin 2022, la JDA entame la nouvelle année civile en accueillant le quatrième, Nantes. Le premier épisode d’une séquence qui verra Ilona Di Rocco et les siennes affronter tous leurs concurrents directs. La tétralogie du mois précisera si la jeunesse côte-d’orienne, incarnée par une demi-centre épanouie, a l’étoffe pour rêver d’Europe en seconde moitié de saison.

Avec 16,8 degrés au thermomètre, la ville de Dijon a battu dimanche son record de douceur pour un 1er janvier. Au diapason d’un climat sens dessus dessous, son équipe féminine de hand a passé Noël au balcon. A la cinquième place de LBE, ex aequo avec Chambray (18 pts) et juste derrière le Big Four attendu : Brest, Metz, Paris 92 et Nantes. « La première partie de tableau, c’est notre objectif, rappelle Ilona Di Rocco, en écho à ce que nous déclarait sa partenaire Elise Delorme fin août. Forcément, maintenant, la mission est d’y rester. »

Si la réception des Ligériennes (20 pts) tourne à leur avantage, mercredi soir au Palais des Sports, la demi-centre et sa bande pourraient même doubler leurs invitées, passer en quatrième position. Et appuyer un peu plus leur candidature pour un accessit au printemps. La période se prête à présenter ces vœux : ce mois-ci, la JDA n’affronte que des adversaires animés des mêmes résolutions. Après Nantes, elle ira à Paris, recevra Chambray (6ème) et terminera la phase aller à Celles-sur-Belle (7ème). « Ce n’est pas plus mal, estime l’ex-internationale juniors. On sera dans le rythme, contre des équipes intéressantes à jouer. Il faudra essayer d’être rigoureuses. »

La saison dijonnaise avait débuté par deux revers dissemblables, chez le vice-champion breton (-2) et le champion lorrain (-12). Depuis, la troupe de Christophe Mazel a décollé en flèche. Elle a gagné six des sept matches de championnat suivants (dont celui contre Bourg-de-Péage, effacé des tablettes), tout en passant deux tours en Coupe de France. « On a remporté les matches à notre portée, ceux qu’il fallait gagner », synthétise la meneuse de jeu. Tous, sauf un. Celui perdu 33-24 dans les Bouches-du-Rhône, avant la trêve de novembre. « On a usé un joker. Plan-de-Cuques nous a fait déjouer. »

« Notre projet de jeu, c'est courir » 

Sa formation a réparé l’accroc au sortir de l’Euro, appliquant le tarif standard à Saint-Amand-les-Eaux, Mérignac et Nice : s’imposer en marquant 30 buts. L’une des signatures d’un groupe « assez jeune », où personne n’a atteint la trentaine, avec les avantages que cela confère. « On a beaucoup d’envie et de motivation. Notre projet de jeu, c’est courir. On a l’effectif pour cela. Tout le monde joue, les rotations sont nombreuses. On est en capacité de tenir 60 minutes. » Comme sur la Côte d’Azur, mi-décembre, où Dijon avait arraché la victoire à trente secondes du terme, par Rosario Urban Medel (29-30).

Si la JDA tient cette forme, peut envisager une qualification européenne six ans après même si « la saison est encore longue, avec beaucoup de rebondissements », c’est aussi grâce aux recrues. L’arrière gauche Stine Lonborg, au jeu « typiquement danois », est constante (4,7 buts par match). Manuella Dos Reis fait bien la paire avec Kristy Zimmerman (arrivée un an plus tôt) entre les bois. Quant à Di Rocco, sa troisième saison dijonnaise épouse la progression collective, dans les stats (32 réalisations en 9 matches) comme la gestuelle. « J’ai pris de la maturité, de l’expérience. J’ose plus dans le tir, j’affirme plus le fait d’être une shooteuse. En ayant plus de temps de jeu, on se sent plus à l’aise, on a moins peur de tenter. »

L’environnement côte-d’orien sied à l’Ardennaise de 22 ans, fille d’un footballeur pro. Au point d’avoir renouvelé le bail jusqu’en 2024. « Le club ressemble à ce dont j’avais besoin » en quittant Metz, en 2020. « L’équipe est jeune, ça me fait penser au Pôle espoirs et au centre de formation. J’y prends du plaisir. » Qu’elle ne demande qu’à partager le plus longtemps possible.

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Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#7 Besançon Brest 25 34 13/11/2024 20:00
#7 Mérignac Metz 20 36 13/11/2024 20:00
#7 Dijon Toulon 38 23 13/11/2024 20:00
#7 Paris 92 Nice 29 22 13/11/2024 20:00
#7 Strasbourg Achenheim Chambray 22 26 13/11/2024 20:00
#7 St Maur St Amand les Eaux 25 26 13/11/2024 20:30
#7 Sambre-Avesnois Plan de Cuques 33 38 13/11/2024 20:30

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
#8 Metz Dijon 04/01/2025 18:00
#8 Toulon Chambray 03/01/2025 19:00
#8 Paris 92 Sambre-Avesnois 03/01/2025 19:00
#8 Plan de Cuques Strasbourg Achenheim 04/01/2025 20:00
#8 St Maur Brest 04/01/2025 20:30
#8 Nice Mérignac 04/01/2025 20:30
#8 St Amand les Eaux Besançon 03/01/2025 19:30

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Metz 21 7 7 0 0
2 Brest 21 7 7 0 0
3 Dijon 19 7 6 0 1
4 Paris 92 15 7 4 0 3
5 Nice 15 7 4 0 3
6 Chambray 14 7 3 1 3
7 Besançon 13 7 3 0 4
8 Plan de Cuques 13 7 3 0 4
9 Sambre-Avesnois 13 7 3 0 4
10 Strasbourg Achenheim 13 7 3 0 4
11 St Maur 11 7 1 2 4
12 Toulon 10 7 1 1 5
13 St Amand les Eaux 9 7 1 0 6
14 Mérignac 9 7 1 0 6