Bon, on ne va pas dire que ce match restera gravé dans les mémoires… Mais les 30 premières minutes ont été assez intéressantes et surtout le rythme du match va être totalement infernal. Infernal, parce que Paris avait décidé de monter tous les ballons à mille à l’heure et ainsi mettre le replis défensif de Bucarest aux abois très rapidement. Plombé par des absents en cascade, Mamdouh, Dissinger, Gaminde et autre Racotea et privé de son coach Xavi Pascual, touché par le COVID en en quarantaine, Bucarest était loin d’avoir les armes qui lui avait permis de terrasser Kielce en Roumanie lors de la première journée. Il restait encore quelques belles gâchettes, et la plus belle fut un certain Cédric Sorhaindo. Malgré un physique au bord de la rupture un paquet de fois, l’ancien de la maison PSG a signé un match de très gros calibre et un 9/11 de gala. Mais même avec la réussite de son pivot français, Bucarest n’avait pas les armes et le rythme mis par les Parisiens allait faire fumer le capot de quasi tous les joueurs de Bucarest au bout d’un tout petit quart d’heure. Si on y rajoutait un Vincent Gérard très en verve, le deuxième quart d’heure de jeu allait être une avalanche de buts parisiens et très peu de réponses roumaines à cette déferlante. Le 21-11 de la pause signait la fin de tout suspens et la suite allait être beaucoup moins réjouissante.
Les Parisiens se contentaient un peu du minimum vital, même si la cohorte des gauchers allait signer de très belles performances autant à la passe qu’au shoot pour Dainis Krisptopans et Nedim Remili que par sa vitesse de projection vers l’avant avec Ferran Sole et Benoit Kounkoud. Mais question défensif, on passait d’un bloc compact dur à manœuvrer à un alignement de joueurs défendant le plus souvent en 1x1 et pas d’une manière très acharnée. Résultat, Yann Genty, entré à la pause, se retrouvait quasi systématiquement en duel et peinait à enchaîner les arrêts comme l’avait fait Vincent Gérard en première période. Alors Bucarest se refaisait un peu la cerise en attaque même si défensivement cela continuait à aller beaucoup trop vite pour eux. La partie de ping-pong allait s’étirer 30 minutes durant, le sort et le score étaient déjà faits et Paris finissait en roue libre en marquant quand même la bagatelle de 41 buts mais après en avoir encaissé 30 dont 19 en seconde période.
Le genre de seconde période à éviter la semaine prochaine à Flensburg. Surtout que les Allemands auront à digérer leur défaite sur le fil à Porto ce soir. A Paris de savoir rester constant sur 60 minutes, pour le moment, ni à Veszprém ni face à Bucarest, cela n’a été le cas, même si face au champion de Roumanie, il n’y en avait absolument pas besoin.
A Paris (FRA), Stade Pierre de Coubertin
Le 23 septembre 2021 à 2h45
Paris Saint-Germain Handball - C.S. Dinamo Bucuresti : 41 - 30 (Mi-temps : 21-11)
3 000 spectateurs
Arbitres : MM Biro Adam et Kiss Oliver (HON)
Evolution du score : 3-2 5°, 7-5 10°, 10-7 15°, 15-8 20°, 17-8 25°, 21-11 MT - 27-15 35°, 32-20 40°, 35-22 45°, 37-23 50°, 39-27 55°, 41-30 FT.