Si Metz a fini par lâcher l’affaire sur la fin de match, les 4000 spectateurs des Arènes ont pu vraiment s’enflammer pendant au moins 50 minutes et surtout le niveau de jeu aura été assez impressionnant par moment. Certes, il y a eu du déchet, mais les prises de risques à 100 à l’heure, les 1x1 de feu et les prestations des gardiennes par moment avaient tout du très haut niveau attendu. On s’est régalé des 1x1 venus d’ailleurs de Bruna de Paula. Des accélérations et de la vitesse de jambes de Méline Nocandy, même si à la finition il a eu un peu plus de déchets que d’ordinaire. Des prises de balles à un main dans les espaces d’Astrid N’Gouan et d’autres gestes encore côté Metz. Mais en face il y avait mieux et partout. Même si à l’aile droite Viktoria Lukacs avait planté sa tente dans les 6 mètres et qu’elle avait totalement déréglé la mire offensive, pour le reste, il faut avouer qu’il n’y a pas grand-chose à jeter à Györ. D’abord dans le jeu collectif, clairement le retour d’Ambros Martin aux manettes a remis tout en place et le projet est de nouveau clair, lisible et appliqué à la lettre par les joueuses qui ne renâclent plus par derrière. Et individuellement, il y a de quoi faire frémir n’importe quelle équipe d’Europe avec les Kristiansen, Ryu, Blohm, Hansen, Oftedal, Schatzl et bien d’autres encore et même Metz a dû s’incliner face à tout ça.
Car si Metz à tenu, il n’a jamais été en mesure sauf en tout début de seconde période de prendre vraiment le match en main. Sur les 10 premières minutes de cette période, les Messines ont développé une défense plus que performante devant une Ivana Kapitanovic très en vue dans les buts au relais d’une Hatadou Sako moins brillante que les semaines passées et offensivement, les espaces étaient bien trouvés, les ballons bien poussés mais il y avait un petit grain de sable qui va gâcher cette superbe période pour les Lorraines. Une certaine Laura Glauser, celle qui avait participé à la victoire 32-31 d’avril 2017 et qui cette fois était en face. Alors que tout partait un peu dans tous les sens pour ses couleurs, elle va stabiliser la maison verte et faire des arrêts plus qu’important. Le temps que tout le monde retrouve un peu ses esprits à Györ et surtout qu’une autre françaises change elle aussi la donne du match mais sur le terrain cette fois. Une certaine Estelle Nze Minko qui entre dissuasions, interceptions, passes décisives et finition va régner sur la fin de match et tracter tout son monde derrière elle, même Stine Oftedal va suivre la route de l’arrière championne olympique. Les Messines malgré encore une Bruna de Paula intenable, une Debbie Bont maligne comme pas deux pour utiliser les espaces libres ou une Tamara Horacek encore une fois très précieuse aussi bien en défense qu’en attaque, Metz ne va pas arriver à faire basculer le match de son côté et se retrouve maintenant à 4 points de son adversaire du jour mais avec un match en moins face au CSKA Moscou qui dans le même temps a été s’imposer chez les championnes d’Europe en titre, les Norvégiennes de Kristiansand.
A Metz (FRA), Palais Omnisports Les Arenes
Le samedi 23 octobre 2021 à 18h00
Metz Handball - Györi Audi ETO KC : 29 - 33 (Mi-temps : 15-16)
4 000 spectateurs
Arbitres : MMES Nastase Cristina et Stancu Simona Raluca (ROU)
Evolution du score : 4-3 5°, 5-6 10°, 9-8 15°, 10-11 20°, 14-15 25°, 15-16 MT - 17-16 35°, 18-17 40°, 20-22 45°, 23-25 50°, 27-29 55°, 29-33 FT.