Pourtant rien n’a été simple face à des Aiglonnes pourtant bien handicapées par les absences. Pas de Marina Colic, pas de Melissa Agathe, Pas de Lucie Satrapova, pas de Djeneba Tandjan, l’OGCN n’arrivait pas à Nantes avec toutes ses forces vives et avec seulement 12 joueuses, gardiennes comprises. Même si à Nantes, il y avait aussi des absentes comme Blandine Dancette, le rapport de force semblait en faveur des Ligériennes. Il faudra pourtant plus de 40 minutes pour Nantes arrive à prendre vraiment la main sur le match ! Avant, Nice n’a rien lâché emmené par une Marie Prouvensier dans tous les bons coups sur son aile droite. Mais à force de puiser dans les mêmes réserves, Nice va finir par caler et la force collective de Nantes va faire son effet.
20 dernières minutes où les Nantaises vont assoir leur qualification avec autorité avec une régularité presque métronomique marquant 2 buts pour en encaisser un seul. Avec en fer de lance une Dyeneba Sylla dans tous les bons coups sur jeu rapide. Camille Ayglon Saurina qui montre que sa retraite n’est pas encore actée et qu’elle a encore bien du talent à faire valoir sur cette fin de saison et le duo Placzek – André qui ferme la boutique dans les buts, Nantes va valider brillamment sa qualification avec un +6 final qui ne souffre pas trop de contestation. Reste maintenant à tenter de déboulonner sa majesté Brestoise, lancée comme un obus vers les 4 titres possibles sur cette fin de saison si bizarre.
La réactions de Guillaume Saurina (Entraîneur NAH): « Aujourd’hui, on décroche une place en finale grâce à un groupe. Pas uniquement grâce aux quatorze joueuses qui ont joué. C’est grâce à toutes les filles qui composent le collectif, grâce à toutes celles qui sont là depuis le 2 juillet et celles qui sont arrivées en cours d’année, grâce à cet état d’esprit et grâce à un investissement sans pareil. Il y a eu un peu d’émotion dans le vestiaire tout à l’heure ; ce n’est pas par la qualification en elle-même mais par ce que les filles sont capables de donner au quotidien et qui prend forme sur le terrain. C’est ça qui m’émeut, c’est qu’avec ces filles là je peux aller à la guerre. ».
Le diaporama du match par Philippe Padioleau