Niklas Landin gardien du temple danois
15 arrêts dont 14 pour Niklas Landin, 5 pour la doublette Hendawy – Eltayar, il ne faut pas forcément aller très loin pour chercher la raison de la victoire somme toute aisée du champion du Monde sur le champion d’Afrique. Et c’est clair que le portier Danois a mis à genou les plus belles gâchettes égyptiennes. 2/9 pour Omar Yahia, 3/6 dont 2 7 mètres vendangés pour Mohamed Sanad, etc… Les Egyptiens, hormis le toujours précieux Yehia Elderaa, ont buté trop souvent en seconde période sur le rideau de fer nordique. Pourtant très bien partis (1-4 4°), les Pharaons vont tenir 30 minutes avant de faire un deuxième acte trop poussif. De quoi donner au duo Mathias Gidsel – Mikkel Hansen toutes les munitions pour réussir un vrai carton. Certes le parisien aura surtout brillé sur jet de 7 mètres (7/7 mais 2/7 dans le jeu), c’est surtout le jeune gaucher qui va encore une fois éclabousser le match de son talent avec un 8/9 saupoudré de 6 passes décisives. Largement de quoi prendre le meilleur sur cette Egypte en panne d’arrêts de gardiens.
Portugal et Suède même devise : Souffrance
Pour le moment, la Suède tient son rang, mais on ne peut pas dire que cela se fasse dans la facilité. Bousculé à l’extrême par le Bahreïn le premier jour, les vice-champions du monde ont encore soufferts mille maux face au Japon cette fois. Bien sur le Japon n’a pas été vraiment en mesure de créer la grosse surprise de ce début de JO en menant les débats dans ce match. On pensait même que le 25-19 pour la Suède à la 43° augurait d’une fin de match bien tranquille. Mais la Suède va tomber en panne sèche complète, seul Hampus Wanne va arriver à trouver la faille par 2 fois pendant que le Japon scorait par 7 fois et il va falloir que Hiroki Motoki se loupe sur son dernier 7 mètres pour offrir enfin la délivrance à la dernière seconde, toujours sur 7 mètres par l’inévitable et sauveteur des espoirs suédois. Si les Suédois ont souffert, que dire du Portugal qui a réussi un vrai petit holdup. Le nom du braqueur en chef, Gustavo Capdeville, gardien de son état et véritable muraille sur les dernières minutes de jeu, empêchant le Bahreïn de creuser un trou qui aurait été définitif. De quoi offrir au futur Nantais Pedro Portela la possibilité de signer un doublé final qui va sauver les actions lusitaniennes dans cette poule. Pour le Bahreïn, deuxième échec douloureux et sans doute une possible qualification qui s’envole. Pourtant, question jeu, les champions d’Asie n’ont pas grand-chose à envier à beaucoup question talent individuel, la prise en main du groupe par Aron Kristjanson, leur apporte une stabilité dans le jeu qui étonne sur ces JO mais qui pour le moment est plus que mal payée.