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Jusqu'au bout de la nuit, la France en demi !

Euro

mercredi 26 janvier 2022 - © Yves Michel

 7 min 58 de lecture

Ils sont passés par toutes les émotions ! Le Danemark tenait le match et avait prouvé que sans Mikkel Hansen et Mathias Gidsel, l'équipe restait compétitive. Et puis comme la Suède la veille face à la Norvège, les Français sont remontés de la mine et ont terminé sur un nuage. Ils s'imposent (29-30) grillent la politesse aux Islandais qui espéraient se qualifier et basculent en demi-finale où vendredi (en prenant la 1ère place du groupe), ils rencontreront les Suédois.

Quand on a vu Dika Mem par deux fois, puis Romain Lagarde puis Nikola Karabatic échouer dans leurs 1ères tentatives et qu’en même temps, chez les Danois tout rentrait et que dans les tribunes, Mikkel Hansen et Mathias Gidsel, préservés, étaient hilares derrière leur masque, le spectre de l’Islande a ressurgi. 5-1 après cinq minutes, Erick Mathé était obligé de poser son temps mort pour secouer des joueurs totalement diaphanes. Pas de tirs cadrés, un gardien (Kevin Möller) déjà en chaleur et un repli sur les contre-attaques danoises, quasi inexistant. Ce match partait mal pour les Bleus qui vont donner l’impression de réagir. La défense notamment, montrait un peu plus d’agressivité. Chez les champions du Monde, ceux qui depuis le début de l’Euro n’avaient pas bénéficié d’un énorme temps de jeu, les deux latéraux Niclas Kirkelokke et Jacob Holm vont empiler les buts comme des crêpes à la Chandeleur ! C’était pourtant la France qui devait se révolter, c’est elle qui devait faire un résultat pour se qualifier, les Danois eux, avaient déjà leur billet en poche. Aymeric Minne entré peu avant le quart d’heure, prenait ses responsabilités mais par la suite, le Nantais va confondre vitesse et impatience, justesse et à peu près. Pourtant, en jouant mal et en rendant des ballons et une défense derrière laquelle Vincent Gérard ne pouvait pas s’exprimer (0/10 pour le gardien parisien à ce moment-là), les Français restaient au contact (10-9 à la 19ème). De courte durée, puisque les Tricolores vont subir les assauts danois et sombrer. Ils ne vont dès lors dégager ni enthousiasme, ni ingéniosité dans le travail collectif. Seul Hugo Descat (photo de tête) à 7 mètres, avait donné satisfaction. Cinq longueurs (17-12) à remonter à la pause, avec ce qu’ils avaient montré pendant trente minutes, les Français pouvaient nourrir quelques inquiétudes sur ce qui allait suivre. D’autant que l’entame de la seconde période sera encore une fois à l’avantage des Nordiques. Cette fois, Niklas Landin avait pris place dans les cages et Vincent Gérard qui après 24 minutes très mutiques avait obligé Wesley Pardin à quitter son banc, était revenu.  C’est le gardien danois qui va se mettre le plus en évidence. Et la France va accumuler les échecs, laissant une nouvelle fois son adversaire profiter des espaces désertés par la défense tricolore. Kirkelokke et Holm persistaient dans leur travail de démolition. C’était tellement facile devant tant d’imprécision. Pour assombrir encore un peu plus le bilan, Ludo Fabrégas écopait de sa troisième exclusion et était prié d’aller suivre la fin du match en tribunes. Comme Nicolas Tournat n’avait pu être aligné (positif au Covid et donc privé de compétition jusqu’à la fin), Théo Monar devait assumer le rôle qui lui était confié. A 27-22 à la 47ème, le jeu placé du Danemark étant sans grand déchet, l’espoir de voir les Français en demi-finale s’amenuisait. C’est dans les dix dernières minutes que Valentin Porte et ses partenaires vont puiser dans leurs ressources. La défense était plus présente, les interventions plus franches et dissuasives. Conséquence, Niclas Kirkelokke qui avait survolé les débats avec 9 buts dans la musette, était moins précis. Soit ses trajectoires étaient hors cadre, soit il trouvait un Vincent Gérard enfin revigoré sur sa route. Les Français poussaient les Danois à la faute et Hugo Descat ne tremblait pas à 7 mètres. Le Danemark ne marquait plus, les Français poursuivaient leur remontada. Ils vont même parvenir à égaliser (28-28 à moins de 4 minutes de la fin) grâce à un nouveau pénalty de l’ailier montpelliérain. Le contrat était presque rempli, un nul qualifiant les Bleus.  



Ce sont Nikola Karabatic et Dika Mem qui seront les plus en vue dans cet épilogue en apothéose. Le 1er dans un rôle de récupérateur, le second dans celui de buteur. Pourquoi ne pas s’offrir une assurance tous risques et valider un succès totalement improbable ? Le Danemark qui régnait en maître ne trouvera pas de solutions pour endiguer la furia française. « C’est vrai que pour nous les gardiens, la 1ère mi-temps n’a pas été bonne, reconnait Vincent Gérard au micro de BeIn Sports. Un peu à l’image de l’équipe même si on en a rajouté. On aurait pu, on aurait dû limiter la casse sur certains ballons et ce qu’il faut retenir, c’est l’état d’esprit. A la mi-temps, on ne s’est pas éparpillé, on s’est dit, il reste 30 minutes et si on perd, on le fera avec les honneurs en n’ayant rien à regretter. Dans ce genre de match, quand on est à la poursuite et qu’on arrive à revenir à deux puis à un but, les mecs commencent à voir que la dynamique s’inverse, les coups de sifflet aussi... mais quelle histoire ! quelle abnégation ! On aurait pu lâcher mais non, on s’est battu et tout le monde l’a fait et c’est une vraie fierté. » Ce n’est pas l’équipe la plus constante sur le terrain qui ce mercredi soir s’est imposée mais celle qui a gardé ce soupçon de lucidité si utile lorsqu’il faut éviter que le feu ne se propage. Ce que ces mêmes Français n’avaient pas réussi à concrétiser face à l’Islande. 


Grâce à ce succès, les Tricolores s’offrent un ticket pour le carré final et la 1ère place du groupe. Ils évitent l’Espagne, double champion d’Europe en titre et donc adversaire, vendredi du Danemark et retrouvent la Suède qui aura eu au passage, 24 h de plus pour souffler.  Suède-France est programmé à 20h30, Danemark-Espagne à 18h00. « Le Danemark semblait avoir un contrôle absolu de la situation mais dans les 5 à 10 dernières minutes, la France a joué de manière fantastique. Quand ils jouent comme ça, c'est complètement fou à regarder, a déclaré Glenn Solberg, qui a suivi le match depuis son hôtel à Budapest.» Il y a exactement un an, la Suède s’imposait face à la France (32-26) en demi-finale du Mondial égyptien mais le coach suédois est convaincu que cela ne sera pas le même match. « Que nous ayons gagné à l’époque, n'est probablement pas un avantage. Ils voudront probablement se venger. La France est favorite à 70/30, surtout lorsque chez nous, Andreas Palicka et Felix Claar sont absents. » Dans le camp tricolore, si Nicolas Tournat ne pourra pas revenir, le retour de Guillaume Gille sur le banc et celui de Kentin Mahé à la mène sont espérés. 

Tour Principal Euro 2022, mercredi 26 janvier 20h30
Budapest Multifunctional Arena, Budapest (Hongrie)

DANEMARK - FRANCE    29 - 30 (mi-temps: 17-12)

Arbitres: Vaclav Horacek & Jiri Novotny (République Tchèque)

Evolution du score:  5-1 (5) 6-4 (10) 10-6 (15) 11-9 (20) 14-10 (25) 17-12 (MT) 20-16 (35) 22-18 (40) 26-21 (45) 27-24 (50) 28-27 (55) 29-30 (FIN)



Les réactions dans le camp français.... (recueillies par Hubert Guériau / FFHB)

Erick Mathé : À un moment, j’ai bien cru que les démons de l’Islande revenaient. On n’a pas mis l’intensité qu’on voulait en attaque dans les premières minutes, pas un contact, rien. Et comme on n’a pas beaucoup d’arrêts de gardien, on se retrouve vite derrière. Heureusement, Vincent fait les quelques arrêts au bon moment en fin de match. Ca, plus quelques ballons récupérés, ça a permis de renverser la vapeur, de mettre l’énergie de notre côté. Jouer la Suède en demi-finale, c’est le remake du dernier championnat du monde. On verra bien dans quel état on est mais c’est sûr qu’après un match comme ça, on a forcément envie d’aller encore plus loin.

Valentin Porte : Pour un quart de finale, on ne pouvait rêver mieux, même si pour le coeur, c’était moyen. J’ai eu l’impression de revoir l’équipe contre l’Islande en première période, avec une défense amorphe, peu d’arrêts… Alors on s’est gueulé dessus, on s’est encouragé en se disant qu’on n’avait pas fait tout ça pour se faire sortir de cette façon. Même à -5 à 15 minutes de la fin, j’y crois encore. Ils font une ou deux pertes de balle, Vincent fait quelques arrêts, Hugo met les pénos pour nous garder dedans, personnellement j’y ai toujours cru. Quand on a appris que Nicolas était positif, on a essayé de tout cloisonner. Certains se plaignent, d’autres lèvent la tête et avancent, et on a essayé d’être parmi ceux là.Peut-être que ce soir, quelque chose s’est créé.

Nikola Karabatic : Ca a été un match fou, y’avait longtemps que j’en avais pas joué un comme ça. Ca a été une vraie épreuve mentale. En première mi-temps, on est en grande difficulté, comme contre l’Islande. Eux réussissent tout, nous rien. Les poteaux, les contres, tout est pour eux. En deuxième période, on a juste essayé de continuer, de surtout ne pas sortir de notre ligne directrice. Ne pas refuser les tirs, sortir des ballons propres, se battre jusqu’au bout, c’est ce qu’on s’est dit. Il y a une vraie fierté de sortir de là avec la victoire.

Le diaporama du match par Icon Sport - FFHB

Jusqu'au bout de la nuit, la France en demi !  

Euro

mercredi 26 janvier 2022 - © Yves Michel

 7 min 58 de lecture

Ils sont passés par toutes les émotions ! Le Danemark tenait le match et avait prouvé que sans Mikkel Hansen et Mathias Gidsel, l'équipe restait compétitive. Et puis comme la Suède la veille face à la Norvège, les Français sont remontés de la mine et ont terminé sur un nuage. Ils s'imposent (29-30) grillent la politesse aux Islandais qui espéraient se qualifier et basculent en demi-finale où vendredi (en prenant la 1ère place du groupe), ils rencontreront les Suédois.

Quand on a vu Dika Mem par deux fois, puis Romain Lagarde puis Nikola Karabatic échouer dans leurs 1ères tentatives et qu’en même temps, chez les Danois tout rentrait et que dans les tribunes, Mikkel Hansen et Mathias Gidsel, préservés, étaient hilares derrière leur masque, le spectre de l’Islande a ressurgi. 5-1 après cinq minutes, Erick Mathé était obligé de poser son temps mort pour secouer des joueurs totalement diaphanes. Pas de tirs cadrés, un gardien (Kevin Möller) déjà en chaleur et un repli sur les contre-attaques danoises, quasi inexistant. Ce match partait mal pour les Bleus qui vont donner l’impression de réagir. La défense notamment, montrait un peu plus d’agressivité. Chez les champions du Monde, ceux qui depuis le début de l’Euro n’avaient pas bénéficié d’un énorme temps de jeu, les deux latéraux Niclas Kirkelokke et Jacob Holm vont empiler les buts comme des crêpes à la Chandeleur ! C’était pourtant la France qui devait se révolter, c’est elle qui devait faire un résultat pour se qualifier, les Danois eux, avaient déjà leur billet en poche. Aymeric Minne entré peu avant le quart d’heure, prenait ses responsabilités mais par la suite, le Nantais va confondre vitesse et impatience, justesse et à peu près. Pourtant, en jouant mal et en rendant des ballons et une défense derrière laquelle Vincent Gérard ne pouvait pas s’exprimer (0/10 pour le gardien parisien à ce moment-là), les Français restaient au contact (10-9 à la 19ème). De courte durée, puisque les Tricolores vont subir les assauts danois et sombrer. Ils ne vont dès lors dégager ni enthousiasme, ni ingéniosité dans le travail collectif. Seul Hugo Descat (photo de tête) à 7 mètres, avait donné satisfaction. Cinq longueurs (17-12) à remonter à la pause, avec ce qu’ils avaient montré pendant trente minutes, les Français pouvaient nourrir quelques inquiétudes sur ce qui allait suivre. D’autant que l’entame de la seconde période sera encore une fois à l’avantage des Nordiques. Cette fois, Niklas Landin avait pris place dans les cages et Vincent Gérard qui après 24 minutes très mutiques avait obligé Wesley Pardin à quitter son banc, était revenu.  C’est le gardien danois qui va se mettre le plus en évidence. Et la France va accumuler les échecs, laissant une nouvelle fois son adversaire profiter des espaces désertés par la défense tricolore. Kirkelokke et Holm persistaient dans leur travail de démolition. C’était tellement facile devant tant d’imprécision. Pour assombrir encore un peu plus le bilan, Ludo Fabrégas écopait de sa troisième exclusion et était prié d’aller suivre la fin du match en tribunes. Comme Nicolas Tournat n’avait pu être aligné (positif au Covid et donc privé de compétition jusqu’à la fin), Théo Monar devait assumer le rôle qui lui était confié. A 27-22 à la 47ème, le jeu placé du Danemark étant sans grand déchet, l’espoir de voir les Français en demi-finale s’amenuisait. C’est dans les dix dernières minutes que Valentin Porte et ses partenaires vont puiser dans leurs ressources. La défense était plus présente, les interventions plus franches et dissuasives. Conséquence, Niclas Kirkelokke qui avait survolé les débats avec 9 buts dans la musette, était moins précis. Soit ses trajectoires étaient hors cadre, soit il trouvait un Vincent Gérard enfin revigoré sur sa route. Les Français poussaient les Danois à la faute et Hugo Descat ne tremblait pas à 7 mètres. Le Danemark ne marquait plus, les Français poursuivaient leur remontada. Ils vont même parvenir à égaliser (28-28 à moins de 4 minutes de la fin) grâce à un nouveau pénalty de l’ailier montpelliérain. Le contrat était presque rempli, un nul qualifiant les Bleus.  



Ce sont Nikola Karabatic et Dika Mem qui seront les plus en vue dans cet épilogue en apothéose. Le 1er dans un rôle de récupérateur, le second dans celui de buteur. Pourquoi ne pas s’offrir une assurance tous risques et valider un succès totalement improbable ? Le Danemark qui régnait en maître ne trouvera pas de solutions pour endiguer la furia française. « C’est vrai que pour nous les gardiens, la 1ère mi-temps n’a pas été bonne, reconnait Vincent Gérard au micro de BeIn Sports. Un peu à l’image de l’équipe même si on en a rajouté. On aurait pu, on aurait dû limiter la casse sur certains ballons et ce qu’il faut retenir, c’est l’état d’esprit. A la mi-temps, on ne s’est pas éparpillé, on s’est dit, il reste 30 minutes et si on perd, on le fera avec les honneurs en n’ayant rien à regretter. Dans ce genre de match, quand on est à la poursuite et qu’on arrive à revenir à deux puis à un but, les mecs commencent à voir que la dynamique s’inverse, les coups de sifflet aussi... mais quelle histoire ! quelle abnégation ! On aurait pu lâcher mais non, on s’est battu et tout le monde l’a fait et c’est une vraie fierté. » Ce n’est pas l’équipe la plus constante sur le terrain qui ce mercredi soir s’est imposée mais celle qui a gardé ce soupçon de lucidité si utile lorsqu’il faut éviter que le feu ne se propage. Ce que ces mêmes Français n’avaient pas réussi à concrétiser face à l’Islande. 


Grâce à ce succès, les Tricolores s’offrent un ticket pour le carré final et la 1ère place du groupe. Ils évitent l’Espagne, double champion d’Europe en titre et donc adversaire, vendredi du Danemark et retrouvent la Suède qui aura eu au passage, 24 h de plus pour souffler.  Suède-France est programmé à 20h30, Danemark-Espagne à 18h00. « Le Danemark semblait avoir un contrôle absolu de la situation mais dans les 5 à 10 dernières minutes, la France a joué de manière fantastique. Quand ils jouent comme ça, c'est complètement fou à regarder, a déclaré Glenn Solberg, qui a suivi le match depuis son hôtel à Budapest.» Il y a exactement un an, la Suède s’imposait face à la France (32-26) en demi-finale du Mondial égyptien mais le coach suédois est convaincu que cela ne sera pas le même match. « Que nous ayons gagné à l’époque, n'est probablement pas un avantage. Ils voudront probablement se venger. La France est favorite à 70/30, surtout lorsque chez nous, Andreas Palicka et Felix Claar sont absents. » Dans le camp tricolore, si Nicolas Tournat ne pourra pas revenir, le retour de Guillaume Gille sur le banc et celui de Kentin Mahé à la mène sont espérés. 

Tour Principal Euro 2022, mercredi 26 janvier 20h30
Budapest Multifunctional Arena, Budapest (Hongrie)

DANEMARK - FRANCE    29 - 30 (mi-temps: 17-12)

Arbitres: Vaclav Horacek & Jiri Novotny (République Tchèque)

Evolution du score:  5-1 (5) 6-4 (10) 10-6 (15) 11-9 (20) 14-10 (25) 17-12 (MT) 20-16 (35) 22-18 (40) 26-21 (45) 27-24 (50) 28-27 (55) 29-30 (FIN)



Les réactions dans le camp français.... (recueillies par Hubert Guériau / FFHB)

Erick Mathé : À un moment, j’ai bien cru que les démons de l’Islande revenaient. On n’a pas mis l’intensité qu’on voulait en attaque dans les premières minutes, pas un contact, rien. Et comme on n’a pas beaucoup d’arrêts de gardien, on se retrouve vite derrière. Heureusement, Vincent fait les quelques arrêts au bon moment en fin de match. Ca, plus quelques ballons récupérés, ça a permis de renverser la vapeur, de mettre l’énergie de notre côté. Jouer la Suède en demi-finale, c’est le remake du dernier championnat du monde. On verra bien dans quel état on est mais c’est sûr qu’après un match comme ça, on a forcément envie d’aller encore plus loin.

Valentin Porte : Pour un quart de finale, on ne pouvait rêver mieux, même si pour le coeur, c’était moyen. J’ai eu l’impression de revoir l’équipe contre l’Islande en première période, avec une défense amorphe, peu d’arrêts… Alors on s’est gueulé dessus, on s’est encouragé en se disant qu’on n’avait pas fait tout ça pour se faire sortir de cette façon. Même à -5 à 15 minutes de la fin, j’y crois encore. Ils font une ou deux pertes de balle, Vincent fait quelques arrêts, Hugo met les pénos pour nous garder dedans, personnellement j’y ai toujours cru. Quand on a appris que Nicolas était positif, on a essayé de tout cloisonner. Certains se plaignent, d’autres lèvent la tête et avancent, et on a essayé d’être parmi ceux là.Peut-être que ce soir, quelque chose s’est créé.

Nikola Karabatic : Ca a été un match fou, y’avait longtemps que j’en avais pas joué un comme ça. Ca a été une vraie épreuve mentale. En première mi-temps, on est en grande difficulté, comme contre l’Islande. Eux réussissent tout, nous rien. Les poteaux, les contres, tout est pour eux. En deuxième période, on a juste essayé de continuer, de surtout ne pas sortir de notre ligne directrice. Ne pas refuser les tirs, sortir des ballons propres, se battre jusqu’au bout, c’est ce qu’on s’est dit. Il y a une vraie fierté de sortir de là avec la victoire.

Le diaporama du match par Icon Sport - FFHB

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Le match

 mercredi 26 janvier 2022

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 25 | Buts : 10 | Pd : 1 | Int : 1
 Top Gardien
Eval : 9 | Arr Tot : 8 / 20 (40 %)

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#5 France Hongrie 35 32 24/01/2024 18:00
#5 Allemagne Croatie 24 30 24/01/2024 20:30
#5 Autriche Islande 24 26 24/01/2024 15:30

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
Aucune journée supplémentaire

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 France 10 5 5 0 0
2 Allemagne 5 5 2 1 2
3 Hongrie 4 5 2 0 3
4 Autriche 4 5 1 2 2
5 Islande 4 5 2 0 3
6 Croatie 3 5 1 1 3