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Les poinçonneurs suédois sortent les Français !

Euro

vendredi 28 janvier 2022 - © Yves Michel

 8 min 7 de lecture

Des p'tits trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous... Face à une défense tricolore qui a été un peu trop laxiste et qui a laissé évoluer Jim Gottfridsson dans un fauteuil mais également des gardiens sans réussite à l'inverse du futur portier du PSG, Andreas Palicka, la Suède victorieuse (33-34) prive la France de finale. Les Suédois retrouveront l'Espagne pour l'apothéose, les Bleus joueront le bronze face au Danemark.

Il parait que depuis ce fameux match face à la Norvège dans le tour principal et cette victoire arrachée sur le voisin dans les dernières minutes avec les tripes, Jim Gottfridsson rêve d’un dimanche doré. Le demi-centre peut être satisfait du chemin parcouru et surtout de la manière dont son équipe a manœuvré face à l’équipe de France. Certes, elle avait pris un très mauvais départ puisque les Tricolores avaient débuté la rencontre sans fausse note avec une défense en dissuasion et des tireurs bien inspirés (5-1 après 5’30). Et puis celui qui était placé jusque-là à l’isolement, le plus capé des Suédois, Andreas Palicka a commencé à s’illustrer et à fermer ses côtés. Sans pour autant permettre à ses partenaires, de renverser la tendance. Nikola Karabatic, plein d’abnégation va fixer le bloc suédois pour permettre à Melvyn Richardson de marquer. Les Bleus vont garder la maîtrise en attaque durant les dix premières minutes avant que la défense desserre son étreinte et que Jim Gottfridsson commence à la cannibaliser. En même temps, Palicka s’interposait. Pire même, en huit minutes, le trentenaire va profiter de l’infériorité numérique française, récupérer un puis deux puis trois ballons et à chaque fois, les catapulter dans la cage vide. Tout était à refaire pour les Tricolores qui payaient là, leur manque d’attention et de lucidité. Et puis sur une nouvelle perte, sur une attaque mal négociée, la Suède va passer devant (10-11 à la 22ème) et malgré une 2ème exclusion temporaire pour le Montpelliérain Karl Wallinius, imposer son rythme et prendre le jeu à son compte. Sur la 1-5, Benoit Kounkoud montait si haut qu’un temps, on a cru qu'une solution avait été trouvée pour neutraliser Gottfridsson. Mais il en faudra plus au joueur de Flensburg pour être impressionné. Ses courses en diagonale, ses fixations et surtout sa finition vont enrhumer l’équipe de France. La défense n’arrivait plus à contenir la vague jaune. Palicka continuait sur sa lancée, Vincent Gérard aussi ! Mais à l’envers. Le portier de Lund qui l’été prochain prendra la place de son vis-à-vis du soir dans les cages du PSG, va entamer le second acte comme il avait terminé le 1er. Du bout des doigts devant Kounkoud puis en lecture sur un tir au travers de Nikola Karabatic. Wesley Pardin avait suppléé Gérard et Aymeric Minne avait pris place sur la base arrière. Si la rentrée du 1er ne va rien apporter ou presque, celle du second va dynamiser le jeu français. La Suède avait encore la maitrise au score (14-19) sous l’impulsion de l'autre figure du MHB, l'ailier Lucas Pellas dans ses œuvres notamment à 7 mètres mais les Bleus relevaient la tête et grignotaient leur retard. Gottfridsson était du coup, devenu moins incisif, laissant toutefois quelques opportunités à ‘’Kalle’’ Wallinius. A l’amorce du dernier quart d’heure, rien n’était décidé même si la Suède semblait plus à l’aise, ayant plusieurs fois, mis son adversaire sur le reculoir. Gottfridsson reprenait sa partition sur le dos des Français (27-31 à la 53ème). Un pénalty d’Hugo Descat et un arrêt de Vincent Gérard vont ramener l’espoir dans le camp tricolore (31-32 à la 56ème). Un fait de jeu va casser la dynamique. Une faute assez flagrante sur Lagergren va valoir à Valentin Porte, une disqualification. Au plus mauvais moment. Lorsque les Bleus semblaient pouvoir refaire le coup du Danemark ! Le suspens va pourtant durer jusqu’à la dernière minute. Gottfridsson venait d’inscrire son 9ème et ultime but, façon rouleau compresseur parti de ses 11 mètres (32-34) quand Minne va lui répliquer après que Linus Persson son coéquipier à Nantes mais adversaire d’un soir ait perdu le ballon ! Il restait 16 secondes. Ludovic Fabregas va récupérer un dernier ballon mal négocié par Lucas Pellas, s’infiltrer, tirer et… échouer sur Andreas Palicka ! 12ème arrêt pour le gardien du temple suédois qui anéantit les dernières espérances tricolores de sauver la prolongation. 

Comme il y a un an au Mondial égyptien, la Suède écarte la France d’une finale. L’histoire se répète même si l'écart est moins lourd qu'au pied des pyramides. Cette fois, les Wallinius, Pellas et autre Fredric Pettersson (les trois de LNH) ne retrouveront pas le Danemark. Mikkel Hansen et ses potes ont été logiquement sortis par l’Espagne (29-25).

Dans cette 1ère demi-finale, tout s’est décanté dans les 20 dernières minutes lorsque devant ses cages, Gonzalo Perez de Vargas (14 arrêts au total) a installé une ligne de barbelés et qu’Aleix Gomez (11 buts), Canellas et Figueras ont creusé des brèches dans la défense danoise. Pourtant comme pour les Français à 120 secondes du terme, les Nordiques ont tout fait pour arracher une rallonge au chrono. Mais la ‘’Roja’’ était la plus forte et a tenu la distance. Elle se qualifie pour sa 4ème finale européenne consécutive et visera un 3ème titre de rang. Si c’était le cas, elle pourrait rejoindre au palmarès, une certaine Suède lauréate en 1998, 2000 et 2002. Si les Danois, comme l’a affirmé le coach ibère Jordi Ribera, avaient choisi son adversaire en demi-finale, ils ont fait un très mauvais calcul. Ils retrouveront pour la 2ème fois en quatre jours, la France, pour le bronze. Là, ils pourront obtenir leur revanche. A moins que les Français n’aient un sursaut d’orgueil comme il y a 4 ans en Croatie où le programme dominical était exactement le même. 

Tour Principal Euro 2022, vendredi 28 janvier 20h30
Budapest Multifunctional Arena, Budapest (Hongrie)

FRANCE - SUEDE    33 - 34 (mi-temps: 14-17)

Arbitres: Bojan Lah & David Sok (Slovénie)

Evolution du score:  4-1 (5) 7-4 (10) 9-6 (15) 10-10 (20) 13-13 (25) 14-17 (MT) 16-20 (35) 19-21 (40) 23-25 (45) 26-29 (50) 29-32 (55) 33-34 (FIN)



Les réactions dans les rangs tricolores (recueillies par Hubert Guériau / FFHB)

Guillaume Gille : Le sentiment est très amer. On est très bien entré dans le match, nos intentions sont très bonnes en première période. En deuxième période, on est toujours très proche, mais on a perdu trop de duels, surtout défensivement pour espérer revenir. Ca coûte cher, malheureusement. La Suède est une équipe qui joue longtemps, qui oblige à être très costaud défensivement, et ce soir, on a été défaillant dans ce secteur. On a perdu trop de duels. On n’a jamais eu ce petit moment de réussite qui aurait pu nous permettre de revenir. La fin est difficile, j’ai l’impression que le tir de Ludo n’est pas très clair, mais je ne veux pas retenir que ça. Ca fait partie de la vie de notre sport, des situations compliquées à juger pour les arbitres. Désormais, il va falloir être capable de passer au-dessus de ce moment douloureux pour arriver à aller chercher quelque chose dans la petite finale. Ce groupe travaille ensemble depuis bientôt un mois et ce serait une juste récompense.

Aymeric Minne : Je suis forcément très déçu, on prend plus de trente buts et défensivement, on n’a jamais trouvé la solution. Ce sont des joueurs difficiles à contrôler, ils s’arrachent, ils lâchent les ballons dans le bon tempo, et on n’a pas su gérer ça. Après, il faut être honnête, revenir, ça aurait été un beau hold-up. Il ne peut pas y avoir de miracle à chaque fois. On perd le match parce qu’on prend 34 buts et qu’à ce niveau, ça devient compliqué de gagner quand on en prend autant. Dimanche, il va falloir relever la tête pour aller chercher une médaille. Ce n’est pas rien, une médaille de bronze dans un championnat du monde, je n’en ai encore jamais gagnée. Je ne vais pas cracher dessus. Mais franchement, ce soir, ça va être un peu compliqué à digérer.


Vincent Gérard : Je suis déçu, déçu, déçu. Après, je voudrais quand même faire remarquer que les arbitres, sérieux, ils ont fait ce qu’ils voulaient, et que bon, niveau marché, il y aurait sans doute quelques trucs à revoir. Mais au delà de ça,Jim Gottfridsson a fait ce qu’il voulait pendant une heure, et la Suède mérite sa victoire, je ne redis rien là dessus. En première période, Andreas Palicka nous fait mal, même si on démarre bien… On a un petit passage à vide avant la pause qui nous fait mal. Mais encore une fois, ils ont été meilleurs que nous, il n’y a rien d’autre à dire.


Nikola Karabatic : Il y a forcément de la déception, à venir mourir comme ça à un but sur une demi-finale. C’est rageant. On a très bien commencé, mais on prend des buts faciles dans le but vide, on gère mal la fin de première période, et on est finalement dans le dur à la pause. En deuxième, on est bien, on trouve des solutions et on met les buts au fond, on revient mais on ne passe jamais devant. Ca fait mal, mais on peut être fier de notre prestation. Il nous manque juste quelques stops en deuxième période. Ce soir et demain, ça va être très difficile. Une défaite comme ça, ça fait mal. Mais il va falloir se remobiliser, un paquet d’entre nous n’a jamais gagné de médaille. Pour la motivation, je ne me fais pas de souci, mais tout de suite, il faut juste digérer.

Le diaporama du match par Icon Sport - FFHB

Les poinçonneurs suédois sortent les Français !  

Euro

vendredi 28 janvier 2022 - © Yves Michel

 8 min 7 de lecture

Des p'tits trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous... Face à une défense tricolore qui a été un peu trop laxiste et qui a laissé évoluer Jim Gottfridsson dans un fauteuil mais également des gardiens sans réussite à l'inverse du futur portier du PSG, Andreas Palicka, la Suède victorieuse (33-34) prive la France de finale. Les Suédois retrouveront l'Espagne pour l'apothéose, les Bleus joueront le bronze face au Danemark.

Il parait que depuis ce fameux match face à la Norvège dans le tour principal et cette victoire arrachée sur le voisin dans les dernières minutes avec les tripes, Jim Gottfridsson rêve d’un dimanche doré. Le demi-centre peut être satisfait du chemin parcouru et surtout de la manière dont son équipe a manœuvré face à l’équipe de France. Certes, elle avait pris un très mauvais départ puisque les Tricolores avaient débuté la rencontre sans fausse note avec une défense en dissuasion et des tireurs bien inspirés (5-1 après 5’30). Et puis celui qui était placé jusque-là à l’isolement, le plus capé des Suédois, Andreas Palicka a commencé à s’illustrer et à fermer ses côtés. Sans pour autant permettre à ses partenaires, de renverser la tendance. Nikola Karabatic, plein d’abnégation va fixer le bloc suédois pour permettre à Melvyn Richardson de marquer. Les Bleus vont garder la maîtrise en attaque durant les dix premières minutes avant que la défense desserre son étreinte et que Jim Gottfridsson commence à la cannibaliser. En même temps, Palicka s’interposait. Pire même, en huit minutes, le trentenaire va profiter de l’infériorité numérique française, récupérer un puis deux puis trois ballons et à chaque fois, les catapulter dans la cage vide. Tout était à refaire pour les Tricolores qui payaient là, leur manque d’attention et de lucidité. Et puis sur une nouvelle perte, sur une attaque mal négociée, la Suède va passer devant (10-11 à la 22ème) et malgré une 2ème exclusion temporaire pour le Montpelliérain Karl Wallinius, imposer son rythme et prendre le jeu à son compte. Sur la 1-5, Benoit Kounkoud montait si haut qu’un temps, on a cru qu'une solution avait été trouvée pour neutraliser Gottfridsson. Mais il en faudra plus au joueur de Flensburg pour être impressionné. Ses courses en diagonale, ses fixations et surtout sa finition vont enrhumer l’équipe de France. La défense n’arrivait plus à contenir la vague jaune. Palicka continuait sur sa lancée, Vincent Gérard aussi ! Mais à l’envers. Le portier de Lund qui l’été prochain prendra la place de son vis-à-vis du soir dans les cages du PSG, va entamer le second acte comme il avait terminé le 1er. Du bout des doigts devant Kounkoud puis en lecture sur un tir au travers de Nikola Karabatic. Wesley Pardin avait suppléé Gérard et Aymeric Minne avait pris place sur la base arrière. Si la rentrée du 1er ne va rien apporter ou presque, celle du second va dynamiser le jeu français. La Suède avait encore la maitrise au score (14-19) sous l’impulsion de l'autre figure du MHB, l'ailier Lucas Pellas dans ses œuvres notamment à 7 mètres mais les Bleus relevaient la tête et grignotaient leur retard. Gottfridsson était du coup, devenu moins incisif, laissant toutefois quelques opportunités à ‘’Kalle’’ Wallinius. A l’amorce du dernier quart d’heure, rien n’était décidé même si la Suède semblait plus à l’aise, ayant plusieurs fois, mis son adversaire sur le reculoir. Gottfridsson reprenait sa partition sur le dos des Français (27-31 à la 53ème). Un pénalty d’Hugo Descat et un arrêt de Vincent Gérard vont ramener l’espoir dans le camp tricolore (31-32 à la 56ème). Un fait de jeu va casser la dynamique. Une faute assez flagrante sur Lagergren va valoir à Valentin Porte, une disqualification. Au plus mauvais moment. Lorsque les Bleus semblaient pouvoir refaire le coup du Danemark ! Le suspens va pourtant durer jusqu’à la dernière minute. Gottfridsson venait d’inscrire son 9ème et ultime but, façon rouleau compresseur parti de ses 11 mètres (32-34) quand Minne va lui répliquer après que Linus Persson son coéquipier à Nantes mais adversaire d’un soir ait perdu le ballon ! Il restait 16 secondes. Ludovic Fabregas va récupérer un dernier ballon mal négocié par Lucas Pellas, s’infiltrer, tirer et… échouer sur Andreas Palicka ! 12ème arrêt pour le gardien du temple suédois qui anéantit les dernières espérances tricolores de sauver la prolongation. 

Comme il y a un an au Mondial égyptien, la Suède écarte la France d’une finale. L’histoire se répète même si l'écart est moins lourd qu'au pied des pyramides. Cette fois, les Wallinius, Pellas et autre Fredric Pettersson (les trois de LNH) ne retrouveront pas le Danemark. Mikkel Hansen et ses potes ont été logiquement sortis par l’Espagne (29-25).

Dans cette 1ère demi-finale, tout s’est décanté dans les 20 dernières minutes lorsque devant ses cages, Gonzalo Perez de Vargas (14 arrêts au total) a installé une ligne de barbelés et qu’Aleix Gomez (11 buts), Canellas et Figueras ont creusé des brèches dans la défense danoise. Pourtant comme pour les Français à 120 secondes du terme, les Nordiques ont tout fait pour arracher une rallonge au chrono. Mais la ‘’Roja’’ était la plus forte et a tenu la distance. Elle se qualifie pour sa 4ème finale européenne consécutive et visera un 3ème titre de rang. Si c’était le cas, elle pourrait rejoindre au palmarès, une certaine Suède lauréate en 1998, 2000 et 2002. Si les Danois, comme l’a affirmé le coach ibère Jordi Ribera, avaient choisi son adversaire en demi-finale, ils ont fait un très mauvais calcul. Ils retrouveront pour la 2ème fois en quatre jours, la France, pour le bronze. Là, ils pourront obtenir leur revanche. A moins que les Français n’aient un sursaut d’orgueil comme il y a 4 ans en Croatie où le programme dominical était exactement le même. 

Tour Principal Euro 2022, vendredi 28 janvier 20h30
Budapest Multifunctional Arena, Budapest (Hongrie)

FRANCE - SUEDE    33 - 34 (mi-temps: 14-17)

Arbitres: Bojan Lah & David Sok (Slovénie)

Evolution du score:  4-1 (5) 7-4 (10) 9-6 (15) 10-10 (20) 13-13 (25) 14-17 (MT) 16-20 (35) 19-21 (40) 23-25 (45) 26-29 (50) 29-32 (55) 33-34 (FIN)



Les réactions dans les rangs tricolores (recueillies par Hubert Guériau / FFHB)

Guillaume Gille : Le sentiment est très amer. On est très bien entré dans le match, nos intentions sont très bonnes en première période. En deuxième période, on est toujours très proche, mais on a perdu trop de duels, surtout défensivement pour espérer revenir. Ca coûte cher, malheureusement. La Suède est une équipe qui joue longtemps, qui oblige à être très costaud défensivement, et ce soir, on a été défaillant dans ce secteur. On a perdu trop de duels. On n’a jamais eu ce petit moment de réussite qui aurait pu nous permettre de revenir. La fin est difficile, j’ai l’impression que le tir de Ludo n’est pas très clair, mais je ne veux pas retenir que ça. Ca fait partie de la vie de notre sport, des situations compliquées à juger pour les arbitres. Désormais, il va falloir être capable de passer au-dessus de ce moment douloureux pour arriver à aller chercher quelque chose dans la petite finale. Ce groupe travaille ensemble depuis bientôt un mois et ce serait une juste récompense.

Aymeric Minne : Je suis forcément très déçu, on prend plus de trente buts et défensivement, on n’a jamais trouvé la solution. Ce sont des joueurs difficiles à contrôler, ils s’arrachent, ils lâchent les ballons dans le bon tempo, et on n’a pas su gérer ça. Après, il faut être honnête, revenir, ça aurait été un beau hold-up. Il ne peut pas y avoir de miracle à chaque fois. On perd le match parce qu’on prend 34 buts et qu’à ce niveau, ça devient compliqué de gagner quand on en prend autant. Dimanche, il va falloir relever la tête pour aller chercher une médaille. Ce n’est pas rien, une médaille de bronze dans un championnat du monde, je n’en ai encore jamais gagnée. Je ne vais pas cracher dessus. Mais franchement, ce soir, ça va être un peu compliqué à digérer.


Vincent Gérard : Je suis déçu, déçu, déçu. Après, je voudrais quand même faire remarquer que les arbitres, sérieux, ils ont fait ce qu’ils voulaient, et que bon, niveau marché, il y aurait sans doute quelques trucs à revoir. Mais au delà de ça,Jim Gottfridsson a fait ce qu’il voulait pendant une heure, et la Suède mérite sa victoire, je ne redis rien là dessus. En première période, Andreas Palicka nous fait mal, même si on démarre bien… On a un petit passage à vide avant la pause qui nous fait mal. Mais encore une fois, ils ont été meilleurs que nous, il n’y a rien d’autre à dire.


Nikola Karabatic : Il y a forcément de la déception, à venir mourir comme ça à un but sur une demi-finale. C’est rageant. On a très bien commencé, mais on prend des buts faciles dans le but vide, on gère mal la fin de première période, et on est finalement dans le dur à la pause. En deuxième, on est bien, on trouve des solutions et on met les buts au fond, on revient mais on ne passe jamais devant. Ca fait mal, mais on peut être fier de notre prestation. Il nous manque juste quelques stops en deuxième période. Ce soir et demain, ça va être très difficile. Une défaite comme ça, ça fait mal. Mais il va falloir se remobiliser, un paquet d’entre nous n’a jamais gagné de médaille. Pour la motivation, je ne me fais pas de souci, mais tout de suite, il faut juste digérer.

Le diaporama du match par Icon Sport - FFHB

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Le match

 vendredi 28 janvier 2022

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 34 | Buts : 9 | Pd : 6 | Int : 0
 Top Gardien
Eval : 18 | Arr Tot : 12 / 37 (32,4 %)

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#12 France Danemark 33 31 28/01/2024 17:45
#12 Suède Allemagne 34 31 28/01/2024 15:00

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
Aucune journée supplémentaire

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 France 4 2 2 0 0
2 Suède 2 2 1 0 1
3 Danemark 2 2 1 0 1
4 Hongrie 2 1 1 0 0
5 Allemagne 0 2 0 0 2
6 Slovénie 0 1 0 0 1