Mais au début du match, il n’était pas question de sauver le match nul. Paris déroulait devant un Barca emprunté en attaque qui lâchait es ballons, ratait ses shoots ce qui permettait à Paris de se lancer vers l’avant avec en guest-star le duo Mathieu Grébille – Ferran Sole Sala, flèches qui faisaient très mal aux Catalans. Vincent Gérard était très présent, la défense gérait parfaitement les quelques soubresauts du Barca et à 8-2 on se disait que cela sentait la déroute pour le club légendaire. Mais peu à peu, les Barcelonais vont emmener les Parisiens là où ils voulaient. Sur du jeu sur demi-terrain et on allait vite s’apercevoir que la base arrière, hormis Nedim Remili, était un peu dans le dur. Mikkel Hansen faisait des choix assez douteux, Nikola Karabatic manquait d’efficacité à la finition et les pivots parisiens étaient surveillés comme le lai sur le feu par un duo Thiagus Petrus – Ali Zein qui cadenassait le jeu parisien. Alors même si Paris continuait à mener les débats, on sentait que tout était bien fragile et que la bascule pouvait se faire sur n’importe quel point du jeu.
Ce point, il va se faire voir très rapidement dès l’entame de la seconde période. Il s’appelle Gonzalo Perez de Vargas… Alors qu’en première mi-temps il n’avait pas réussi à s’interposer au tris du PSG, et même remplacé par un Leonel Carlos Maciel qui sans faire beaucoup mieux va tout de même sortir un 7 mètres à sa majesté Mikkel Hansen. Mais le retour du diable de Tolède dans les buts va changer la donne, en 10 minutes, le match avait changé d’âme et Paris ne trouvait plus de solutions. Elohim Prandi se morfondait sur le banc pendant que ses illustres ainés se loupaient sur le poste d’arrière gauche. Ludovic Fabregas arrivait à contrer le jeu si particulier de Luc Steins et seuls, encore une fois, les ailiers arrivaient un peu à laisser Paris dans le match. Dainis Kristopans était trop lent pour pouvoir prendre le relais d’un Nedim Remili qui commençait à piocher physiquement, et pour finir le tableau, Kamil Syprzak sortait, touché à la cheville… Bref Raul Gonzales n’avait pas trop de solutions et Barcelone semblait voguer vers une victoire presque facile. Heureusement, Yann Genty n’allait pas l’accepter et en multipliant les arrêts sur la fin de match, le gardien parisien donnait les ballons pour que le PSG puisse de nouveau courir et arracher un nul qui finalement, vu la physionomie du match, pas si catastrophique que cela.
A Paris (FRA), Stade Pierre de Coubertin
Le jeudi 9 décembre 2021 à 20h45
Paris Saint-Germain Handball - FC Barcelone : 28 - 28 (Mi-temps : 17-15)
4 000 spectateurs
Arbitres : MM Lah Bojan et Sok David (SLO)
Evolution du score : 5-2 5°, 9-3 10°, 10-6 15°, 13-8 20°, 14-12 25°, 17-15 MT - 20-18 35°, 20-20 40°, 21-22 45°, 23-24 50°, 24-27 55°, 28-28 FT.