On a vu un premier quart d’heure de folie totale dans ce match. Cela a commencé par un mano à mano entre Kornel Nagy et Aymeric Minne qui rivalisaient d’adresse pour continuer par du jeu en première intention gagnant à tout coup. Tout cela va durer un gros quart d’heure avec un score de 14 partout à la 18 ° minute ! Un rythme de plus de 90 buts sur le match, une vraie gabegie offensive où les gardiens n’étaient pas conviés. Le hic pour l’USDK c’est qu’eux vont stopper là leurs belles velléités offensive pour laisser Nantes continuer seul le show. L’entré de Cyril Dumoulin qui de suite réalisait des arrêts. En plus du show Aymeric Minne qui ne s’arrêtait pas, on avait des pivots qui se font gaver de ballons gagnants. Avec un Théo Monar rappelant un autre ancien pensionnaire du pôle de Poitiers et ancien Nantais aussi, un certain Nicolas Tournat. Et pour boucler le casting un duo Cavalcanti – Rivera très prolifique sur le côté gauche.
De l’autre côte Dunkerque était en panne sèche offensive, hormis un Benjamin Afgour (Photo ci-dessus) très en verve, et surtout ne trouvait pas les bons ajustements en défense, aussi bien individuels dans l’engagement et la détermination que collectif où l’entraide devenait un peu une vue de l’esprit. Alors Nantes s’est baladé sur toute la fin de match. Incapables de vraiment répondre, les Dunkerquois n’ont plus joué que les utilités, acceptant la démonstration du HBCN pour finalement en prendre 43 tout en marquant quand même 27, mais seulement 13 sur les 42 dernières minutes. Cela remet un peu de l’ordre dans les têtes nantaises après le nul à Toulouse et la défaite sur le fil à Nîmes. Mais ce ne sera sans doute pas suffisant pour espérer recoller à Montpellier pour la 2° place. En revanche c’était indispensable à 3 semaines du choc des choc en Ligue des Champions face à l’ogre de Veszprém.
Le diaporama du match par Philippe Riou