Pas mal de voix s’élèvent en France sur la présence des derniers monuments de la génération dorée au sein de l’équipe de France. Que dire alors de la sélection espagnole. Raul Entrerrios 40 ans, Viran Morros, Dani Sarmiento et Antonio Garcia 37, Gédéon Guardiola 36 ! Les Gurbindo et Maqueda font presque figure de jeunots avec leurs 33 ans. Il n’empêche que c’est avec tout ce beau monde à la baguette que l’Espagne s’est imposée sur une Allemagne par moment très séduisante. Mais deux passages en force logiques concédés dans les ultimes secondes par Marcel Schiller et Steffen Weinhold ont mis à mal une belle opportunité de faire chuter les champions d’Europe. Les Espagnols n’en demandaient pas tant, même s’ils pouvaient logiquement revendiquer la légitimité de cette victoire après une seconde période globalement maitrisée et où ils avaient fait la course en tête. La Mannschaft n’aura plus trop de droit à l’erreur face à l’Argentine, et attention, les Gladiators ont su montrer de belles forces face aux Bleus et ils ne sont jamais aussi dangereux que quand on ne les attend pas. Les Croates ont payé pour le savoir.
Dans le premier match de la compétition, la Norvège, à l‘image d’un Sander Sagosen extrêmement brouillon, a péniblement pris le dessus sur le Brésil, mais autant dire que cette entrée ne matière avait le goût d’une sauce un peu ratée. En bute à la belle prestation du gardien brésilien Léonardo Tercariol, perdant beaucoup trop de ballons et ne trouvant son salut que quand le Brésil s’est mis lui aussi à être extrêmement dispendieux en ballons, la Norvège a aussi trouvé dans sa cohorte de gauchers, Harald Reinkind, Magnus Rod et Christian Bjornsen les artilleurs pour finalement faire la différence. Suffisance un peu habituelle chez les Norvégiens ou vrai coup de mou, la prochaine étape face à l’Espagne en dira certainement beaucoup plus !