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Toulouse prometteur, Nîmes prudent, Limoges à tâtons

LMSL

dimanche 22 août 2021 - © Yves Michel

 7 min 11 de lecture

Rien de tel qu'un tournoi pour se faire une idée avant la reprise officielle de la saison de ce que seront les contours de telle ou telle équipe. Parfois, les apparences sont trompeuses et la vérité des matches de prépa n'est pas celle de la compétition, la vraie. Ce week-end, si dans son antre, Toulouse s'est rassuré avant une échéance européenne, si Nîmes a fait avec les moyens du bord (Olympiques absents et trois blessés majeurs), Limoges doit se poser des questions. La prestation des porcelainiers est loin du niveau requis si volonté il y a, de bien figurer en Starligue.

20-21 août. Un des tout derniers week-ends avant la rentrée des classes, les températures dans le sud de la France restent caniculaires, dans les grandes villes, outre la désormais traditionnelle manif du samedi et le virus qui rode encore, la population rechigne à se déplacer dans une salle de sports. Pourtant les récents J.O ont été une belle vitrine d’exposition pour le handball. Peu importe. Pour la 2ème édition du tournoi de Toulouse qui pouvait enfin accueillir du public et qui offrait un plateau de haut niveau, le palais des sports ne croulait pas sous l’affluence. Tant pis pour les absents. Car si ce n’était « que » des matches de préparation, il y a eu, lors des quatre rencontres proposées, de l’engagement, de la vivacité, des attitudes volontaires et déjà des prémisses sur ce que pourraient être les intentions de jeu des différentes formations invitées. 


Prophète sur ses terres, le Fénix Toulouse a remporté son tournoi. Et sans ambiguïté, en battant en finale (voir plus loin), une équipe de Limoges qui a montré à ce moment de la saison, un visage pitoyable, des joueurs qui à l’exception de Yassine Idrissi étaient défensivement en RTT. Les porcelainiers tirés offensivement vers le haut par Romuald Kollé mais surtout Dragan Gajic (19 buts pour le Slovène en deux jours), pourtant au complet, ont donné l’impression de se retrouver au 1er jour de la préparation. Et Jure Dolenec dans tout ça ? Le joueur pour qui le club a cassé sa tire-lire à l’intersaison n’a pas été à la hauteur de sa réputation. On s’attendait à voir le Dolenec de Montpellier ou celui de Barcelone mais multiplier les courses, abuser des croisés, oublier pas mal de ballons en route, le gaucher n’a pas pesé sur la finale comme son entraîneur Tarik Hayatoune l’aurait souhaité. Car si Limoges a fait un mini break d’entrée par les deux anciens de l’équipe Brasseleur et Daoud, Toulouse est vite revenu à hauteur et a même pris le large dès la 8ème minute (7-4). Jamais les promus de la saison dernière ne seront en mesure de remonter leur handicap. Pire même, il va s’accroître au fil des minutes. Opposant du compliqué, de la lourdeur et de la maladresse à du simple, de la fluidité et surtout une énorme générosité de la part de Toulousains très séduisants. Parce que ce tournoi pour les hommes de Danijel Andjelkovic revêtait une importance capitale. C’était le dernier rendez-vous avant le 1er tour de la Ligue Européenne et un déplacement qui samedi prochain, à Hard en Autriche, sur les bords du lac de Constance, s’annonce physique et certainement tendu. Et côté défensif, le Fénix a su répondre présent avec le revenant Jovanovic (présent depuis 2018 mais que des blessures à répétition ont empêché d’évoluer) et les deux poids lourds de la tribu, les deux pivots Wagner et Pettersson bien épaulé par Ayoub Abdi (qui avait été préservé vendredi lors du 1er match contre Granollers), l’Algérien, aussi à l’aise à remuer de la masse qu’à porter le danger à l’autre extrémité. Sept buts d’avance pour les locaux à la 18ème, 5 à la pause, 9 à la 35ème et à la 48ème pour terminer à +12 (39-27) au buzzer final. Certes, c’était un match amical, mais pour Limoges cela fait tâche dans le bilan de la prépa.  Côté Toulouse, les promesses sont nombreuses. Déjà, les recrues s’intègrent progressivement. A l’image d’Erwin Feuchtmann. Le Chilien débarqué en juillet de Léon a évolué tout aussi à l’aise sur les deux extrémités de la base arrière. Résultat : un sans-faute à 6/6. Autre sujet de satisfaction, Erik Balenciaga. De la haute couture pour le petit Espagnol. Peu à son avantage face à ses compatriotes de Granollers vendredi, le demi-centre parfaitement complémentaire de Maxime Gilbert (photo de tête),  a retrouvé les qualités qui lui ont permis de déboussoler la défense limougeaude.  Que dire aussi de l’assurance de Jeff Lettens. Bien aidé par son bloc, le Belge a été le facteur X de ce samedi. A la parade sur 14 tirs, il a prouvé qu’il était le n°1 sous les couleurs haut-garonnaises. Sans parler des ailiers quel que soit le côté, et si le jeune Téo Jarry s’était surtout mis en évidence lors du 1er rendez-vous face à Granollers (7 buts) se tirant la bourre avec celui avec lequel il partage le poste à gauche Nemanja (7 buts aussi vendredi et 4 le lendemain), à l’opposé, les feu-follets Edouard Kempf et l’historique "Pickou" Chelle n’ont pas été en reste. Bref, pour résumer cette finale, loin de s’emballer, si collectivement des réglages sont encore à faire, Toulouse est sur la bonne voie. Pour Limoges, c’est un gros point d’interrogation. Idrissi, Kolle, Gajic voire Emonet semblent cacher la forêt d’un boulot colossal qui reste à accomplir. L’échéance la plus importante pour les joueurs de Tarik Hayatoune, c’est dans 20 jours en championnat en déplacement à Aix.  



Nîmes a terminé 3ème de cette joute à 4. Privée de ses Olympiques (les Egyptiens Hesham et Sanad, les Français Desbonnet et Guigou alors que Tésio, Gallego et Rémi Salou sont blessés), les partenaires de Julien Rebichon auraient très bien pu se retrouver en finale puisqu’après avoir complètement raté leur 1ère mi-temps face à Limoges vendredi, ils ont amené les Hauts-Viennois à la séance des tirs au but après avoir égalisé presque sur le gong par la nouvelle recrue Mathieu Salou (34-34). Sur la série à 7 mètres, Yassine Idrissi qui ne porte pas ses 37 ans, a mis en échec Rebichon et Acquevillo. Mission remplie pour retrouver Toulouse en finale. Nîmes-Limoges, opposition physique et très engagée où la défense gardoise n’a pas donné assez de garanties pour prendre le dessus. A une exception, plutôt inattendue. En l’absence de Rémi Desbonnet, le jeune Louis Gouaze (18 ans - notre photo), protégé de Jérôme Chauvet au centre de formation a répondu présent. Et comme le garçon avait montré ses qualités le vendredi (10 arrêts à 36%), il s’est senti tout aussi à l’aise lorsque samedi, il s’est retrouvé dans les cages (7 parades à 32%). En deux prestations, il a totalement éclipsé son aîné, Teodor Paul. Si comme la veille, l’USAM a pu revenir et faire tourner le compteur, Jean Jacques Acquevillo s’est investi corps et âme, auteur de belles intentions et 14 buts inscrits en deux confrontations. Tout comme Limoges mais en moins criant (dû aussi aux absences de choix), Nîmes doit encore travailler pour arriver au niveau qui doit être le sien. Même s’il a un puissant bras gauche et que Franck Maurice compte beaucoup sur lui de loin, Mathieu Salou doit encore trouver ses marques et un peu plus de confiance (contre Granollers, l’ancien Cessonnais a été un peu plus « pesant » que la veille). Le pivot Henrik Jacobsen s’est mu sur courant alternatif. La relation avec ses arrières n’est pas encore parfaite mais on sent une envie de bien faire aux deux extrémités du terrain. Le Norvégien a des qualités, elles sont reconnues, sous les couleurs vertes, il ne les a pas encore totalement exprimées. On attend encore l’équipe du président Tébib au tournant cette saison. Avec un statut à assumer et un parcours en Ligue Européenne à faire fructifier, les Nîmois entrant dans la compét’, à partir du 2ème tour, vers le 20 septembre. 

les résultats des amicaux de cette fin de semaine 

 Créteil - Pontault

28-29 

Nîmes-Limoges 

36-38 

Cesson-Saran 

34-16 

 Istres-Nice

25-28 

Lisbonne-Chambéry 

 30-32

Toulouse-Granollers 

 38-33

 Logrono-Nantes

 28-32

Puente Genil-Chartres

 31-28

 Nîmes-Granollers

37-31 

 St Raphaël-Aix

29-26 

Toulouse-Limoges 

39-27 

Irun-Nantes 

24-37 


Rappel des rencontres disputées depuis le 6 août en amical 

 Billère-Toulouse

 23-32

 Montpellier-Istres

35-33

 Tremblay-Dunkerque

 37-36

Montpellier-Tremblay

 32-28

 Ivry-Cesson

20-18

 Saran-Massy

 27-27

 Chartres-Pontault

26-27 

 Montpellier-Tremblay

31-23 

Gummersbach-Dunkerque 

 25-25

 Créteil-Cesson

34-29 

Aix-St Raphaël 

47-31 

Irun-Toulouse 

29-32 

 Billère-Istres

26-26 

Chartres-Tremblay 

27-30

Istres-Valence 

30-29 

 Limoges-Saran

28-25 

Irun-Toulouse 

29-28 

Ivry-Nancy 

25-25 

Tremblay-Dunkerque

25-26 

Nîmes-Aix 

32-32 

Nancy-Dunkerque 

19-25 

 Cesson-Cherbourg

30-24 

Montpellier-St Raphaël

38-28 

Cherbourg-Saran 

32-26 

 Porto-Chambéry

26-29 

 

 

 

 

 Le diaporama du Tournoi de Toulouse par Yves MICHEL 

Toulouse prometteur, Nîmes prudent, Limoges à tâtons 

LMSL

dimanche 22 août 2021 - © Yves Michel

 7 min 11 de lecture

Rien de tel qu'un tournoi pour se faire une idée avant la reprise officielle de la saison de ce que seront les contours de telle ou telle équipe. Parfois, les apparences sont trompeuses et la vérité des matches de prépa n'est pas celle de la compétition, la vraie. Ce week-end, si dans son antre, Toulouse s'est rassuré avant une échéance européenne, si Nîmes a fait avec les moyens du bord (Olympiques absents et trois blessés majeurs), Limoges doit se poser des questions. La prestation des porcelainiers est loin du niveau requis si volonté il y a, de bien figurer en Starligue.

20-21 août. Un des tout derniers week-ends avant la rentrée des classes, les températures dans le sud de la France restent caniculaires, dans les grandes villes, outre la désormais traditionnelle manif du samedi et le virus qui rode encore, la population rechigne à se déplacer dans une salle de sports. Pourtant les récents J.O ont été une belle vitrine d’exposition pour le handball. Peu importe. Pour la 2ème édition du tournoi de Toulouse qui pouvait enfin accueillir du public et qui offrait un plateau de haut niveau, le palais des sports ne croulait pas sous l’affluence. Tant pis pour les absents. Car si ce n’était « que » des matches de préparation, il y a eu, lors des quatre rencontres proposées, de l’engagement, de la vivacité, des attitudes volontaires et déjà des prémisses sur ce que pourraient être les intentions de jeu des différentes formations invitées. 


Prophète sur ses terres, le Fénix Toulouse a remporté son tournoi. Et sans ambiguïté, en battant en finale (voir plus loin), une équipe de Limoges qui a montré à ce moment de la saison, un visage pitoyable, des joueurs qui à l’exception de Yassine Idrissi étaient défensivement en RTT. Les porcelainiers tirés offensivement vers le haut par Romuald Kollé mais surtout Dragan Gajic (19 buts pour le Slovène en deux jours), pourtant au complet, ont donné l’impression de se retrouver au 1er jour de la préparation. Et Jure Dolenec dans tout ça ? Le joueur pour qui le club a cassé sa tire-lire à l’intersaison n’a pas été à la hauteur de sa réputation. On s’attendait à voir le Dolenec de Montpellier ou celui de Barcelone mais multiplier les courses, abuser des croisés, oublier pas mal de ballons en route, le gaucher n’a pas pesé sur la finale comme son entraîneur Tarik Hayatoune l’aurait souhaité. Car si Limoges a fait un mini break d’entrée par les deux anciens de l’équipe Brasseleur et Daoud, Toulouse est vite revenu à hauteur et a même pris le large dès la 8ème minute (7-4). Jamais les promus de la saison dernière ne seront en mesure de remonter leur handicap. Pire même, il va s’accroître au fil des minutes. Opposant du compliqué, de la lourdeur et de la maladresse à du simple, de la fluidité et surtout une énorme générosité de la part de Toulousains très séduisants. Parce que ce tournoi pour les hommes de Danijel Andjelkovic revêtait une importance capitale. C’était le dernier rendez-vous avant le 1er tour de la Ligue Européenne et un déplacement qui samedi prochain, à Hard en Autriche, sur les bords du lac de Constance, s’annonce physique et certainement tendu. Et côté défensif, le Fénix a su répondre présent avec le revenant Jovanovic (présent depuis 2018 mais que des blessures à répétition ont empêché d’évoluer) et les deux poids lourds de la tribu, les deux pivots Wagner et Pettersson bien épaulé par Ayoub Abdi (qui avait été préservé vendredi lors du 1er match contre Granollers), l’Algérien, aussi à l’aise à remuer de la masse qu’à porter le danger à l’autre extrémité. Sept buts d’avance pour les locaux à la 18ème, 5 à la pause, 9 à la 35ème et à la 48ème pour terminer à +12 (39-27) au buzzer final. Certes, c’était un match amical, mais pour Limoges cela fait tâche dans le bilan de la prépa.  Côté Toulouse, les promesses sont nombreuses. Déjà, les recrues s’intègrent progressivement. A l’image d’Erwin Feuchtmann. Le Chilien débarqué en juillet de Léon a évolué tout aussi à l’aise sur les deux extrémités de la base arrière. Résultat : un sans-faute à 6/6. Autre sujet de satisfaction, Erik Balenciaga. De la haute couture pour le petit Espagnol. Peu à son avantage face à ses compatriotes de Granollers vendredi, le demi-centre parfaitement complémentaire de Maxime Gilbert (photo de tête),  a retrouvé les qualités qui lui ont permis de déboussoler la défense limougeaude.  Que dire aussi de l’assurance de Jeff Lettens. Bien aidé par son bloc, le Belge a été le facteur X de ce samedi. A la parade sur 14 tirs, il a prouvé qu’il était le n°1 sous les couleurs haut-garonnaises. Sans parler des ailiers quel que soit le côté, et si le jeune Téo Jarry s’était surtout mis en évidence lors du 1er rendez-vous face à Granollers (7 buts) se tirant la bourre avec celui avec lequel il partage le poste à gauche Nemanja (7 buts aussi vendredi et 4 le lendemain), à l’opposé, les feu-follets Edouard Kempf et l’historique "Pickou" Chelle n’ont pas été en reste. Bref, pour résumer cette finale, loin de s’emballer, si collectivement des réglages sont encore à faire, Toulouse est sur la bonne voie. Pour Limoges, c’est un gros point d’interrogation. Idrissi, Kolle, Gajic voire Emonet semblent cacher la forêt d’un boulot colossal qui reste à accomplir. L’échéance la plus importante pour les joueurs de Tarik Hayatoune, c’est dans 20 jours en championnat en déplacement à Aix.  



Nîmes a terminé 3ème de cette joute à 4. Privée de ses Olympiques (les Egyptiens Hesham et Sanad, les Français Desbonnet et Guigou alors que Tésio, Gallego et Rémi Salou sont blessés), les partenaires de Julien Rebichon auraient très bien pu se retrouver en finale puisqu’après avoir complètement raté leur 1ère mi-temps face à Limoges vendredi, ils ont amené les Hauts-Viennois à la séance des tirs au but après avoir égalisé presque sur le gong par la nouvelle recrue Mathieu Salou (34-34). Sur la série à 7 mètres, Yassine Idrissi qui ne porte pas ses 37 ans, a mis en échec Rebichon et Acquevillo. Mission remplie pour retrouver Toulouse en finale. Nîmes-Limoges, opposition physique et très engagée où la défense gardoise n’a pas donné assez de garanties pour prendre le dessus. A une exception, plutôt inattendue. En l’absence de Rémi Desbonnet, le jeune Louis Gouaze (18 ans - notre photo), protégé de Jérôme Chauvet au centre de formation a répondu présent. Et comme le garçon avait montré ses qualités le vendredi (10 arrêts à 36%), il s’est senti tout aussi à l’aise lorsque samedi, il s’est retrouvé dans les cages (7 parades à 32%). En deux prestations, il a totalement éclipsé son aîné, Teodor Paul. Si comme la veille, l’USAM a pu revenir et faire tourner le compteur, Jean Jacques Acquevillo s’est investi corps et âme, auteur de belles intentions et 14 buts inscrits en deux confrontations. Tout comme Limoges mais en moins criant (dû aussi aux absences de choix), Nîmes doit encore travailler pour arriver au niveau qui doit être le sien. Même s’il a un puissant bras gauche et que Franck Maurice compte beaucoup sur lui de loin, Mathieu Salou doit encore trouver ses marques et un peu plus de confiance (contre Granollers, l’ancien Cessonnais a été un peu plus « pesant » que la veille). Le pivot Henrik Jacobsen s’est mu sur courant alternatif. La relation avec ses arrières n’est pas encore parfaite mais on sent une envie de bien faire aux deux extrémités du terrain. Le Norvégien a des qualités, elles sont reconnues, sous les couleurs vertes, il ne les a pas encore totalement exprimées. On attend encore l’équipe du président Tébib au tournant cette saison. Avec un statut à assumer et un parcours en Ligue Européenne à faire fructifier, les Nîmois entrant dans la compét’, à partir du 2ème tour, vers le 20 septembre. 

les résultats des amicaux de cette fin de semaine 

 Créteil - Pontault

28-29 

Nîmes-Limoges 

36-38 

Cesson-Saran 

34-16 

 Istres-Nice

25-28 

Lisbonne-Chambéry 

 30-32

Toulouse-Granollers 

 38-33

 Logrono-Nantes

 28-32

Puente Genil-Chartres

 31-28

 Nîmes-Granollers

37-31 

 St Raphaël-Aix

29-26 

Toulouse-Limoges 

39-27 

Irun-Nantes 

24-37 


Rappel des rencontres disputées depuis le 6 août en amical 

 Billère-Toulouse

 23-32

 Montpellier-Istres

35-33

 Tremblay-Dunkerque

 37-36

Montpellier-Tremblay

 32-28

 Ivry-Cesson

20-18

 Saran-Massy

 27-27

 Chartres-Pontault

26-27 

 Montpellier-Tremblay

31-23 

Gummersbach-Dunkerque 

 25-25

 Créteil-Cesson

34-29 

Aix-St Raphaël 

47-31 

Irun-Toulouse 

29-32 

 Billère-Istres

26-26 

Chartres-Tremblay 

27-30

Istres-Valence 

30-29 

 Limoges-Saran

28-25 

Irun-Toulouse 

29-28 

Ivry-Nancy 

25-25 

Tremblay-Dunkerque

25-26 

Nîmes-Aix 

32-32 

Nancy-Dunkerque 

19-25 

 Cesson-Cherbourg

30-24 

Montpellier-St Raphaël

38-28 

Cherbourg-Saran 

32-26 

 Porto-Chambéry

26-29 

 

 

 

 

 Le diaporama du Tournoi de Toulouse par Yves MICHEL 

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