La Norvège à 100 à l’heure
A tous seigneurs, tous honneurs, et même si c’est elle qui a fini le triptyque des démonstrations du jour, la Norvège. La Corée n’a pas existé, si ce n’est dans les 5 premières minutes. Après, la rafale, la tornade rouge s’est abattue sur leurs têtes et elles ont un peu vu passer les avions venus du Nord. Au final, pas de match et encore, la différence aurait pu être encore plus énorme tant les Norvégiennes ont, par moment, un peu picoré face à Ju Hui, la gardienne coréenne. 12 arrêts, presque tous en 1x1, car la particularité des Norvégiennes sur ce match est d’avoir extrêmement peu tiré de loin, les 11 buts de leur pivot Kari Brattset en sont la meilleure preuve. Tout en vitesse, et pourtant le jeu coréen est aussi assez hors normes dans ce domaine, mais les Norvégiennes ont joué par moment encore plus vite que les championnes d’Asie. Cela a parfois provoqué quelques déchets, mais avec le show Silje Solberg dans les buts, elles pouvaient se permettre quelques errements dans la finition.
Les Pays Bas et le Monténégro en mères peinardes
Avant, Les Pays Bas et le Monténégro avaient ouvert les « hostilités » dans le facile, le suave, façon mousse et pampre. Mais si les Pays Bas ont mis d’entrée le Japon aux ordres avec un 6-1 en 5 minutes principalement signé du bras fantastique de Lois Abbingh, le Monténégro a dû attendre 30 minutes et toute la première période pour enfin faire lâcher l’affaire aux Angolaises. Mais ce retour des vestiaires aura été encore plus dévastateur que le début de match des bataves avec un 6-0 en 8 minutes. Là aussi, une joueuse était partout, une Jovanka Radicevíc, coutumière du fait, qui va mettre à genoux les championnes d’Afrique. Au final +11 pour les joueuses d’Emmanuel Mayonnade et pour les Monténégrines.