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Portes et l'Algérie, c'est fini !

International

lundi 18 octobre 2021 - © Yves Michel

 1 min 51 de lecture

Il n'avait qu'à parapher son contrat et Alain Portes aurait pu entamer une seconde aventure avec l'Algérie mais le flou artistique qui agite les instances sportives du pays et surtout l'absence de perspectives ont conduit le coach nîmois à renoncer.

Alain Portes avait donné de l'espoir à une équipe qui avant son arrivée, était tombée dans l'anonymat le plus complet. L'instabilité politique, les luttes d'influence au sein même des instances du handball national n'avaient pas arrangé la situation. Et pourtant, le Nîmois avait su faire fi de ces obstacles et redonner des couleurs à la sélection avec notamment un podium à la CAN 2020 (2ème derrière l'Egypte) et surtout une qualification au 2ème tour du Mondial égyptien en janvier dernier. Les objectifs d'un contrat signé en juillet 2019 étaient remplis au-delà de toutes les espérances. 

Seulement voilà, quand la politique extérieure prend le pas sur les considérations sportives, rien ne peut fonctionner normalement. Avant de s'engager pour un 2ème bail, Alain Portes a demandé des garanties dans la mesure où tout ce qui lui avait été promis (en termes financiers) à sa prise de fonction, ne lui a pas été accordé. Mais par dessus tout, c'est l'absence de perspectives sportives qui l'ont poussé à mettre un point final à une nouvelle collaboration. Le gouvernement algérien a mis son veto sur une participation de la sélection nationale à la prochaine CAN dans moins de trois mois au Maroc parce qu'elle se déroule à Laayoune en plein Sahara occidental revendiqué par le royaume marocain et l'Arabie Saoudite, ce qui n'est pas du goût de l'Algérie frontalière. Les répercussions à ce boycot sont doubles. Impossibilité de se qualifier au Mondial 2023 organisé en Pologne et en Suède mais également, épée de Damoclès sur le Championnat d'Afrique des Nations que l'Algérie devait organiser en 2024, l'année olympique. 

Face à tant d'obstacles et de vicissitudes, Alain Portes jette l'éponge et préfère se consacrer à des projets plus ambitieux et surtout plus solides. C'est profondément dommage pour le handball algérien qui comptait ses plus beaux fleurons dans le championnat élite français comme le capitaine dunkerquois Kader Rahim, l'Istréen Messaoud Berkous, le Limougeaud Hichem Daoud et le Toulousain Ayoub Abdi. 

Portes et l'Algérie, c'est fini ! 

International

lundi 18 octobre 2021 - © Yves Michel

 1 min 51 de lecture

Il n'avait qu'à parapher son contrat et Alain Portes aurait pu entamer une seconde aventure avec l'Algérie mais le flou artistique qui agite les instances sportives du pays et surtout l'absence de perspectives ont conduit le coach nîmois à renoncer.

Alain Portes avait donné de l'espoir à une équipe qui avant son arrivée, était tombée dans l'anonymat le plus complet. L'instabilité politique, les luttes d'influence au sein même des instances du handball national n'avaient pas arrangé la situation. Et pourtant, le Nîmois avait su faire fi de ces obstacles et redonner des couleurs à la sélection avec notamment un podium à la CAN 2020 (2ème derrière l'Egypte) et surtout une qualification au 2ème tour du Mondial égyptien en janvier dernier. Les objectifs d'un contrat signé en juillet 2019 étaient remplis au-delà de toutes les espérances. 

Seulement voilà, quand la politique extérieure prend le pas sur les considérations sportives, rien ne peut fonctionner normalement. Avant de s'engager pour un 2ème bail, Alain Portes a demandé des garanties dans la mesure où tout ce qui lui avait été promis (en termes financiers) à sa prise de fonction, ne lui a pas été accordé. Mais par dessus tout, c'est l'absence de perspectives sportives qui l'ont poussé à mettre un point final à une nouvelle collaboration. Le gouvernement algérien a mis son veto sur une participation de la sélection nationale à la prochaine CAN dans moins de trois mois au Maroc parce qu'elle se déroule à Laayoune en plein Sahara occidental revendiqué par le royaume marocain et l'Arabie Saoudite, ce qui n'est pas du goût de l'Algérie frontalière. Les répercussions à ce boycot sont doubles. Impossibilité de se qualifier au Mondial 2023 organisé en Pologne et en Suède mais également, épée de Damoclès sur le Championnat d'Afrique des Nations que l'Algérie devait organiser en 2024, l'année olympique. 

Face à tant d'obstacles et de vicissitudes, Alain Portes jette l'éponge et préfère se consacrer à des projets plus ambitieux et surtout plus solides. C'est profondément dommage pour le handball algérien qui comptait ses plus beaux fleurons dans le championnat élite français comme le capitaine dunkerquois Kader Rahim, l'Istréen Messaoud Berkous, le Limougeaud Hichem Daoud et le Toulousain Ayoub Abdi. 

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