Le cœur de Rodrigo
Bien évidemment, la performance majuscule d’Adrian Figueiras (Photo titre) saute aux yeux côté espagnol. Avec son 10/11 et le dernier 7 mètres de la gagne obtenu et transformé par Alex Gomez à la dernière seconde de jeu, le futur Chartrain a porté son équipe pendant 60 minutes. Mais que dire de la séquence qu’a signé Rodrigo Corrales entre la 35° ou la Norvège semblait partie pour dérouler et la 60°, 25 minutes pendant lesquelles l’ancien taulier parisien a mis l’artillerie nordique au pain sec et à l’eau, permettant à ses couleurs et donc à son pivot magique d’arracher la victoire à une Norvège quand même un peu en dessous de ce que l’on attendait. Sanders Sagosen est beaucoup moins « régnant » sur son équipe, les deux lance-missiles gauchers, Rod et Reinkind sont toujours aussi irréguliers et sans une partie quasi au niveau de son alter ego espagnol de Torbjorn Bergerud dans les buts de la Norvège, l’Espagne aurait pu prendre le large malgré tous ses problèmes sur la base arrière qui a quand même du mal dès que le bloc adverse reste très compact. La Norvège n’a pas su l’être sur les 60 minutes et son manque de réalisme face à Corrales en seconde période lui a couté les 2 points.
L’Allemagne se relance au détriment de l’Argentine
Prochains adversaires des Bleus, les Allemands ont pris ce qu’ils devaient prendre face à l’Argentine, mais autant dire que tout ne s’est pas fait dans la facilité. Mais on a vu face aux Bleus que ces Argentins ont vraiment beaucoup de qualités et que leur défaut reste encore et toujours la profondeur de banc. Et c’est là-dessus que s’est appuyée la Mannschaft en appuyant très fort sur le champignon en seconde période. Passé la 40° minute, les Philipp Weber (Photo ci-dessous), Timo Kastenig et autres Steffen Weinhold ont appuyé là où cela fait mal, le jeu rapide et de transition pour bien finir d’épuiser les ressources physiques des tauliers argentins. Coup de chapeau toutefois à Ramiro Martinez, ailier droit de poche qui aura bien fait picorer Andréas Wolf. A noter le rouge sec d'Uwe Gensheimer sur un 7 mètres mis en pleine face de Juan Manuel Barr, et ce après seulement 2 minutes de jeu pour l'ancier ailier du PSG.