bandeau handzone

Timmy Petit a franchi un cap à Saint-Raphaël

LMSL

mardi 4 mai 2021 - © Yves Michel

 8 min 12 de lecture

C'est sur son centre de formation que Saint Raphaël Var Handball capitalise pour construire l'avenir. Après Drévy Paschal qui a signé son 1er contrat voilà quelques jours, c'est au tour de l'imposant Timmy Petit de faire son entrée chez les professionnels. Après des débuts atypiques où les obstacles n'ont pas manqué mais animé par une volonté à toute épreuve, le Guadeloupéen vise les sommets. Il occupe déjà une place importante au sein de la défense varoise.

On ne mesurera jamais assez la place qu'ont occupé et continuent de prendre les ultra-marins dans la filière fédérale et pour les plus talentueux en sélection nationale. Les héritiers des Narcisse, Richardson, Dinart, Sorhaindo et autres Cazal pointent déjà leur minois sur le devant de la scène et leur avenir est prometteur. Le club de St Raphaël ne s'y est pas trompé en attirant dans ses filets, Timmy Petit. En ce début de semaine, le Guadeloupéen franchit un vrai palier en signant son 1er contrat pro de deux ans (+ 1 renouvelable).  
 

De par ses qualités morphologiques, à Baie-Mahaut commune dont il est originaire, Timmy ne passait certainement pas inaperçu. Même si ce n'est pas au sein d'un collectif qu'il a débuté. Son approche du jeu à sept reste pour le moins atypique. « J'ai découvert le hand sur le tard, vers 13-14 ans. Au départ, je m'étais orienté vers le taekwondo et un jour, j'ai accompagné mon petit frère dans un gymnase. Il manquait un joueur dans l'équipe, j'ai essayé et j'ai tout de suite été séduit. » Le sport de combat et les titres qu'il commençait à accumuler ont du coup été relégués au second plan, une passion était née. « J'ai commencé au club de Capesterre dans le sud de l'île sur le poste d'arrière gauche et de demi-centre. J'avais des rêves plein la tête. Je me rappelle qu'au retour de mon 1er match, dans la voiture, j'ai demandé à ma mère si handballeur pouvait être un métier (sourires). » Sandra, la maman est avisée et protectrice. Elle le met en garde sur les difficultés du projet et sur le choix de vie vers lequel il devra s'orienter. Mais elle va tout faire pour que le garçon, de plus en plus déterminé, atteigne ses objectifs. « Comme on dit en créole, elle est mon poteau-mitan, mon pilier, ma boussole. Je l'ai toujours consultée pour toutes les décisions délicates à prendre. Elle a toujours été disponible. Tout comme mon père même s'il était accaparé par ses différents boulots. Mes parents ont fait d'énormes sacrifices pour que j'aille au bout de mes ambitions. » Bonne volonté donne des ailes et dès lors, tout s'emballe... ou presque. Timmy est sélectionné aux inter-comités, inter-ligues sans pour autant être mis en avant. «Je ne figurais pas parmi les meilleurs, avoue-t-il sans complexe.» Impression accentuée au pôle espoirs lorsqu'on lui annonce qu'on ne le gardait pas. « J'ai vraiment cru que tout allait s'arrêter mais je ne me suis pas découragé et j'ai eu la chance de croiser la route de Didier Dinart. » Depuis 2013, l'International guadeloupéen organise le « Hand Caribean Tour », un grand tournoi destiné à mettre en valeur les jeunes joueurs de la zone. L'élève vit son 1er temps fort, à la rencontre de son idôle. « Didier m'a vraiment ouvert la porte et c'est lui qui m'a incité à quitter l'île et j'ai débarqué à Nice. » A plus de 6700 kilomètres des siens. Avec le crève-cœur de la séparation mais avec la volonté tenace de s'accrocher pour ne pas décevoir ceux qui lui font confiance. « Tout a été calé en deux semaines et il a fallu que je négocie fermement avec mes parents car je n'avais pas encore 17 ans ! » 
 

La Côte d'Azur est une terre hospitalière et un bon compromis surtout pour un Antillais qui n'a jamais mis les pieds en métropole. Mais loin de ses attaches, le quotidien est totalement différent. Voilà quelque temps que Timmy n'évolue plus sur la base arrière et il arrive au Cavigal comme... pivot avant d'être recyclé... défenseur. Encore un point commun avec le grand Didier ! « Il ne m'a jamais imposé une ligne de conduite. Il m'a donné quelques conseils mais c'était à moi de les exploiter. Il reste vraiment un exemple à suivre et si j'ai sa carrière derrière, je signe tout de suite ! (rires) ». Défenseur ou destructeur ? Le jeune n'arrive pas à canaliser son tempérament fougueux et l'image rustique qu'il renvoie. « J'ai du corriger ce que je faisais car on commençait à m'appeler  "le boucher" ». Pourtant, un peu plus à l'ouest, le club de St Raphaël s'intéresse à lui. Et Dan-Rares Fortuneanu, aujourd'hui entraîneur de l'équipe professionnelle mais à l'époque chargé de la formation, décèle un potentiel et n'a aucun mal à le convaincre de rejoindre le club varois. « Mes deux 1ères années ont été assez complexes. J'utilisais plus mon physique sans faire fonctionner ma tête, je ne voyais que le combat comme seule solution. Bosser avec Adrien Dipanda mais aussi et surtout avec Wissem (Hmam) m'a beaucoup apporté. Grâce à eux, j'ai vraiment progressé. » Mais le gamin de Capesterre ne veut pas en rester-là d'autant qu'il s'entraîne avec la D1 et que depuis le début de la saison, il a bénéficié de temps de jeu en Starligue. Tout comme Drévy Paschal, l'autre Antillais du SRVHB, de la même génération mais de la Martinique voisine. « Ah ! La rivalité légendaire entre les deux îles ! (rires) Non, avec Drévy, on s'est toujours entendu et comme on était embarqué dans la même aventure , on s'est toujours serré les coudes. » Et ce n'est pas un hasard si à quelques jours d'intervalle, les deux complices viennent de parapher leur 1er contrat pro. Un grand moment de partage pour Timmy avec au téléphone, Didier Dinart le père spirituel,  la grand-mère qui en a pleuré de joie et l'indispensable Sandra. « Cette signature, on va dire, c'est une 1ère page qui se tourne mais ce n'est pas un aboutissement. Les miens sont très fiers de ce que je réalise et si j'ai pu franchir tous les obstacles, c'est bien grâce à eux. Le plus dur commence car désormais je n'aurai plus l'excuse du débutant. » A St Raph', où sur le poste de pivot, il côtoie Jo Mapu et Johannes Marescot, le minot au gabarit déjà impressionnant (1.98 pour 100 kg) va assurément prendre de l'assurance et du volume.  « La maturité surtout à ce poste s'acquiert au fil des années. Je m'investis à fond dans ce que je fais. Sans parler de vice, il faut que je devienne un peu plus malin dans mon jeu. J'ai suffisamment de caractère pour m'affirmer. » Et toute une île derrière lui. 



                                  Dan-Rares Fortuneanu avec Wissem Hmam (en arrière-plan)

Dan Rares Fortuneanu est aux commandes de l'équipe 1 de St Raphaël depuis 2019. Il a effectué l'essentiel de sa carrière au sein du club varois comme demi-centre (9 saisons) puis entraîneur dès 2013 (centre de formation et adjoint de Joël Da Silva). 

Conserver Timmy Petit dans son effectif, s'imposait-il ?
Oui même si au début, cela n'a pas été évident. On va dire qu'il était... brut de décoffrage, il était très rude, limite violent. A l'époque, il en a couché quelques-uns et pas seulement des gars du centre de formation ! Il mettait des gifles dans tous les sens, je me souviens lors de sa 1ère saison en N2, il a terminé avec 5 rouges et deux convocations devant la commission de discipline. Je l'ai recadré et on lui a vraiment accordé une chance l'été dernier en le prolongeant. Il avait des propositions de clubs de D2, il n'a pas regardé l'intérêt financier et il a accepté de relever le challenge. Je l'ai lancé dès le 1er match de championnat contre Cesson en charnière centrale avec Marescot pour remplacer Dipanda qui était suspendu. Et là, il m'a fait vraiment plaisir. 

Une sorte de déclic ? 
Oui, je pense qu'il a pris confiance en lui et cela s'est traduit positivement sur le terrain. Il a tellement progressé dans son anticipation, son placement que par la suite, je l'ai titularisé en défense. Il a vraiment gagné le droit de passer pro. On va l'aider à se stabiliser, à défendre en 3 bas sur une 5-1 et si ça avance vite, on l'utilisera en attaque comme on a commencé à le faire sur le jeu à 7 mais surtout dans un rôle de fixation. 



Pour Drevy Paschal (photo ci-dessus) ce n'est pas la même approche...
La petite anecdote, c'est que j'ai joué pas mal de fois contre son père (Yves-André) lorsqu'il évoluait à Angers. Sur un inter-pôles à Vaulx-en-Velin, le talent de Drévy m'a sauté aux yeux. Un ailier longiligne aux belles qualités physiques comme Caucheteux et quand je l'ai vu, j'ai su qu'il pourrait aussi jouer sur la base arrière. Il a de très grandes capacités et a le profil de France A. C'est un très bon finisseur sur le poste d'ailier même si de par sa morphologie sur le plan défensif, cela risque d'être un peu plus compliqué. Mais ce qui est révélateur cette année, c'est qu'il a été décisif sur plusieurs matches de D1. 

Concernant justement le championnat, 9ème est votre vraie place ? 
C'est sans doute la place qu'on mérite mais les circonstances nous ont été défavorables. Après la victoire à Aix (26-28 le 21 mars), on était 7èmes mais on a été touché par le virus. On s'est retrouvé à l'arrêt pendant trois semaines, le groupe était décimé et ensuite, il a fallu enchaîner en disputant 4 matches en dix jours (4 défaites). J'espère qu'on a mangé notre pain noir même si on l'a encore vu, les mal classés peuvent gagner contre les plus costauds.  

Timmy Petit a franchi un cap à Saint-Raphaël  

LMSL

mardi 4 mai 2021 - © Yves Michel

 8 min 12 de lecture

C'est sur son centre de formation que Saint Raphaël Var Handball capitalise pour construire l'avenir. Après Drévy Paschal qui a signé son 1er contrat voilà quelques jours, c'est au tour de l'imposant Timmy Petit de faire son entrée chez les professionnels. Après des débuts atypiques où les obstacles n'ont pas manqué mais animé par une volonté à toute épreuve, le Guadeloupéen vise les sommets. Il occupe déjà une place importante au sein de la défense varoise.

On ne mesurera jamais assez la place qu'ont occupé et continuent de prendre les ultra-marins dans la filière fédérale et pour les plus talentueux en sélection nationale. Les héritiers des Narcisse, Richardson, Dinart, Sorhaindo et autres Cazal pointent déjà leur minois sur le devant de la scène et leur avenir est prometteur. Le club de St Raphaël ne s'y est pas trompé en attirant dans ses filets, Timmy Petit. En ce début de semaine, le Guadeloupéen franchit un vrai palier en signant son 1er contrat pro de deux ans (+ 1 renouvelable).  
 

De par ses qualités morphologiques, à Baie-Mahaut commune dont il est originaire, Timmy ne passait certainement pas inaperçu. Même si ce n'est pas au sein d'un collectif qu'il a débuté. Son approche du jeu à sept reste pour le moins atypique. « J'ai découvert le hand sur le tard, vers 13-14 ans. Au départ, je m'étais orienté vers le taekwondo et un jour, j'ai accompagné mon petit frère dans un gymnase. Il manquait un joueur dans l'équipe, j'ai essayé et j'ai tout de suite été séduit. » Le sport de combat et les titres qu'il commençait à accumuler ont du coup été relégués au second plan, une passion était née. « J'ai commencé au club de Capesterre dans le sud de l'île sur le poste d'arrière gauche et de demi-centre. J'avais des rêves plein la tête. Je me rappelle qu'au retour de mon 1er match, dans la voiture, j'ai demandé à ma mère si handballeur pouvait être un métier (sourires). » Sandra, la maman est avisée et protectrice. Elle le met en garde sur les difficultés du projet et sur le choix de vie vers lequel il devra s'orienter. Mais elle va tout faire pour que le garçon, de plus en plus déterminé, atteigne ses objectifs. « Comme on dit en créole, elle est mon poteau-mitan, mon pilier, ma boussole. Je l'ai toujours consultée pour toutes les décisions délicates à prendre. Elle a toujours été disponible. Tout comme mon père même s'il était accaparé par ses différents boulots. Mes parents ont fait d'énormes sacrifices pour que j'aille au bout de mes ambitions. » Bonne volonté donne des ailes et dès lors, tout s'emballe... ou presque. Timmy est sélectionné aux inter-comités, inter-ligues sans pour autant être mis en avant. «Je ne figurais pas parmi les meilleurs, avoue-t-il sans complexe.» Impression accentuée au pôle espoirs lorsqu'on lui annonce qu'on ne le gardait pas. « J'ai vraiment cru que tout allait s'arrêter mais je ne me suis pas découragé et j'ai eu la chance de croiser la route de Didier Dinart. » Depuis 2013, l'International guadeloupéen organise le « Hand Caribean Tour », un grand tournoi destiné à mettre en valeur les jeunes joueurs de la zone. L'élève vit son 1er temps fort, à la rencontre de son idôle. « Didier m'a vraiment ouvert la porte et c'est lui qui m'a incité à quitter l'île et j'ai débarqué à Nice. » A plus de 6700 kilomètres des siens. Avec le crève-cœur de la séparation mais avec la volonté tenace de s'accrocher pour ne pas décevoir ceux qui lui font confiance. « Tout a été calé en deux semaines et il a fallu que je négocie fermement avec mes parents car je n'avais pas encore 17 ans ! » 
 

La Côte d'Azur est une terre hospitalière et un bon compromis surtout pour un Antillais qui n'a jamais mis les pieds en métropole. Mais loin de ses attaches, le quotidien est totalement différent. Voilà quelque temps que Timmy n'évolue plus sur la base arrière et il arrive au Cavigal comme... pivot avant d'être recyclé... défenseur. Encore un point commun avec le grand Didier ! « Il ne m'a jamais imposé une ligne de conduite. Il m'a donné quelques conseils mais c'était à moi de les exploiter. Il reste vraiment un exemple à suivre et si j'ai sa carrière derrière, je signe tout de suite ! (rires) ». Défenseur ou destructeur ? Le jeune n'arrive pas à canaliser son tempérament fougueux et l'image rustique qu'il renvoie. « J'ai du corriger ce que je faisais car on commençait à m'appeler  "le boucher" ». Pourtant, un peu plus à l'ouest, le club de St Raphaël s'intéresse à lui. Et Dan-Rares Fortuneanu, aujourd'hui entraîneur de l'équipe professionnelle mais à l'époque chargé de la formation, décèle un potentiel et n'a aucun mal à le convaincre de rejoindre le club varois. « Mes deux 1ères années ont été assez complexes. J'utilisais plus mon physique sans faire fonctionner ma tête, je ne voyais que le combat comme seule solution. Bosser avec Adrien Dipanda mais aussi et surtout avec Wissem (Hmam) m'a beaucoup apporté. Grâce à eux, j'ai vraiment progressé. » Mais le gamin de Capesterre ne veut pas en rester-là d'autant qu'il s'entraîne avec la D1 et que depuis le début de la saison, il a bénéficié de temps de jeu en Starligue. Tout comme Drévy Paschal, l'autre Antillais du SRVHB, de la même génération mais de la Martinique voisine. « Ah ! La rivalité légendaire entre les deux îles ! (rires) Non, avec Drévy, on s'est toujours entendu et comme on était embarqué dans la même aventure , on s'est toujours serré les coudes. » Et ce n'est pas un hasard si à quelques jours d'intervalle, les deux complices viennent de parapher leur 1er contrat pro. Un grand moment de partage pour Timmy avec au téléphone, Didier Dinart le père spirituel,  la grand-mère qui en a pleuré de joie et l'indispensable Sandra. « Cette signature, on va dire, c'est une 1ère page qui se tourne mais ce n'est pas un aboutissement. Les miens sont très fiers de ce que je réalise et si j'ai pu franchir tous les obstacles, c'est bien grâce à eux. Le plus dur commence car désormais je n'aurai plus l'excuse du débutant. » A St Raph', où sur le poste de pivot, il côtoie Jo Mapu et Johannes Marescot, le minot au gabarit déjà impressionnant (1.98 pour 100 kg) va assurément prendre de l'assurance et du volume.  « La maturité surtout à ce poste s'acquiert au fil des années. Je m'investis à fond dans ce que je fais. Sans parler de vice, il faut que je devienne un peu plus malin dans mon jeu. J'ai suffisamment de caractère pour m'affirmer. » Et toute une île derrière lui. 



                                  Dan-Rares Fortuneanu avec Wissem Hmam (en arrière-plan)

Dan Rares Fortuneanu est aux commandes de l'équipe 1 de St Raphaël depuis 2019. Il a effectué l'essentiel de sa carrière au sein du club varois comme demi-centre (9 saisons) puis entraîneur dès 2013 (centre de formation et adjoint de Joël Da Silva). 

Conserver Timmy Petit dans son effectif, s'imposait-il ?
Oui même si au début, cela n'a pas été évident. On va dire qu'il était... brut de décoffrage, il était très rude, limite violent. A l'époque, il en a couché quelques-uns et pas seulement des gars du centre de formation ! Il mettait des gifles dans tous les sens, je me souviens lors de sa 1ère saison en N2, il a terminé avec 5 rouges et deux convocations devant la commission de discipline. Je l'ai recadré et on lui a vraiment accordé une chance l'été dernier en le prolongeant. Il avait des propositions de clubs de D2, il n'a pas regardé l'intérêt financier et il a accepté de relever le challenge. Je l'ai lancé dès le 1er match de championnat contre Cesson en charnière centrale avec Marescot pour remplacer Dipanda qui était suspendu. Et là, il m'a fait vraiment plaisir. 

Une sorte de déclic ? 
Oui, je pense qu'il a pris confiance en lui et cela s'est traduit positivement sur le terrain. Il a tellement progressé dans son anticipation, son placement que par la suite, je l'ai titularisé en défense. Il a vraiment gagné le droit de passer pro. On va l'aider à se stabiliser, à défendre en 3 bas sur une 5-1 et si ça avance vite, on l'utilisera en attaque comme on a commencé à le faire sur le jeu à 7 mais surtout dans un rôle de fixation. 



Pour Drevy Paschal (photo ci-dessus) ce n'est pas la même approche...
La petite anecdote, c'est que j'ai joué pas mal de fois contre son père (Yves-André) lorsqu'il évoluait à Angers. Sur un inter-pôles à Vaulx-en-Velin, le talent de Drévy m'a sauté aux yeux. Un ailier longiligne aux belles qualités physiques comme Caucheteux et quand je l'ai vu, j'ai su qu'il pourrait aussi jouer sur la base arrière. Il a de très grandes capacités et a le profil de France A. C'est un très bon finisseur sur le poste d'ailier même si de par sa morphologie sur le plan défensif, cela risque d'être un peu plus compliqué. Mais ce qui est révélateur cette année, c'est qu'il a été décisif sur plusieurs matches de D1. 

Concernant justement le championnat, 9ème est votre vraie place ? 
C'est sans doute la place qu'on mérite mais les circonstances nous ont été défavorables. Après la victoire à Aix (26-28 le 21 mars), on était 7èmes mais on a été touché par le virus. On s'est retrouvé à l'arrêt pendant trois semaines, le groupe était décimé et ensuite, il a fallu enchaîner en disputant 4 matches en dix jours (4 défaites). J'espère qu'on a mangé notre pain noir même si on l'a encore vu, les mal classés peuvent gagner contre les plus costauds.  

Dans la même rubrique

  1 2 3 4   

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#10 Montpellier Cesson 30 23 15/11/2024 20:00
#10 Chambéry Tremblay 27 28 14/11/2024 20:00
#10 Ivry Nantes 22 34 15/11/2024 20:30
#10 Istres Toulouse 29 30 15/11/2024 20:00
#10 Aix en Provence Paris 26 28 17/11/2024 17:00
#10 St Raphael Dunkerque 27 29 16/11/2024 20:30
#10 Chartres Nîmes 27 31 15/11/2024 20:00
#10 Limoges Créteil 33 36 15/11/2024 20:00

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
#11 Créteil Istres 22/11/2024 20:30
#11 Chambéry Paris 24/11/2024 16:00
#11 Toulouse Ivry 22/11/2024 20:30
#11 Dunkerque Montpellier 23/11/2024 20:00
#11 Nîmes St Raphael 22/11/2024 20:00
#11 Cesson Limoges 22/11/2024 20:30
#11 Tremblay Chartres 22/11/2024 20:30
#11 Nantes Aix en Provence 24/11/2024 19:00

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Paris 20 10 10 0 0
2 Nantes 18 10 9 0 1
3 Montpellier 16 10 8 0 2
4 Toulouse 16 10 8 0 2
5 St Raphael 12 10 6 0 4
6 Cesson 9 10 4 1 5
7 Tremblay 9 10 4 1 5
8 Chartres 8 10 4 0 6
9 Istres 8 10 4 0 6
10 Aix en Provence 8 10 4 0 6
11 Chambéry 8 10 4 0 6
12 Dunkerque 8 10 4 0 6
13 Limoges 7 10 3 1 6
14 Nîmes 6 10 3 0 7
15 Créteil 6 10 3 0 7
16 Ivry 1 10 0 1 9