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Le PSG s'affirme en patron sur le sol national

LMSL

dimanche 18 avril 2021 - © Yves Michel

 4 min 44 de lecture

La vaillance et l'engagement n'ont pas suffi. Montpellier n'a pas tenu le choc face au bulldozer du Paris St Germain. Dans le match au sommet déterminant pour la suite du championnat, les Parisiens se sont imposés (31-28). Les joueurs de la capitale ont mis fin à tout suspens en tête de la Starligue et on ne voit pas comment leur 8ème titre de champion (le 7ème consécutif) pourrait leur être contesté. Les Montpelliérains n'ont pas à rougir de cette défaite mais ils sont tombés sur bien plus forts qu'eux.

Il y a bien eu cette fin de 1er quart d'heure où Montpellier qui tentait de faire oublier un départ calamiteux a bien recollé au score sans pour autant ne jamais réussir à égaliser ou cette entame de second acte où sur l'impulsion d'un excellent Julien Bos, les Héraultais encore malmenés peu avant la pause, ont refait en partie leur retard face à un PSG qui n'a jamais failli dans sa capacité à rester maître de la situation. Deux temps forts du MHB et c'est tout ! Car ce samedi soir, il n'y avait la place que pour un seul patron sur le parquet de Coubertin. Les Parisiens ont affiché une sérénité à toute épreuve et ont surtout mis fin à la dynamique de leur grand rival qui venait d'aligner douze rencontres sans défaite, toutes compétitions confondues. Le plus frustrant pour les hommes de Canayer, c'est qu'ils n'ont pas été ridicules et ne se sont pas contentés de s'afficher en faire-valoir. Ils ont été tout simplement moins puissants ou peut-être moins lucides et adroits dans les phases où Paris a accéléré, a géré le tempo et a resserré sa défense. 

Le PSG a d'entrée asphyxié son adversaire. L'empêchant de développer son jeu et surtout par les accélérations du feu follet Luc Steins (photo de tête), maître du jeu rapide et de la montée de balle, le poussant à la faute. Valentin Porte sera exclu à deux reprises en huit minutes, ce qui est peu courant pour le capitaine du MHB. L'épée de Damoclès d'une sanction définitive pèsera par la suite sur son rendement défensif. Complètement dépassé, le bloc sudiste a subi les impacts parisiens. Il faudra que Kévin Bonnefoi, peu aidé en la circonstance, soit remplacé par Marin Sego et que Hugo Descat fasse preuve d'une régularité exemplaire (un 100% sur l'ensemble autant à 7 m que sur son aile ou en contre-attaque) pour que Montpellier sorte (enfin !) la tête de l'eau et entretienne l'espoir (11-10 à la 17ème). Parler du portier croate serait oublier que son vis-à-vis Yann Genty s'était signalé dans les 1ers instants. Même avec le souffle du vent d'Autan qui revenait dans leur cou, les Parisiens ne vont jamais s'affoler, ne jamais tenter l'impossible et sortir de leur projet de jeu. Quand les tirs se faisaient moins précis, les percussions moins efficaces, c'est la défense qui faisait le nécessaire. Le géant Kristopans, Nedim Remili et même Dylan Nahi notamment pour gêner Melvyn Richardson vont parfaitement remplir leur rôle. Dans ce 2ème quart d'heure de 1ère mi-temps, Montpellier va connaître un gros temps faible. Huit longues minutes à encaisser les impacts. La difficulté de défendre sur Steins était encore plus marquée et les ballons perdus, un peu trop nombreux. Avec six longueurs de retard à la 25è, quatre à la pause (19-15), tout était encore possible mais le PSG semblait avoir pris l'ascendant. 

Impression concrétisée à la reprise où même si les Héraultais étaient encore parvenus à réduire leur retard, en face, Yann Genty allait réaliser quelques arrêts déterminants et Mikkel Hansen continuer son œuvre pour terminer meilleur buteur de la rencontre avec un 8/9 (dont 4/4 au pénalty). Dans cette seconde période, Montpellier sera un peu trop souvent sanctionné pour espérer mieux que courir après le score. « On n'a jamais été bien loin, reconnaît Valentin Porte, au micro de beIN Sports, mais je n'ai pas l'impression que Paris ait été trop inquiété. Il nous a manqué ce petit truc. C'est toujours pareil, on a été bon sur des petits temps mais dès qu'on a eu un temps faible, on a pris cher. » Paris a été l'équipe la plus constante. Et ce, dans tous les secteurs de jeu. C'est inévitablement, ce qui a fait la différence et c'est pour cette raison qu'elle s'est imposée (31-28).  Les joueurs de Patrice Canayer qui dès mardi prochain se retrouveront à Berlin pour disputer leur quart de finale retour de l'European League (ils ont un avantage de 3 buts depuis l'aller à Bougnol), ne doivent pas sombrer dans le pessimisme. Il faut tout simplement se faire à l'idée que dans cette élite française, le PSG est actuellement au-dessus de tout le monde. Même si le boss Nikola Karabatic fait défaut depuis la mi-octobre. 

Il faut désormais souhaiter que les deux meilleures formations tricolores tout comme Nantes d'ailleurs, réussissent sur la scène européenne. Et pour le titre national ? Les Parisiens ne veulent même pas aborder le sujet ! « On reste 1er, Montpellier est 2ème, on a pris un avantage face à eux, c'est important pour la suite, concède Luc Steins, mais il y a encore beaucoup de matches, d'abord mardi à Toulouse puis contre Nantes. Et rien n'est fait. » Même s'ils possèdent désormais six unités d'avance sur Montpellier et un goal-average largement avantageux (avec un succès à l'aller comme au retour) et même si Nantes (3ème avec 2 matches en moins) et Aix (4ème avec un déficit de 3 matches) semblent avec 15 et 16 points de retard, irrémédiablement distancés. Thierry Omeyer, le manager général du PSG peut déjà commander le champagne en vue de fêter un 7ème titre d'affilée.


Le diaporama du match PSG - MONTPELLIER par Céline Dély

Le PSG s'affirme en patron sur le sol national  

LMSL

dimanche 18 avril 2021 - © Yves Michel

 4 min 44 de lecture

La vaillance et l'engagement n'ont pas suffi. Montpellier n'a pas tenu le choc face au bulldozer du Paris St Germain. Dans le match au sommet déterminant pour la suite du championnat, les Parisiens se sont imposés (31-28). Les joueurs de la capitale ont mis fin à tout suspens en tête de la Starligue et on ne voit pas comment leur 8ème titre de champion (le 7ème consécutif) pourrait leur être contesté. Les Montpelliérains n'ont pas à rougir de cette défaite mais ils sont tombés sur bien plus forts qu'eux.

Il y a bien eu cette fin de 1er quart d'heure où Montpellier qui tentait de faire oublier un départ calamiteux a bien recollé au score sans pour autant ne jamais réussir à égaliser ou cette entame de second acte où sur l'impulsion d'un excellent Julien Bos, les Héraultais encore malmenés peu avant la pause, ont refait en partie leur retard face à un PSG qui n'a jamais failli dans sa capacité à rester maître de la situation. Deux temps forts du MHB et c'est tout ! Car ce samedi soir, il n'y avait la place que pour un seul patron sur le parquet de Coubertin. Les Parisiens ont affiché une sérénité à toute épreuve et ont surtout mis fin à la dynamique de leur grand rival qui venait d'aligner douze rencontres sans défaite, toutes compétitions confondues. Le plus frustrant pour les hommes de Canayer, c'est qu'ils n'ont pas été ridicules et ne se sont pas contentés de s'afficher en faire-valoir. Ils ont été tout simplement moins puissants ou peut-être moins lucides et adroits dans les phases où Paris a accéléré, a géré le tempo et a resserré sa défense. 

Le PSG a d'entrée asphyxié son adversaire. L'empêchant de développer son jeu et surtout par les accélérations du feu follet Luc Steins (photo de tête), maître du jeu rapide et de la montée de balle, le poussant à la faute. Valentin Porte sera exclu à deux reprises en huit minutes, ce qui est peu courant pour le capitaine du MHB. L'épée de Damoclès d'une sanction définitive pèsera par la suite sur son rendement défensif. Complètement dépassé, le bloc sudiste a subi les impacts parisiens. Il faudra que Kévin Bonnefoi, peu aidé en la circonstance, soit remplacé par Marin Sego et que Hugo Descat fasse preuve d'une régularité exemplaire (un 100% sur l'ensemble autant à 7 m que sur son aile ou en contre-attaque) pour que Montpellier sorte (enfin !) la tête de l'eau et entretienne l'espoir (11-10 à la 17ème). Parler du portier croate serait oublier que son vis-à-vis Yann Genty s'était signalé dans les 1ers instants. Même avec le souffle du vent d'Autan qui revenait dans leur cou, les Parisiens ne vont jamais s'affoler, ne jamais tenter l'impossible et sortir de leur projet de jeu. Quand les tirs se faisaient moins précis, les percussions moins efficaces, c'est la défense qui faisait le nécessaire. Le géant Kristopans, Nedim Remili et même Dylan Nahi notamment pour gêner Melvyn Richardson vont parfaitement remplir leur rôle. Dans ce 2ème quart d'heure de 1ère mi-temps, Montpellier va connaître un gros temps faible. Huit longues minutes à encaisser les impacts. La difficulté de défendre sur Steins était encore plus marquée et les ballons perdus, un peu trop nombreux. Avec six longueurs de retard à la 25è, quatre à la pause (19-15), tout était encore possible mais le PSG semblait avoir pris l'ascendant. 

Impression concrétisée à la reprise où même si les Héraultais étaient encore parvenus à réduire leur retard, en face, Yann Genty allait réaliser quelques arrêts déterminants et Mikkel Hansen continuer son œuvre pour terminer meilleur buteur de la rencontre avec un 8/9 (dont 4/4 au pénalty). Dans cette seconde période, Montpellier sera un peu trop souvent sanctionné pour espérer mieux que courir après le score. « On n'a jamais été bien loin, reconnaît Valentin Porte, au micro de beIN Sports, mais je n'ai pas l'impression que Paris ait été trop inquiété. Il nous a manqué ce petit truc. C'est toujours pareil, on a été bon sur des petits temps mais dès qu'on a eu un temps faible, on a pris cher. » Paris a été l'équipe la plus constante. Et ce, dans tous les secteurs de jeu. C'est inévitablement, ce qui a fait la différence et c'est pour cette raison qu'elle s'est imposée (31-28).  Les joueurs de Patrice Canayer qui dès mardi prochain se retrouveront à Berlin pour disputer leur quart de finale retour de l'European League (ils ont un avantage de 3 buts depuis l'aller à Bougnol), ne doivent pas sombrer dans le pessimisme. Il faut tout simplement se faire à l'idée que dans cette élite française, le PSG est actuellement au-dessus de tout le monde. Même si le boss Nikola Karabatic fait défaut depuis la mi-octobre. 

Il faut désormais souhaiter que les deux meilleures formations tricolores tout comme Nantes d'ailleurs, réussissent sur la scène européenne. Et pour le titre national ? Les Parisiens ne veulent même pas aborder le sujet ! « On reste 1er, Montpellier est 2ème, on a pris un avantage face à eux, c'est important pour la suite, concède Luc Steins, mais il y a encore beaucoup de matches, d'abord mardi à Toulouse puis contre Nantes. Et rien n'est fait. » Même s'ils possèdent désormais six unités d'avance sur Montpellier et un goal-average largement avantageux (avec un succès à l'aller comme au retour) et même si Nantes (3ème avec 2 matches en moins) et Aix (4ème avec un déficit de 3 matches) semblent avec 15 et 16 points de retard, irrémédiablement distancés. Thierry Omeyer, le manager général du PSG peut déjà commander le champagne en vue de fêter un 7ème titre d'affilée.


Le diaporama du match PSG - MONTPELLIER par Céline Dély

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Le match

 samedi 17 avril 2021

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 25 | Buts : 8 | Pd : 1 | Int : 0
 Top Gardien
Eval : 7 | Arr Tot : 12 / 35 (34,3 %)

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#25 Créteil Dijon 27 33 17/04/2024 20:30
#25 Chambéry Montpellier 30 30 17/04/2024 20:30
#25 Dunkerque Nîmes 31 26 18/04/2024 20:00
#25 Ivry Limoges 27 28 18/04/2024 20:30
#25 Cesson Paris 24 27 17/04/2024 20:30
#25 St Raphael Toulouse 30 30 17/04/2024 20:00
#25 Saran Nantes 30 36 17/04/2024 20:00
#25 Chartres Aix en Provence 31 32 17/04/2024 20:00

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
#26 Montpellier Cesson 26/04/2024 20:00
#26 Toulouse Saran 26/04/2024 20:00
#26 Paris Dunkerque 26/04/2024 20:00
#26 Ivry Créteil 26/04/2024 20:00
#26 Aix en Provence St Raphael 26/04/2024 20:00
#26 Nîmes Chartres 26/04/2024 20:00
#26 Dijon Chambéry 26/04/2024 20:00
#26 Limoges Nantes 26/04/2024 20:00

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Paris 47 25 23 1 1
2 Nantes 44 25 21 2 2
3 Montpellier 40 25 19 2 4
4 Toulouse 33 25 15 3 7
5 Limoges 30 25 14 2 9
6 Chambéry 26 25 12 2 11
7 Nîmes 26 25 13 0 12
8 Aix en Provence 26 25 13 0 12
9 St Raphael 25 25 10 5 10
10 Dunkerque 21 25 10 1 14
11 Cesson 20 25 9 2 14
12 Chartres 17 25 8 1 16
13 Ivry 14 25 6 2 17
14 Saran 11 25 4 3 18
15 Dijon 10 25 4 2 19
16 Créteil 10 25 3 4 18