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Les clubs français peuvent viser un tir groupé

Europe

mercredi 22 septembre 2021 - © Yves Michel

 5 min 40 de lecture

En Ligue Européenne, que ce soit Aix qui a ramené un nul d'Arendal en Norvège (27-27) ou mieux encore Nîmes qui a dominé les Russes du CSKA Moscou (36-29) et Toulouse qui a battu les Suédois de Malmö (30-24), on peut espérer que le retour se déroule de la meilleure des façons qui soit et surtout que les trois représentants français rejoignent Nantes en phase de groupe pour un beau tir groupé.

En y croyant très fort et si les trois équipes montrent tout le sérieux requis, il peut y avoir une belle surprise dans une semaine à l'issue du dernier tour qualificatif retour de la Ligue Européenne. Les trois clubs de Starligue qui ont du passer par cet obstacle pour espérer atteindre la phase de groupe pour laquelle Nantes avait d'office validé son billet, ont accompli une bonne part du chemin. Ce serait d'ailleurs dommage que l'aventure s'arrête là, ayant bénéficié d'un tirage plutôt clément, évitant de s'affronter entre eux et surtout retrouver un des mastodontes qui rôdaient encore par là comme les clubs allemands de Berlin et Rhein Neckar, les Polonais de Plock ou les Portugais du Sporting. D'ailleurs, un club comme Rhein Neckar qui pourtant évoluait à domicile ce mardi, a du se contenter du nul face au Benfica (31-31) et devra élever son niveau s'il ne veut pas subir une amère déconvenue au Portugal. 



Le mot d'ordre était donc: faire l'écart avant d'aborder le retour. Surtout si le 1er match se déroule à la maison. Le speaker de Toulouse l'avait bien compris. Et l'ami Yoann en fin pédagogue n'a eu de cesse de le répéter dans son micro. Les joueurs eux, connaissaient l'enjeu mais à leur manière, ont ménagé le suspens. Ils ont laissé venir Malmö qui à la video, avait montré sa vivacité en attaque avec deux arrières latéraux assez mobiles et un ailier droit, Hampus Jildenback qui avait gardé quelques souvenirs du championnat français puisqu''il y a trois saisons, il avait effectué un passage éclair à St Raphaël. Souvent sanctionnés par une paire d'arbitres serbes qui ne leur fera aucun cadeau et qui laissera jouer les Suédois bien au-delà de l'acceptable, les Toulousains vont mettre du temps à réaliser un 1er écart. L'entame n'avait pas été idéale, seul Jef Lettens dans ses cages avait montré son efficacité. Le portier belge sera d'ailleurs le plus régulier de bout en bout avec au total, 15 arrêts. Patiemment, le Fenix va progressivement distancer son adversaire (12-6 à la 21è). Mais grâce à un Jildenback tout feu tout flamme, à la justesse de l'arrière droit Person et quelques maladresses toulousaines, Malmö va même croire à une certaine résurrection en effaçant presque son handicap (15-14 à la 32è). C'est dans ce type de moment de faiblesse que l'absence d'Ayoub Abdi (blessé au pied et forfait avant le match) s'est faite sentir. Le gaucher algérien a le potentiel pour dénouer des situations compliquées. Et il va manquer à ses partenaires. Bon... heureusement, en face, ce n'était une invincible armada et après quelques ajustements notamment en défense avec un positionnement plus étagé, le Fénix va reprendre le dessus. Le scénario va du coup, s'inverser. Nemanja Ilic sur son aile mais égament à 7 mètres va moissonner et soigner son capital (8 buts pour le Serbe dont 5 entre la 34è et la 43è). L'écart de six longueurs permettait au Palais des Sports de respirer un peu mieux. Cet avantage aurait pu être plus conséquent mais les hommes de Danijel Andjelkovic devront s'en contenter avant de se rendre dans une semaine dans le sud de la Suède. Score final:  30-24. "Je suis content et j'aurais signer avant le match pour un +6 avoue le coach toulousain. Mais je pense qu'on aurait pu faire mieux avec tous les ballons qu'on a perdus et les tirs loupés vers la cage vide. Attention, si on les laisse courir comme ils ont l'habitude, on peut être vite mis en difficulté. On va donc faire comme si on démarrait là-bas à 0-0."

Les buteurs du Fenix: Chelle (2/3), Feuchtmann (1/3), Wagner (1/1), Balenciaga (3/3), Jarry (1/1), Gilbert (1/2), Kempf (1/2), Pettersson (2/3), Ilic (8/9), Marmier (4/5), Vieira (6/10)



C'est avec une avance plus conséquente d'un but (36-29) que les Nîmois de l'USAM devront voyager jusqu'en Russie, affronter le CSKA Moscou. A Nîmes, il suffit de confier le ballon à Mohamad Sanad pour qu'à lui seul, l'Egyptien construise la victoire. Neuf buts (dont 4 à 7m à la pause, cinq (dont un à 7m) dans le second acte, le compte est bon et constitue 40% du score de son équipe. Ajoutez à cette performance, les dix arrêts de Rémi Desbonnet et une bonne animation sur la base arrière avec notamment l'autre Pharaon, Mohamed Hesham, Mathieu Salou et Jean Jacques Acquevillo, les Nîmois peuvent être satisfaits de leur soirée. Ils n'ont pu pourtant se défaire des Moscovites qu'après 25 minutes, lorsque deux tirs russes ont été stoppés et que le duo égyptien a trouvé la bonne trajectoire. Quatre buts d'avance à la pause (17-13), c'était finalement inespéré. L'écart va même culminer à dix unités (33-23) à moins de 10 minutes du terme avant que Kiselev et ses partenaires ne limitent la casse. "On a mal démarré, on a mal fini, soulignait Benjamin Gallego à l'issue de la rencontre, on aurait pu avoir un plus gros écart, même si je pense qu'il faut se satisfaire de ce +7."

Les buteurs de l'USAM: Poyet (2/3), Gallego (3/3), Rebichon (2/2), Nyateu (1/3), Hesham (3/4), Gibernon (1/2), Salou M. (4/6), Tobie (2/3), Acquevillo (3/5), Minel (1/4), Sanad (14/16)

Pays d'Aix de son côté aurait pu réaliser le hold-up parfait en Norvège si l'arrière d'Arendal Gjermundnes n'avait pas inscrit le but égalisateur (27-27) à 38 secondes de la fin et si William Accambray n'avait pas raté son ultime tir alors que jusque-là, il était crédité d'un 6/7. Les Provençaux ont été remués pendant quasiment toute la rencontre. Traduction au score dès la 16ème minute où Arendal menait déjà de 4 longueurs (11-7). Et puis l'expérience de Nicolas Claire, de Mathieu Ong à 7m et l'efficacité d'Accambray ont pris le dessus. Les deux équipes ne se sont plus lâchées autant en attaque qu'en défense. Aix a pu basculer en tête en début de 2ème mi-temps et même fait le trou (+3 à la 41è). Mais les Norvégiens ont trouvé des ressources pour revenir à hauteur. Ils auraient pu basculer en tête, ils auraient tout aussi bien pu perdre le match. Il leur faudra réaliser un exploit s'ils veulent barrer la route aux Provençaux. 

Les buteurs du PAUC:  Cabanes (4/4), Kristjansson (2/6), Ong (5/8), Lagarde (1/2), Pecina (1/3), Loesch (1/3), Accambray (6/8), Konan (1/2), Claire (5/8), Brasseleur (1/2)

Le diaporama du match Toulouse - Malmö par Yves Michel 

Les clubs français peuvent viser un tir groupé 

Europe

mercredi 22 septembre 2021 - © Yves Michel

 5 min 40 de lecture

En Ligue Européenne, que ce soit Aix qui a ramené un nul d'Arendal en Norvège (27-27) ou mieux encore Nîmes qui a dominé les Russes du CSKA Moscou (36-29) et Toulouse qui a battu les Suédois de Malmö (30-24), on peut espérer que le retour se déroule de la meilleure des façons qui soit et surtout que les trois représentants français rejoignent Nantes en phase de groupe pour un beau tir groupé.

En y croyant très fort et si les trois équipes montrent tout le sérieux requis, il peut y avoir une belle surprise dans une semaine à l'issue du dernier tour qualificatif retour de la Ligue Européenne. Les trois clubs de Starligue qui ont du passer par cet obstacle pour espérer atteindre la phase de groupe pour laquelle Nantes avait d'office validé son billet, ont accompli une bonne part du chemin. Ce serait d'ailleurs dommage que l'aventure s'arrête là, ayant bénéficié d'un tirage plutôt clément, évitant de s'affronter entre eux et surtout retrouver un des mastodontes qui rôdaient encore par là comme les clubs allemands de Berlin et Rhein Neckar, les Polonais de Plock ou les Portugais du Sporting. D'ailleurs, un club comme Rhein Neckar qui pourtant évoluait à domicile ce mardi, a du se contenter du nul face au Benfica (31-31) et devra élever son niveau s'il ne veut pas subir une amère déconvenue au Portugal. 



Le mot d'ordre était donc: faire l'écart avant d'aborder le retour. Surtout si le 1er match se déroule à la maison. Le speaker de Toulouse l'avait bien compris. Et l'ami Yoann en fin pédagogue n'a eu de cesse de le répéter dans son micro. Les joueurs eux, connaissaient l'enjeu mais à leur manière, ont ménagé le suspens. Ils ont laissé venir Malmö qui à la video, avait montré sa vivacité en attaque avec deux arrières latéraux assez mobiles et un ailier droit, Hampus Jildenback qui avait gardé quelques souvenirs du championnat français puisqu''il y a trois saisons, il avait effectué un passage éclair à St Raphaël. Souvent sanctionnés par une paire d'arbitres serbes qui ne leur fera aucun cadeau et qui laissera jouer les Suédois bien au-delà de l'acceptable, les Toulousains vont mettre du temps à réaliser un 1er écart. L'entame n'avait pas été idéale, seul Jef Lettens dans ses cages avait montré son efficacité. Le portier belge sera d'ailleurs le plus régulier de bout en bout avec au total, 15 arrêts. Patiemment, le Fenix va progressivement distancer son adversaire (12-6 à la 21è). Mais grâce à un Jildenback tout feu tout flamme, à la justesse de l'arrière droit Person et quelques maladresses toulousaines, Malmö va même croire à une certaine résurrection en effaçant presque son handicap (15-14 à la 32è). C'est dans ce type de moment de faiblesse que l'absence d'Ayoub Abdi (blessé au pied et forfait avant le match) s'est faite sentir. Le gaucher algérien a le potentiel pour dénouer des situations compliquées. Et il va manquer à ses partenaires. Bon... heureusement, en face, ce n'était une invincible armada et après quelques ajustements notamment en défense avec un positionnement plus étagé, le Fénix va reprendre le dessus. Le scénario va du coup, s'inverser. Nemanja Ilic sur son aile mais égament à 7 mètres va moissonner et soigner son capital (8 buts pour le Serbe dont 5 entre la 34è et la 43è). L'écart de six longueurs permettait au Palais des Sports de respirer un peu mieux. Cet avantage aurait pu être plus conséquent mais les hommes de Danijel Andjelkovic devront s'en contenter avant de se rendre dans une semaine dans le sud de la Suède. Score final:  30-24. "Je suis content et j'aurais signer avant le match pour un +6 avoue le coach toulousain. Mais je pense qu'on aurait pu faire mieux avec tous les ballons qu'on a perdus et les tirs loupés vers la cage vide. Attention, si on les laisse courir comme ils ont l'habitude, on peut être vite mis en difficulté. On va donc faire comme si on démarrait là-bas à 0-0."

Les buteurs du Fenix: Chelle (2/3), Feuchtmann (1/3), Wagner (1/1), Balenciaga (3/3), Jarry (1/1), Gilbert (1/2), Kempf (1/2), Pettersson (2/3), Ilic (8/9), Marmier (4/5), Vieira (6/10)



C'est avec une avance plus conséquente d'un but (36-29) que les Nîmois de l'USAM devront voyager jusqu'en Russie, affronter le CSKA Moscou. A Nîmes, il suffit de confier le ballon à Mohamad Sanad pour qu'à lui seul, l'Egyptien construise la victoire. Neuf buts (dont 4 à 7m à la pause, cinq (dont un à 7m) dans le second acte, le compte est bon et constitue 40% du score de son équipe. Ajoutez à cette performance, les dix arrêts de Rémi Desbonnet et une bonne animation sur la base arrière avec notamment l'autre Pharaon, Mohamed Hesham, Mathieu Salou et Jean Jacques Acquevillo, les Nîmois peuvent être satisfaits de leur soirée. Ils n'ont pu pourtant se défaire des Moscovites qu'après 25 minutes, lorsque deux tirs russes ont été stoppés et que le duo égyptien a trouvé la bonne trajectoire. Quatre buts d'avance à la pause (17-13), c'était finalement inespéré. L'écart va même culminer à dix unités (33-23) à moins de 10 minutes du terme avant que Kiselev et ses partenaires ne limitent la casse. "On a mal démarré, on a mal fini, soulignait Benjamin Gallego à l'issue de la rencontre, on aurait pu avoir un plus gros écart, même si je pense qu'il faut se satisfaire de ce +7."

Les buteurs de l'USAM: Poyet (2/3), Gallego (3/3), Rebichon (2/2), Nyateu (1/3), Hesham (3/4), Gibernon (1/2), Salou M. (4/6), Tobie (2/3), Acquevillo (3/5), Minel (1/4), Sanad (14/16)

Pays d'Aix de son côté aurait pu réaliser le hold-up parfait en Norvège si l'arrière d'Arendal Gjermundnes n'avait pas inscrit le but égalisateur (27-27) à 38 secondes de la fin et si William Accambray n'avait pas raté son ultime tir alors que jusque-là, il était crédité d'un 6/7. Les Provençaux ont été remués pendant quasiment toute la rencontre. Traduction au score dès la 16ème minute où Arendal menait déjà de 4 longueurs (11-7). Et puis l'expérience de Nicolas Claire, de Mathieu Ong à 7m et l'efficacité d'Accambray ont pris le dessus. Les deux équipes ne se sont plus lâchées autant en attaque qu'en défense. Aix a pu basculer en tête en début de 2ème mi-temps et même fait le trou (+3 à la 41è). Mais les Norvégiens ont trouvé des ressources pour revenir à hauteur. Ils auraient pu basculer en tête, ils auraient tout aussi bien pu perdre le match. Il leur faudra réaliser un exploit s'ils veulent barrer la route aux Provençaux. 

Les buteurs du PAUC:  Cabanes (4/4), Kristjansson (2/6), Ong (5/8), Lagarde (1/2), Pecina (1/3), Loesch (1/3), Accambray (6/8), Konan (1/2), Claire (5/8), Brasseleur (1/2)

Le diaporama du match Toulouse - Malmö par Yves Michel 

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