En Ligue des Champions, Parisiens et Montpelliérains cultivent les symboles et les ressemblances. Les deux équipes ont obtenu pour la 9ème fois de leur histoire la qualification en quarts de finale de la compétition. La performance est d’autant plus remarquable du côté du PSG qu’il n’y a eu aucune interruption lors des neuf dernières saisons. Autre point commun, le match aller des play-offs s’était terminé sur un nul et comme les Héraultais, les hommes de la capitale devaient se servir du retour pour décrocher leur billet. Ils vont mettre à peu près autant de temps que le MHB pour se détacher. Après plus de dix minutes où les 1ers ballons seront récupérés en défense et montés assez rapidement. Preuve de la détermination et de la suprématie parisienne, c’est après avoir traversé une période en infériorité numérique, qu’ils vont creuser l’écart grâce notamment au géant Kristopans et aux accélérations de Steins dont les 1 contre 1 vont donner le tournis au bloc norvégien. Devant ses cages, le vétéran Yann Genty fera le nécessaire et va monter progressivement en puissance. Le PSG connaîtra un léger fléchissement pour permettre à Elverum de revenir (13-11 à la 22è) avant qu’Elohim Prandi qui revient petit à petit après son agression de l’hiver, ne retrouve sa puissance de feu.
Le PSG n’a jamais donné des signes d’inquiétude malgré un effectif amoindri par les blessures (Hansen hors circuit jusqu’à la fin de la compétition, Rémili blessé, Toft Hansen blessé). En face, ceux qui s’étaient illustrés lors de l’aller étaient restés dans l’ombre. Le gardien Emil Imsgard va rallier la pause à seulement 2 arrêts sur 22 tirs.
La défense étagée parisienne avec Kounkoud en pointe et Steins en dissuasion va continuer à produire ses effets. Personne ne va s’économiser et les deux attaques vont mettre beaucoup de rythme dans leurs intentions. Mais à ce petit jeu, aidé par les relances de son gardien, c’est Paris qui va connaître un peu plus de réussite. L’écart au tableau d’affichage va s’envoler et les locaux vont définitivement tuer tout suspens quant à la désignation du futur qualifié pour la suite. Avec dix longueurs maximum d’avance à l’entame du money-time, Raul Gonzalez va faire comme Patrice Canayer, la veille. Il va lâcher sur le parquet ceux qui jusque-là, étaient restés sur le banc. Comme Vincent Gérard, entré à 9 minutes du terme et qui 2 arrêts plus tard, laissera sa place à Léo Villain, le gardien de l’équipe de France des moins de 21 ans. Les Parisiens ne marqueront aucun but pendant ces cinq dernières minutes, l’essentiel ayant été assuré par les tauliers, juste avant (37-30).
Ils auront désormais un mois devant eux pour préparer ce qui les attend en quarts et qui sera un tout autre morceau qu’Elverum. Comme il y a un an, ils seront opposés aux Allemands de Kiel. Il faudra tout simplement espérer que le scénario se renouvelle (31-29 à l’aller en Allemagne – 34-28 au retour et Paris s’était qualifié pour le Final Four de Cologne). Cette fois, l’ordre sera inversé et le 1er match aura lieu à Coubertin, le 11 mai.
Les stats du PSG: Gérard (3/5) Genty (10/36 à 28%) Villain (0/2)- Steins (4/4) N'Tanzi (0/1) Keita (1/1) Kristopans (7/10) Kounkoud (6/7) Sole Sala (6/5) Syprzak (7/10 dt 2/2 à 7m) Karabatic N. (4/5) Prandi (3/5)
les stats de Elverum: Imsgard (5/42 à 12%) - Vidovic (1/1) Hedberg (2/3) Moen Nilsen (10/15) Lien (5/5) Fingren (0/1) Grondahl (4/8 dt 2/2 à 7m) Thorkelsson (0/1) Langaas (1/2) Johansson (3/9) Heldal (2/2) Solstad (2/2)
Evolution du score : 3-1 (5) 7-5 (10) 10-6 (15) 13-9 (20) 15-12 (25) 20-14 (MT) 23-16 (35) 27-20 (40) 29-22 (45) 33-25 (50) 37-27 (55) 37-30 (FIN)
Dans l’autre play-off de la soirée, les Hongrois de Szeged ont battu Flensburg (36-35) mais comme à l’aller chez eux, les Allemands s’étaient imposés (25-21), ils se qualifient pour les quarts de finale où ils retrouveront les Espagnols du Barça.
LES QUARTS DE FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS
MONTPELLIER (Fra) – KIELCE (Pol)
VESZPREM (Hon) – AALBORG (Dan)
FLENSBURG (All) – BARCA (Esp)
PSG (Fra) – KIEL (All)
Match aller : 11 mai - match retour : 18 mai